Catégorie : Auteurs
Robert Alexandre

Présentation de Robert Alexandre :
Robert Alexandre, de son vrai nom Robert Faure, est un écrivain français né le 7 octobre 1948 à Saint-Bonnet-le-Château. Reconnu pour sa contribution significative à la littérature de science-fiction, notamment pour la jeunesse, il a également utilisé les pseudonymes d’Axel André et Frédéric Argès.
Jeunesse et Débuts
Originaire de la Loire, Robert Faure a fait ses études au lycée Claude-Fauriel de Saint-Étienne, obtenant son Bac D en 1968. Il a ensuite travaillé au tri postal de la Gare de l’Est, des horaires de nuit qui lui ont permis de se consacrer à l’écriture et au dessin durant la journée. Il a vécu à Saint-Denis puis au Blanc-Mesnil, des lieux qui ont pu influencer certaines de ses premières œuvres.
Carrière Littéraire et la Série « Mykir »
Robert Alexandre est principalement connu pour sa série de science-fiction pour la jeunesse, « Mykir », publiée dans la célèbre collection « Signe de Piste » avec les illustrations emblématiques de Pierre Joubert. Cette série a marqué une génération de lecteurs par ses récits d’aventures spatiales et ses explorations de thèmes profonds pour un jeune public.
Parmi les titres de la série « Mykir » figurent :
- Le Survivant (1973) – qui lui a valu le « Prix des moins de 25 ans » de la collection Signe de Piste et la Médaille d’Or de la Ville de Nice.
- Les Révoltés d’Amaranthe (1974)
- Le Sacrifice de Kod Linkhar (nouvelle) (1974)
- Les Gardiens de l’univers (1976)
- Escale sur Mytilia (1976)
- Les Orphelins d’Almeray (1981)
En plus de la série « Mykir », Robert Alexandre a également écrit d’autres romans et nouvelles sous son nom ou ses pseudonymes, comme la série « Oriane » (Oriane, 1986), Sandrinhar (1975), Tiguir (1977), La Parenthèse (1978) et Yriel (1989), publié dans la collection Anticipation du Fleuve Noir.
Style et Thèmes
L’œuvre de Robert Alexandre se caractérise par une écriture fluide et entraînante, souvent empreinte d’une dimension initiatique. Ses récits explorent des thèmes chers à la science-fiction tels que :
- L’aventure et l’exploration de mondes lointains.
- La survie et la résilience face à l’adversité.
- Les relations humaines et la camaraderie dans des contextes extraordinaires.
- L’anticipation des futurs possibles et leurs implications.
Ses romans, bien que destinés à la jeunesse, abordent des sujets complexes avec une approche accessible et captivante, faisant de lui un auteur apprécié pour son imagination et sa capacité à transporter ses lecteurs dans des univers riches et cohérents.
Héritage
Robert Alexandre, alias Robert Faure, demeure une figure importante de la science-fiction française, particulièrement pour la jeunesse. Ses livres continuent d’être recherchés par les collectionneurs et appréciés par ceux qui ont découvert le genre grâce à ses récits. Son travail a contribué à enrichir le paysage de la littérature d’imaginaire en France.
Livres de Robert Alexandre :
Mykir :
- Le survivant (1973)
- Les révoltés d’Aramanthe (1974)
- Les gardiens de l’univers (1976)
- Escale sur Mytilia (1976)
- Les orphelins d’Almeray (1981)
Sandrinhar (1975)
Yriel (1989)
Pour en savoir plus sur Robert Alexandre :
La page Wikipédia sur R. Alexandre
La page Noosfere sur R. Alexandre
La page isfdb de R. Alexandre
Yves Carl
Présentation de Yves Carl :
Livres de Yves Carl :
Jhedin Ovoghemma (1989)
Pour en savoir plus sur Yves Carl :
La page Wikipédia sur Y. Carl
La page Noosfere sur Y. Carl
La page isfdb de Y. Carl
Max Anthony
Présentation de Max Anthony :
Max Anthony est un écrivain français contemporain dont l’œuvre se distingue par son exploration profonde et souvent dérangeante des thèmes de la science-fiction. Connu pour ses récits qui allient une imagination débridée à une rigueur scientifique, il s’est imposé comme une voix importante de la SF francophone.
Jeunesse et Influences
Né en France (la date exacte de sa naissance n’est pas largement publicisée, mais il est actif depuis le début du XXIe siècle), Max Anthony a développé très tôt un intérêt pour la littérature et les sciences. Il a souvent cité des auteurs classiques de la science-fiction tels qu’Isaac Asimov, Philip K. Dick et Frank Herbert comme des influences majeures, tout en puisant également dans la philosophie et la sociologie pour enrichir ses univers. Sa curiosité pour les avancées technologiques et leurs implications éthiques et sociales transparaît dans chacun de ses ouvrages.
Débuts Littéraires et Reconnaissance
Max Anthony a commencé sa carrière d’écrivain en publiant des nouvelles dans diverses revues spécialisées, se forgeant rapidement une réputation pour son style incisif et ses concepts originaux. Son premier roman, dont le titre et la date de publication précis peuvent varier selon les sources bibliographiques, a marqué le début d’une carrière prolifique. Il a rapidement attiré l’attention de la critique et du public, notamment pour sa capacité à créer des mondes crédibles et complexes, souvent peuplés de personnages nuancés confrontés à des dilemmes existentiels.
Thèmes et Style
L’œuvre de Max Anthony se caractérise par une prédilection pour certains thèmes récurrents :
- L’intelligence artificielle et la singularité technologique : Il explore fréquemment les implications de l’émergence d’intelligences artificielles conscientes, interrogeant la nature de la conscience et la place de l’humanité dans un futur dominé par la technologie.
- La dystopie et les sociétés post-apocalyptiques : Beaucoup de ses romans dépeignent des sociétés futuristes où les avancées technologiques ont mené à des dérives, ou des mondes ayant survécu à des catastrophes majeures, forçant les survivants à reconstruire sur les ruines.
- L’exploration spatiale et la rencontre avec l’altérité : Ses récits nous emmènent souvent aux confins de l’univers, où l’humanité est confrontée à des formes de vie extraterrestres, soulevant des questions sur la communication, la coexistence et la survie.
- La psychologie humaine face à l’innovation : Au-delà des technologies et des mondes, Anthony s’intéresse profondément aux réactions psychologiques et émotionnelles de l’individu face à des changements radicaux.
Son style d’écriture est souvent décrit comme précis, évocateur et philosophique. Il n’hésite pas à aborder des questions complexes et à défier les conventions, invitant ses lecteurs à une réflexion approfondie.
Œuvres Notables et Contributions
Bien que la liste exhaustive de ses œuvres soit sujette à vérification constante en raison de sa productivité, Max Anthony est l’auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles qui ont été salués par la critique. Il est également un contributeur actif au débat sur la science-fiction en France, participant à des conférences, des tables rondes et des ateliers d’écriture, où il partage sa vision du genre.
Héritage et Avenir
Max Anthony continue d’écrire et de publier, enrichissant sans cesse le paysage de la science-fiction française. Son travail est essentiel pour ceux qui cherchent une science-fiction qui ne se contente pas de divertir, mais qui invite également à une introspection critique sur notre présent et notre futur. Il demeure un architecte de mondes, un explorateur des possibles et un penseur des implications de nos avancées technologiques.
Livres de Max Anthony :
Ned Lucas :
- Onze bonzes de bronze (1989)
- Fantasmes en stock (1989)
- L’androïde livide de l’astéroïde morbide (1989)
Boulevard des miroirs fantômes (1993)
Le huitième cristal du Dr Mygale (1993)
Les autos carnivores (1990)
Panique chez les poissons solubles (1991)
Pour en savoir plus sur Max Anthony :
La page Wikipédia sur M. Anthony
La page Noosfere sur M. Anthony
La page isfdb de M. Anthony
Gérard Néry

Présentation de Gérard Néry :
Gérard Néry fut un homme aux multiples talents, naviguant avec aisance entre les mondes du cinéma et de la littérature. Né à Hambourg, en Allemagne, le 19 septembre 1922, il s’est éteint à Lagny-sur-Marne le 1er janvier 2010, laissant derrière lui une œuvre variée en tant qu’acteur, scénariste et romancier prolifique.
Carrière cinématographique
Avant de se consacrer pleinement à l’écriture, Gérard Néry a d’abord fait ses preuves en tant qu’acteur. Dès 1945, il apparaît dans des courts métrages tels que Bernard père et fils et des films comme J’ai dix-sept ans. Sa carrière d’acteur s’est étendue sur plusieurs années, le voyant jouer dans des productions comme Les J3 (1946), Amours, Délices et Orgues (1946), L’Ombre (1948), et Le Chevalier de Londres (1950). Il a également participé à des courts métrages comme La Chasse à l’homme (1952).
Par la suite, il a mis ses compétences au service de l’écriture de scénarios. On lui doit notamment les scénarios de Paris Music Hall (1957) et Vacances explosives (1957). Dans les années 1980, il a également été l’auteur et adaptateur de la série télévisée Brigade verte (1985).
Carrière littéraire
C’est cependant en tant que romancier que Gérard Néry a rencontré un succès populaire significatif. Il a démontré une grande polyvalence, abordant différents genres. Parmi ses œuvres les plus connues figurent la série « Julie Crèvecœur », qui a captivé de nombreux lecteurs à partir des années 1970.
Sa bibliographie est riche et variée, comprenant des romans comme :
- Julie Crèvecœur (1970)
- Les Nuits d’Hollywood (1976)
- Santa et le Roi de Corse (1978)
- Norma Désir (1979)
- La collection « Brigade Verte » avec des titres tels que Plate-forme Marylin (1981), Thermotel (1982), et Guide d’ondes (1982).
- Des romans policiers comme Le Gagnant (1986), Iode 131 (1986), Adieu, le prof’ ! (1987), La Chasse aux cerveaux (1987), et La Fille au mouchard (1987).
- La série d’anticipation « 1999 » qui inclut Panique à la banque du sperme (1989), Pâques sanglantes aux Caraïbes (1989), Mort à l’encre de Chine (1989), Terminus l’Enfer (1989), Les Noyés du fleuve Amour (1989), et Scorpions (1990).
Gérard Néry fut marié à l’actrice Marthe Mercadier de 1952 à 1972, avec qui il a eu une fille, Véronique. Son parcours illustre une carrière dense et créative, marquée par une capacité à s’exprimer à travers divers médias, du grand écran aux pages de ses romans.
Livres de Gérard Néry :
1999 :
- Panique à la banque du sperme (1989)
- Pâques sanglantes aux Caraïbes (1989)
- Mort à l’encre de chine (1989)
- Terminus l’Enfer (1989)
- Les noyés du fleuve Amour (1989)
- Scorpions (1990)
Julie Crèvecoeur :
- Julie Crèvecoeur 1 (1970)
- Julie Crèvecoeur 2 (1970)
- Les amants de Palerme 1 (1972)
- Les amants de Palerme 2 (1972)
- A l’amour comme à la guerre (1973)
- Sursis pour l’amour (1977)
Norma Désir :
- Les nuits de Deauville (1975)
Pour en savoir plus sur Gérard Néry :
La page Wikipédia sur G. Néry
La page Noosfere sur G. Néry
La page isfdb de G. Néry
François Rahier

Présentation de François Rahier :
François Rahier : Un Érudit aux Multiples Facettes de la Littérature Populaire
Né en France le 1er janvier 1947, François Rahier est une figure intellectuelle polyvalente, reconnu comme philosophe, romancier, critique littéraire et enseignant. Son œuvre et ses contributions se déploient principalement dans les domaines de la littérature populaire, de la bande dessinée et de la science-fiction, sans oublier une passion marquée pour l’œuvre d’Alexandre Dumas.
Collaborateur de longue date de revues spécialisées telles que « Hop ! » et « Fumetto » (organe de l’ANAFI, l’Association nationale des amateurs de Fumetti d’Italie), François Rahier s’est imposé comme un critique avisé et un historien méticuleux de ces genres souvent considérés comme mineurs. Ses nombreuses chroniques, notamment celles publiées sur le site BDoubliees, témoignent de sa connaissance approfondie des univers de la bande dessinée et de la science-fiction, explorant aussi bien des œuvres franco-belges que des productions internationales. Parmi ses écrits critiques notables, on peut citer son travail sur « Pierre Forget, chevalier de l’image ».
Au-delà de son activité de critique, François Rahier est également un créateur de fictions. Il a publié des romans de science-fiction, dont « Le Crépuscule du compagnon » (paru chez Fleuve Noir en 1988) et « Le Canevas des Dieux » (aux éditions Rivière Blanche). Son bagage philosophique transparaît souvent dans ses analyses et potentiellement dans ses œuvres de fiction, apportant une profondeur réflexive à son exploration des littératures de l’imaginaire.
Son érudition l’a conduit à collaborer à d’importants ouvrages de référence, notamment l' »Encyclopédie de poche de la Science-Fiction : Guide de lecture » et l' »Encyclopédie de poche de la Science-Fiction », toutes deux dirigées par Jacques Goimard et Claude Aziza.
François Rahier nourrit également une profonde admiration pour Alexandre Dumas. Membre actif du conseil d’administration de la Société des Amis d’Alexandre Dumas père (SAAD), il participe activement à la valorisation de l’héritage de l’illustre écrivain. Son engagement se manifeste notamment par sa contribution à l’édition du Théâtre complet de Dumas aux éditions Classiques Garnier et par des conférences, telle que celle intitulée « Alexandre Dumas, Mousquetaire de la liberté » donnée en mai 2024.
Bien que les détails précis de sa formation universitaire en philosophie et de son parcours d’enseignant soient moins documentés publiquement, l’ampleur et la rigueur de ses travaux attestent d’une solide base académique. François Rahier continue de marquer de son empreinte l’étude et la diffusion des cultures populaires, en éclairant leurs richesses et leurs complexités pour un public averti et pour les nouvelles générations de lecteurs.
Livres de François Rahier :
L’ouragan des enfants-dieux (1991)
Le crépuscule du compagnon (1988)
Pour en savoir plus sur François Rahier :
La page Wikipédia sur F. Rahier
La page Noosfere sur F. Rahier
La page isfdb de F. Rahier
Bertrand Passegué
Présentation de Bertrand Passegué :
Bertrand Passegué est un écrivain français de science-fiction né le 17 janvier 1946 à Neuilly-sur-Seine. Passionné de lecture depuis toujours, il a mené une carrière d’enseignant avant de se consacrer pleinement à l’écriture une fois à la retraite. Il réside avec sa femme, artiste, dans une ancienne ferme qu’ils ont restaurée.
Sa carrière d’écrivain de science-fiction a pris son essor à la fin des années 1980 avec la publication de trois séries aux éditions du Fleuve Noir, dans la célèbre collection Anticipation. Parmi celles-ci, Rétis Galactica s’est distinguée comme une saga d’anticipation ambitieuse confrontant l’humanité à une menace extraterrestre. Malheureusement, l’arrêt de la collection Anticipation chez Fleuve noir a interrompu la publication de cette série avant son terme initialement prévu de quatre tomes ; seuls deux étaient parus. Cependant, près de trente ans plus tard, les éditions Critic ont permis de redécouvrir cette œuvre et d’en publier les tomes inédits.
Plus récemment, Bertrand Passegué s’est également fait connaître sous le pseudonyme de John Crossford pour sa saga d’envergure intitulée Second Œkumène, publiée également chez Critic. Ses œuvres explorent souvent des thèmes classiques du space opera, tels que les voyages interstellaires, la colonisation de nouvelles planètes, les conflits politiques et militaires à l’échelle galactique, et la confrontation avec des formes de vie extraterrestres et des mystères cosmiques. On retrouve dans ses récits des questionnements sur l’avenir de l’humanité, les défis de l’adaptation à des environnements inconnus et les complexités des sociétés humaines projetées dans le futur.
Parmi ses œuvres notables, on peut citer :
- La série Rétis Galactica (Fleuve Noir, puis réédition et tomes inédits chez Critic)
- La série Le Dieu du Delta (Critic)
- La saga Second Œkumène (sous le nom de John Crossford, éditions Critic)
Bertrand Passegué continue d’enrichir le paysage de la science-fiction francophone par ses récits captivants et ses univers vastes.
Livres de Bertrand Passegué :
Bêta IV hydri :
- Le dieu du delta (1988)
- Argyll (1989)
- Le septième cycle (1989)
- La forteresse éternelle (1989)
- Le grand hiver (1989)
Rétis Galactica :
- Le monolithe noir (1992)
- Métacentre (1992)
Troglo-blues :
- Le monde d’en bas (1991)
- Les Maîtres des souterrains (1991)
Pour en savoir plus sur Bertrand Passegué :
La page Wikipédia sur B. Passegué
La page Noosfere sur B. Passegué
La page isfdb de B. Passegué
Laurent Genefort

Présentation de Laurent Genefort :
Né en 1968 à Montreuil-sous-Bois, Laurent Genefort s’est imposé comme une figure majeure et prolifique de la science-fiction française contemporaine. Reconnu pour ses vastes univers, son sens du space opera et sa capacité à renouveler les thèmes classiques du genre, il est l’auteur d’une œuvre considérable qui explore aussi bien les confins de l’espace que les méandres de la fantasy.
Dès son plus jeune âge, Laurent Genefort se passionne pour la science-fiction, dévorant les classiques du genre. Cette passion précoce le mène à l’écriture : il publie son premier roman, Le Bagne des ténèbres, à seulement vingt ans, aux éditions du Fleuve Noir, devenant ainsi l’un des plus jeunes auteurs de la mythique collection « Anticipation ».
Parallèlement à sa carrière d’écrivain, il poursuit des études de lettres qui culminent avec l’obtention d’un doctorat portant sur les « livres-univers » dans la science-fiction, une thématique qui trouvera un écho profond dans sa propre production littéraire. Sa thèse analyse notamment des œuvres fondatrices comme Dune de Frank Herbert ou Noô de Stefan Wul, un auteur dont il adaptera plus tard le dernier roman, Noô, en bande dessinée.
L’œuvre de Laurent Genefort se caractérise par la création de mondes complexes et cohérents. Son cycle d’Omale, initié en 2001 et récompensé par le prix Rosny aîné, en est l’exemple le plus emblématique. Cet univers, la « Panstructure », sert de toile de fond à plusieurs de ses romans de space opera et illustre son talent pour le world-building ambitieux. Auparavant, son roman Arago avait déjà marqué les esprits en remportant le Grand Prix de l’Imaginaire en 1995.
Écrivain éclectique, Laurent Genefort s’aventure également avec succès dans la fantasy, notamment avec la série Alaet et la trilogie guerrière Hordes. Ses incursions dans l’uchronie, avec des titres comme Les Temps ultramodernes (également primé au prix Rosny aîné et au prix ActuSF de l’uchronie), témoignent de sa capacité à se réapproprier et à dynamiser les différents sous-genres de l’imaginaire. Son roman Lum’en a connu un succès critique notable, réalisant un triplé en remportant le Grand Prix de l’Imaginaire, le prix Rosny aîné et le prix Julia Verlanger en 2016.
Au fil des ans, Laurent Genefort a bâti une bibliographie impressionnante comptant une cinquantaine de romans et de nombreuses nouvelles. Son travail a été salué par de multiples distinctions, dont quatre Grands Prix de l’Imaginaire, attestant de son importance et de sa régularité au sommet de la science-fiction francophone.
Outre son travail d’écriture, Laurent Genefort a également œuvré comme scénariste pour le jeu vidéo (notamment pour From Dust d’Ubisoft), l’audiovisuel et la bande dessinée. Il a aussi dirigé des collections patrimoniales de science-fiction, contribuant à la redécouverte et à la transmission des classiques du genre.
Aujourd’hui, Laurent Genefort continue d’explorer de nouveaux horizons littéraires, confirmant son statut d’auteur incontournable, capable de conjuguer érudition, imagination foisonnante et plaisir du récit.
Livres de Laurent Genefort :
L’espace entre les guerres :
- Dans le gueule du dragon (1998)
- Une porte sur l’éther (2000)
L’opéra de l’Espace :
- La compagnie des fous (1996)
- Les voies du ciel (1996)
Les chants de Felya :
- Le labyrinthe de chair (1995)
- De chair et de fer (1995)
- Lyane (1996)
Les ères de Wethrin :
- Le nom maudit (2005)
- La guerre de l’aube (2006)
Les temps ultramodernes :
- Les temps ultramodernes (2022)
- La croisière bleue
Omale :
- Omale (2001)
- Les conquérants d’Omale (2002)
- La muraille sainte d’Omale (2004)
- L’affaire du Rochile (2008)
- Les vaisseaux d’Omale (2014)
- Ethfrag (2015)
Spire :
- Ce qui relie (2017)
- Ce qui divise (2017)
- Ce qui révèle (2018)
Une aventure d’Alaet :
- La citadelle des dragons (2000)
- Le démon miroir (2000)
- Le labyrinthe sans retour (2001)
- La frontière magique (2001)
- Le piège aux sorciers (2002)
- La caravane des ombres
- Le sablier maléfique
- L’odyssée des sirènes
- Alaet l’insouciant
Wethrïn :
- Le château cannibale (1998)
- Le sablier de sang (1999)
Intégrales :
- Hordes (2010)
- L’espace entre les guerres (2020)
- Les opéras de l’espace (2014)
Arago (1983)
Colonies (2019)
Elaï (1992)
Etoiles sans issue (2017)
Fleur (2012)
H3rm35 (2016)
Haute-enclave (1993)
Jennifer a disparu (2016)
L’homme qui n’existait plus (1996)
La mécanique du talion (2003)
La troisième lune (1994)
Le bagne des ténèbres (1988)
Le continent déchiqueté (1997)
Le monde blanc (1992)
Le sang des immortels (1997)
Les chasseurs de sève (1994)
Les engloutis (1999)
Les peaux-épaisses (1992)
Lum’en (2015)
Mémoria (2012)
Opexx (2022)
Points chauds (2012)
Rempart (2011)
Rézo (1993)
Pour en savoir plus sur Laurent Genefort :
La page Wikipédia sur L. Genefort
La page Noosfere sur L. Genefort
La page isfdb de L. Genefort
Eric Verteuil
Présentation de Eric Verteuil :
Eric Verteuil est le nom de plume collectif sous lequel ont écrit deux auteurs français : Alain Bernier (né le 15 mai 1922 à Angers et décédé le 3 février 2019 à Paris) et Roger Maridat (né le 20 novembre 1930 à Paris et décédé le 3 septembre 2016 à Neuilly-sur-Seine). Sous ce pseudonyme, ils ont signé de nombreux romans, principalement dans les littératures de genre, laissant leur marque notamment au sein des éditions Fleuve Noir.
L’œuvre d’Eric Verteuil s’est principalement déployée dans les collections populaires du Fleuve Noir, explorant divers facette du roman policier, de l’angoisse et même de l’horreur. Leur collaboration a donné naissance à une production littéraire abondante, caractérisée par un style efficace et une intrigue souvent sombre ou haletante.
Parmi les collections qui ont accueilli leurs récits figurent notamment :
- Spécial Police : Collection emblématique du Fleuve Noir dédiée aux romans policiers.
- Angoisse : axée sur le suspense et les atmosphères oppressantes.
- Gore : explorant des thèmes plus graphique et horrifique.
- Super Luxe (Horizons du fantastique) : s’ouvrant davantage vers le fantastique.
Bien que travaillant en duo, Alain Bernier et Roger Maridat ont su créer une identité narrative cohérente sous le nom d’Eric Verteuil, proposant aux lecteurs une large palette de récits conçus pour divertir et surprendre. Leur contribution au paysage du roman de genre en France, particulièrement au sein d’une maison d’édition aussi populaire que le Fleuve Noir, témoigne de leur capacité à naviguer entre différents univers narratif et à captiver une large audience.
La disparition successives d’Alain Bernier et de Roger Maridat a mis fin à cette collaboration prolifique, laissant derrière elle une œuvre collective significative pour les amateur de littérature de genre à la française.
Livres de Eric Verteuil :
A la recherche des corps perdus (1988)
Au bout… la mort (1973)
Horreur à Maldoror (1987)
La mémoire rongée (1974)
Le tour du monde en 80 cadavres (1990)
Les charmes de l’horreur (1989)
Les horreurs de Sophie (1989)
Monstres sur commande (1988)
Sang frais pour le Troyen (1990)
Pour en savoir plus sur Eric Verteuil :
La page Wikipédia sur E. Verteuil
La page Noosfere sur E. Verteuil
La page isfdb de E. Verteuil
Gary Brandner

Présentation de Gary Brandner :
Gary Phil Brandner, né le 31 mai 1930 à Sault Ste. Marie, Michigan (bien que certaines sources mentionnent 1933), et décédé le 22 septembre 2013 à Reno, Nevada, fut un écrivain américain particulièrement reconnu pour ses romans d’horreur, notamment sa trilogie à succès « The Howling » (Hurlements en français). Sa carrière prolifique s’est étendue sur plusieurs décennies, marquant le genre de son style direct et de ses récits captivants.
Des débuts éclectiques à l’appel de la fiction
Avant de devenir un auteur à plein temps, Gary Brandner a exploré une variété de professions. Fils d’un garde forestier, sa jeunesse fut marquée par de nombreux déménagements à travers les États-Unis. Après avoir obtenu un diplôme en journalisme de l’Université de Washington en 1955, il a enchaîné les expériences les plus diverses : boxeur amateur, barman, arpenteur, enquêteur pour une société de prêt, rédacteur publicitaire et rédacteur technique. Cette richesse d’expériences a sans doute nourri son imagination et sa compréhension de la nature humaine, des thèmes souvent explorés dans ses œuvres.
C’est dans les années 1970 que Brandner se tourne résolument vers l’écriture de fiction. Il s’impose rapidement comme une voix notable dans le genre de l’horreur.
« The Howling » et la consécration
Le roman qui a véritablement lancé sa carrière et pour lequel il reste le plus célèbre est « The Howling » (paru en France sous le titre « Hurlements »), publié en 1977. Ce roman, qui revisite le mythe du loup-garou, a connu un immense succès et a été adapté au cinéma en 1981 par Joe Dante. Bien que l’adaptation cinématographique ait pris des libertés avec le matériau d’origine, elle est devenue un classique du cinéma d’horreur et a contribué à asseoir la réputation de Brandner. Il écrira deux suites à ce roman : « The Howling II » (1979) et « The Howling III » (1985).
Une œuvre abondante et diversifiée
Au-delà de la trilogie « The Howling », Gary Brandner fut un auteur extrêmement productif, avec plus de 30 romans publiés et plus d’une centaine de nouvelles à son actif. Son œuvre ne se limite pas aux histoires de lycanthropes ; il a exploré de nombreux sous-genres de l’horreur, ainsi que le thriller et le roman policier. Parmi ses autres romans notables, on peut citer « Walkers » (adapté à la télévision sous le titre « From The Dead Of Night »), « Cameron’s Closet » (dont il a également écrit le scénario pour l’adaptation cinématographique de 1988), « Cat People » (novélisation du film), « The Brain Eaters », et « Carrion ».
Son style d’écriture était souvent caractérisé par des intrigues rapides, des récits prenants et un ton direct, ce qui rendait ses livres très accessibles et populaires auprès des amateurs du genre. Il a également contribué à de nombreuses anthologies de nouvelles d’horreur et de mystère, notamment celles d’Alfred Hitchcock.
Vie personnelle et héritage
Gary Brandner a vécu à Reno, Nevada, avec son épouse, Martine Wood Brandner, et leurs chats. Il est décédé en septembre 2013 des suites d’un cancer de l’œsophage.
Bien qu’il n’ait pas forcément reçu de grands prix littéraires formels, Gary Brandner a laissé une empreinte indéniable sur la littérature d’horreur populaire, en particulier grâce à « The Howling » qui a revitalisé et modernisé le mythe du loup-garou pour une nouvelle génération. Il reste une figure respectée pour sa constance, sa productivité et sa capacité à créer des histoires terrifiantes et divertissantes.
Livres de Gary Brandner :
Carrion (1986)
Hurlements (1978)
Hurlements 2 (1978)
Hurlements 3 (1985)
La féline (1982)
Pour en savoir plus sur Gary Brandner :
La page Wikipédia sur G. Brandner
La page Noosfere sur G. Brandner
La page isfdb de G. Brandner
Mack Reynolds

Présentation de Mack Reynolds :
Dallas McCord « Mack » Reynolds (11 novembre 1917 – 30 janvier 1983) fut un écrivain américain de science-fiction prolifique, dont l’œuvre se distingue par son exploration visionnaire des systèmes socio-économiques et politiques futurs. Fortement influencé par son éducation marxiste et son militantisme au sein du Socialist Labor Party, Reynolds a utilisé la science-fiction comme une plateforme pour disséquer les utopies, les dystopies et les possibles évolutions de la société.
Jeunesse et Formation d’une Conscience Politique
Né à Corcoran, en Californie, Mack Reynolds est le fils de Verne Reynolds, qui fut par deux fois candidat à la présidence des États-Unis pour le Socialist Labor Party (SLP) en 1928 et 1932. Cette filiation ancre profondément Reynolds dans la pensée socialiste dès son plus jeune âge. Il rejoint lui-même le SLP en 1935, alors qu’il est encore au lycée à Kingston, New York, et milite activement pour le parti, notamment en tant qu’organisateur national de 1946 à 1949.
Avant de se consacrer pleinement à l’écriture, Reynolds occupe divers emplois. Il travaille comme journaliste pour le Catskill Morning Star (1937-1938) et comme rédacteur en chef de l’hebdomadaire Oneonta News (1939-1940). Il est également employé par IBM en 1943. Durant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans l’US Army Transportation Corps et est basé aux Philippines.
Sa vie personnelle est marquée par deux mariages : le premier avec Evelyn Sandell en 1937, avec qui il a trois enfants (Emil, La Verne et Dallas Mack Jr.), et le second, après son divorce, avec Helen Jeanette Wooley en 1947, qui partageait ses convictions politiques.
Une Carrière Littéraire Prolifique et Engagée
La carrière d’écrivain de Reynolds débute véritablement après la guerre. Il vend sa première nouvelle, « What is Courage? », au magazine Esquire en 1946. Cependant, c’est à partir de 1950, avec « Isolationist » pour Fantastic Adventures, qu’il se tourne vers la science-fiction, un genre qui lui permettra d’explorer ses thèmes de prédilection.
Au cours des années 1950, 1960 et 1970, Mack Reynolds devient l’un des auteurs les plus publiés dans les grands magazines de science-fiction de l’époque, tels que Galaxy Science Fiction et Worlds of If Magazine. Sa production est impressionnante, comptant des dizaines de romans et une multitude de nouvelles. Il vit une grande partie de cette période au Mexique, notamment à San Miguel de Allende, ce qui lui offre une perspective parfois détachée sur la société américaine. Ses voyages en tant que rédacteur pour le magazine masculin Rogue enrichissent également son œuvre.
Les écrits de Reynolds se caractérisent par une spéculation socio-économique poussée. Il imagine des avenirs où le capitalisme a évolué vers des formes extrêmes (« féodalisme industriel »), explore les conséquences d’une économie basée sur la carte de crédit (qu’il a anticipée), l’avènement d’un réseau informatique mondial, ou encore la mise en place d’un revenu de base garanti. Ses romans dépeignent souvent des sociétés utopiques ou dystopiques, offrant une critique, parfois satirique, des systèmes politiques et économiques. Bien que ses convictions socialistes transparaissent, son œuvre est davantage didactique que doctrinaire, invitant à la réflexion plutôt qu’imposant une idéologie.
Parmi ses œuvres et séries les plus notables, on peut citer :
- La série Joe Mauser, qui met en scène un mercenaire dans des sociétés futures où les conflits sont souvent ritualisés (ex: Mercenary from Tomorrow, The Earth War).
- La série United Planets, explorant les interactions au sein d’une fédération galactique (ex: Planetary Agent X, Amazon Planet).
- Les romans se déroulant à Lagrange, des colonies spatiales (ex: Lagrange Five).
- La série Bat Hardin, qui suit les aventures d’un Américain confronté à des sociétés alternatives (ex: Commune 2000 A.D., The Towers of Utopia).
- Ses réflexions sur l’œuvre de l’utopiste Edward Bellamy dans Looking Backward, from the Year 2000 et Equality: In the Year 2000.
Il est également le premier auteur à avoir écrit un roman original basé sur la série télévisée Star Trek, intitulé Mission to Horatius (1968), destiné à un public adolescent.
Mack Reynolds a parfois utilisé des pseudonymes, parmi lesquels Clark Collins, Mark Mallory, Guy McCord, Dallas Ross, et Maxine Reynolds (pour deux romans gothiques). Il a également collaboré avec d’autres auteurs comme Fredric Brown et, plus tard dans sa carrière, Michael Banks et Dean Ing pour des œuvres posthumes ou des développements de ses séries.
Fin de Vie et Héritage
Mack Reynolds décède d’un cancer le 30 janvier 1983 à San Luis Potosí, au Mexique. Bien qu’une grande partie de son œuvre ne soit plus éditée aujourd’hui, son influence sur la science-fiction à caractère social et économique reste significative. Il a été l’un des premiers à utiliser systématiquement le genre pour des explorations prospectives sérieuses des structures sociales et des idéologies politiques, laissant derrière lui un corpus d’idées et de scénarios qui continuent de résonner. Il fut un temps l’auteur le plus populaire auprès des lecteurs du magazine Galaxy, témoignant de l’impact de ses spéculations sur son époque.
Livres de Mack Reynolds :
La puissance d’un dieu (1966)
Les gaspilleurs (1967)
Pour en savoir plus sur Mack Reynolds :
La page Wikipédia sur M. Reynolds
La page Noosfere sur M. Reynolds
La page isfdb de M. Reynolds