Auteur/autrice : CH91
La brigade du grand sauvetage par Peter Randa

Fiche de La brigade du grand sauvetage
Titre : La brigade du grand sauvetage
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1975
Editeur : Fleuve noir
Première page de La brigade du grand sauvetage
« J’ai l’impression de sortir d’un très long sommeil, ou de revenir de très loin. Bizarre comme sensation. Parce que ça m’est déjà arrivé, je crois sortir d’hibernation ; mais ce n’est certainement pas le cas. Je m’en souviendrais ; on se
souvient toujours.
Petit à petit, je refais surface. Une courbe ascendante. Bientôt, je vais pouvoir ouvrir les yeux ; un peu comme on franchit un pont. Bientôt, je vais pouvoir ouvrir les yeux. Je suis comme grisé… euphorique. Et quand on sort d’hibernation, on éprouve toujours un sentiment de malaise.
Un soupir… On dirait que j’ai mal à la tête : une sorte de lourdeur, de pesanteur. Qu’est-ce que ça veut dire ? Dans le sommeil, on a de la peine à concentrer ses efforts… Puis d’un seul coup, j’ouvre les yeux.
Autour de moi, une chambre toute blanche. Des murs nus d’une propreté rigoureuse. Je suis dans un centre médical… Du coup, je me demande ce qui m’est arrivé…
A ma droite, une table de nuit, et à portée de ma main, le bouton d’une sonnette. J’appuie dessus, puis je tâte mon crâne : il est enveloppé d’un bandeau… »
Extrait de : P. Randa. « La brigade du grand sauvetage. »
Kenneth Bulmer

Présentation de Kenneth Bulmer :
Kenneth Bulmer, de son nom complet Henry Kenneth Bulmer, était un écrivain britannique prolifique, né le 14 janvier 1921 à Londres et décédé le 16 décembre 2005 à Tunbridge Wells, dans le Kent. Il est principalement connu pour ses œuvres de science-fiction et de fantasy.
Voici quelques points marquants de sa vie et de sa carrière :
Une production abondante :
- Bulmer a été un auteur extrêmement prolifique, publiant plus de 160 romans et d’innombrables nouvelles.
- Il a utilisé de nombreux pseudonymes, tels que Alan Burt Akers, Dray Prescot, et bien d’autres, pour diversifier sa production.
Science-fiction et fantasy :
- Il a écrit dans divers genres, mais il est surtout reconnu pour ses contributions à la science-fiction et à la fantasy.
- Sa série la plus célèbre est probablement celle de « Dray Prescot », une saga de fantasy planétaire qui a connu un grand succès.
Diversité des genres :
En plus de la science-fiction et de la fantasy, il a également écrit des westerns et d’autres genres populaires.
Vie personnelle :
- Il s’est marié avec Pamela Buckmaster le 7 mars 1953.
- Ils ont eu trois enfants, un garçon et deux filles.
- Le couple a divorcé en 1981.
- Il a passé les dernières années de sa vie à Tunbridge Wells, où il est décédé.
En résumé, Kenneth Bulmer était un écrivain talentueux et prolifique, dont l’œuvre a diverti et captivé de nombreux lecteurs à travers le monde.
Livres de Kenneth Bulmer :
Irunium (1967)
La cité folle (1971)
Les hommes du jugement dernier (1965)
Verte destinée (1957)
Pour en savoir plus sur Kenneth Bulmer :
La page Wikipédia sur K. Bulmer
La page Noosfere sur K. Bulmer
La page isfdb de K. Bulmer
L’univers des Torgaux par Peter Randa

Fiche de L’univers des Torgaux
Titre : L’univers des Torgaux
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1970
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’univers des Torgaux
« A trois reprises, l’huissier de service frappe de son poing fermé sur l’épaisse carapace de son thorax, et immédiatement, dans l’immense salle du Conseil Suprême, tous les représentants des communautés se taisent.
De sa voix aux résonances métalliques, l’huissier proclame :
— Je déclare ouverte la onzième séance du Conseil Suprême de Randiko de l’an 6900 de l’ère des Torgaux…
Il marque un temps d’arrêt, puis annonce encore :
— La parole est au Maître biologiste.
Ragh se lève. L’émotion fait battre son cœur et bruisser doucement les longues antennes qui se recourbent au-dessus de sa tête étroite et triangulaire.
— Lorsque le Conseil m’a chargé d’examiner l’engin spatial qui dérivait au milieu des Pléiades de Gordan, tout le monde pensait qu’il s’agissait d’un vaisseau de transport utilisé durant la Longue Guerre, et je devais veiller à ce qu’il ne recèle pas dans ses flancs des miasmes dangereux pour nos organismes… »
Extrait de : P. Randa. « L’univers des Torgaux. »
L’instinct du tueur par Peter Randa

Fiche de L’instinct du tueur
Titre : L’instinct du tueur
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1978
Editeur : French Pulp
Première page de L’instinct du tueur
« Je donne ma carte à l’infirmière. Elle se tient à l’entrée de la clinique derrière un grand bureau. Elle y jette machinalement les yeux et lit : « Jean Fargeau. Président-directeur général du Consortium Desruelles ».
Entourée de ses deux dactylos vêtues comme elle, elle a un peu l’apparence d’un juge accompagné de ses assesseurs.
Avec un léger sursaut, elle relève la tête et je lui annonce :
— J’ai rendez-vous avec le docteur Prieur.
L’infirmière décroche le téléphone, compose un numéro de deux chiffres, puis attend. En même temps, elle m’adresse une sorte de sourire de regret.
— Allô ! Micheline… M. Jean Fargeau, pour le professeur.
On doit lui répondre favorablement car elle dit en raccrochant son combiné :
— On vient vous chercher.
Hésitant un instant, elle demande timidement :
— Vous venez pour Véronique Fargeau ?
— Oui.
— Vous êtes de la famille ?
— Son père. »
Extrait de : P. Randa. « L’Instinct du tueur. »
L’homme éparpillé par Peter Randa

Fiche de L’homme éparpillé
Titre : L’homme éparpillé
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1969
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’homme éparpillé
« Ce n’est pas un réveil… Etrange sensation que je ne parviens pas à analyser…, mais pourquoi l’analyser ? J’ai comme l’impression de revivre, de ressusciter même… Bizarre… Rien du tout et, brutalement, ce sentiment d’exister de nouveau.
Pourquoi de nouveau ?
Sans doute parce que je suis extrêmement lucide et pas encore éveillé. Un peu incohérent… Une incohérence qui m’est désagréable… Pénible même…
Et cela dure… Longtemps… Depuis une éternité on dirait, et soudain, j’entends parler… Non, pas exactement… C’est comme si je participais à une conversation en étant en même temps tous les interlocuteurs.
Un homme dit :
« Sa reconnaissance sera telle qu’il ne pourra rien me refuser… Je serai son sauveur. »
Extrait de : P. Randa. « L’Homme éparpillé. »
L’éternité moins une par Peter Randa

Fiche de L’éternité moins une
Titre : L’éternité moins une
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1976
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’éternité moins une
« D’un geste brusque, le colonel Réal branche le communicateur général de son tableau de bord. Il attend quelques secondes pour être certain que tous ses vaisseaux sont à l’écoute, puis ordonne :
— Alerte générale… Que chacun se tienne prêt… Tout le monde à son poste, paré à combattre…
En même temps, il surveille son écran et l’espèce de monstrueuse pyramide tronquée qui vient d’apparaître très haut dans le ciel.
Jamais il n’a vu un engin semblable et pas un seul de ses détecteurs ne l’a signalé avant qu’il apparaisse. On dirait qu’il est sorti du néant.
Maintenant, bien sûr, tous les appareils du bord le sondent mais il est bien tard. Des décisions définitives s’imposent déjà avant qu’on ait la moindre idée sur ce que cette pyramide peut bien représenter.
Elle est monstrueusement grande et sa coque ne renvoie pas les rayons du soleil. On dirait quelle les absorbe… Soudain Réal sursaute.
La voix métallique de l’ordinateur commence à lui fournir ses premiers renseignements :
Pyramide tronquée au sommet. A la base, triangle rectangle de 300 mètres de côté pour une hauteur de 210. Sommet absolument plat. Toutes les faces du triangle sont hérissées d’antennes. »
Extrait de : P. Randa. « L’éternité moins une. »
L’escale des dieux par Peter Randa

Fiche de L’escale des dieux
Titre : L’escale des dieux
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1968
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’escale des dieux
« Goral est une planète perdue dans une lointaine galaxie et personne ne la connaîtrait, personne n’en aurait même jamais entendu parler si elle ne produisait pas un des alcools les plus destructeurs qui soit.
Le goral vous liquide un homme normalement constitué en trois ans… Pris à hautes doses s’entend. Moi, je n’en suis encore qu’au sixième mois de la cure. C’est-à-dire en pleine période de lucidité euphorique.
Une lucidité aiguë qui me fait comprendre tout de suite que l’homme qui vient d’entrer dans la Taverne de Brall le Vénusien, me dévisage en se demandant ce que le goral a déjà fait de moi. »
Extrait de : P. Randa. « L’Escale des dieux. »
L’enjeu galactique par Peter Randa

Fiche de L’enjeu galactique
Titre : L’enjeu galactique
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1975
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’enjeu galactique
« Un pan de la paroi grise que j’ai en face de moi s’efface brusquement et deux hommes paraissent. Un gardien dans son uniforme bleu à boutons dorés et un colonel de la Garde Spatiale.
A la main, le gardien tient un paralysateur. Je me dresse assez gauchement à cause des liens magnétiques qui m’immobilisent les bras dans le dos et je leur oppose à tous les deux un regard hargneux.
— Le plus dangereux de tous, fait le gardien… Je ne pense pas que vous puissiez en tirer quoi que ce soit… Avec les autres, peut-être… Pas avec celui-ci.
L’officier hoche la tête :
— Je l’ai choisi parce qu’il n’a pas encore été usé par la détention.
Avec un ricanement, le gardien lance :
— Une véritable bête fauve… Deux fois déjà il a essayé de tuer des gardes qui visitaient sa cellule… Depuis une semaine, nous le gardons continuellement entravé dans des liens magnétiques.
Très jeune l’officier. Quarante-cinq ans au maximum. Un peu trapu. Le cou puissant. Un visage sévère aux épais sourcils. »
Extrait de : P. Randa. « L’Enjeu galactique. »
Humains de nulle part par Peter Randa

Fiche de Humains de nulle part
Titre : Humains de nulle part
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1963
Editeur : Fleuve noir
Première page de Humains de nulle part
« L’herbe de Taal donne des rêves d’une lucidité étrange et aiguë. Des rêves éveillés au cours desquels on ne perd jamais conscience. Elle sublime en quelque sorte la personnalité… Le seul refuge, quand on ne croit plus à rien et qu’on n’a plus d’espérance.
J’aime la fumerie de Lhorian située tout au fond du quartier indigène de Marsville où la garde spatiale hésite toujours à s’engager. Moi, j’y suis tabou… Les despérados de l’espace inspirent toujours une sorte de crainte superstitieuse à la population trouble des bas-quartiers dans toutes les grandes cités de Vénus ou de Mars.
Mon nom est un anachronisme : Bohémond. Un vestige. A l’époque des grandes conquêtes spatiales, une mode a voulu que les nouveaux conquistadors reprennent des patronymes moyenâgeux. »
Extrait de : P. Randa. « Humains de nulle part. »