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Mais le docteur est d’or par I. Asimov

Fiche de Mais le docteur est d’or

Titre : Mais le docteur est d’or
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1995
Traduction : D. Haas
Editeur : Pocket

Sommaire de Mais le docteur est d’or :

  • Cal
  • De gauche à droite
  • Frustration
  • Hallucinations
  • Instabilité
  • Alexandre le tout-puissant
  • Dans le canyon
  • Adieu à la terre
  • Chant de guerre
  • Feghoot et les sentences
  • L’intransigeant
  • Petit frère
  • Les nations de l’espace
  • Le sourire du Chipsé
  • Un sujet en or

+ Partie 2 : A propos de la science-fiction
+ Partie 3 : Ecrire de la science-fiction

Première page de Cal

« Je suis un robot. Mon nom est Cal. J’ai un numéro de série : CL-123X, mais mon maître m’appelle Cal.
Le X de mon numéro de série veut dire que j’ai été spécialement conçu pour mon maître. C’est lui qui m’a commandé, et il a aidé à ma conception. Il a beaucoup d’argent. Il est écrivain.
Je ne suis pas un robot très compliqué. Mon maître ne voulait pas d’un robot compliqué. Il voulait juste quelqu’un pour le seconder, pour lancer son imprimante, classer ses disquettes, des choses dans ce genre.
Il dit, Toi tu ne discutes pas, tu fais ce qu’on te demande et c’est tout, et il trouve ça bien.
Il a des gens qui viennent parfois l’aider. Ils discutent. Ils ne font pas toujours ce qu’il veut. Ça le met très en colère et sa figure devient toute rouge.
Alors il me donne quelque chose à faire, et je le fais. Et il dit, Grâce à Dieu, toi au moins tu fais ce qu’on te dit. »

Extrait de : I. Asimov. « Mais le docteur est d’or. »

Les dieux eux-mêmes … par I. Asimov

Fiche de Les dieux eux-mêmes …

Titre : Les dieux eux-mêmes …
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1972
Traduction : J. Fillion
Editeur : Denoël

Première page de Les dieux eux-mêmes …

« — Rien à faire ! s’exclama Lamont avec amertume. Je ne suis arrivé à rien.
Son air découragé s’accordait bien avec ses yeux profondément enfoncés et son long menton légèrement de travers. Oui, dans le meilleur des cas il avait l’air découragé et il n’était pas dans sa meilleure forme. Son second entretien officiel avec Hallam avait été un fiasco plus complet encore que le premier.
— Ne dramatise pas, dit Myron Bronowski. De toute façon, tu n’y comptais pas. Tu me l’as dit toi-même.
Tout en parlant il lançait dans les airs des cacahouètes qu’il happait au passage de sa grande bouche aux lèvres épaisses. Il n’en ratait pas une. C’était un homme ni très grand ni très mince.
— Ça n’a évidemment rien d’agréable. Mais tu as raison, ça n’a pas d’importance. Il y a d’autres choses que je peux faire, et que j’ai l’intention de  »

Extrait de : I. Asimov. « Les Dieux eux-mêmes. »

Le livre d’or par I. Asimov

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1980
Traduction : H. Bouboulis, S. Hilling, C. Tournier, M. Deutsch, R. Durand
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or :

  • La preuve
  • Personne ici, sauf
  • Croire
  • Les idées ont la vie dure
  • L’amour, vous connaissez
  • Quand les ténèbres viendront
  • La cane aux oeufs d’or
  • L’élément qui manque
  • Le crime suprême
  • Ce qu’on amusait
  • Les fournisseurs de rêves

Première page de La preuve

« Francis Quinn était un politicien de la nouvelle école.

  Cette expression, comme toutes celles de ce type, n’a bien sûr aucun sens. La plupart de nos «nouvelles écoles » existaient déjà dans la Grèce antique, et peut-être aussi – mais encore faudrait-il en savoir davantage – dans la vie sociale de l’ancienne Sumer, ainsi que da ns les habitations lacustres de la Suisse préhistorique.

  Mais afin d’éviter un début compliqué et ennuyeux, il serait préférable de déclarer sans ambages que Quinn n’a jamais cherché à se faire nommes à un poste quelconque, ni sollicité les suffrages, ni fait de discours, ni bourré les urnes.

  Pas plus que Napoléon à Austerlitz, il n’a tiré la moindre balle. Comme la politique produit de curieux personnages, Alfred Lanning était assis de l’autre côté du bureau, les sourcils blancs, féroces, froncés au-dessus de ses yeux où l’impatience chronique avait fait place à une vive attention. Il n’était pas content.

  Mais il n’aurait voulu, pour rien au monde, que Quinn s’en aperçoive. Il parlait d’une voix amicale, peut-être par déformation professionnelle. »

Extrait de : I. Asimov. « Le livre d’or de la science fiction. »

La voie martienne par I. Asimov

Fiche de La voie martienne

Titre : La voie martienne et autres nouvelles
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1955
Traduction : I. Tate
Editeur : J’ai lu

Sommaire de La voie martienne :

  • La voie martienne
  • Ah ! Jeunesse …
  • Les profondeurs
  • L’attrape-nigaud

Première page de La voie martienne

« Depuis le seuil du petit couloir qui reliait les deux uniques cabines situées à l’avant du vaisseau, Mario Estéban Rioz observait d’un œil excédé Ted Long qui s’appliquait à mettre au point la vidéo. Long tourna le cadran dans le sens des aiguilles d’une montre, puis dans l’autre sens. L’image était toujours aussi mauvaise.
Elle le resterait, Rioz le savait bien. Ils étaient trop éloignés de la Terre et mal placés par rapport au Soleil. Mais on ne pouvait pas demander à Long d’être au courant. Rioz s’attarda sur le seuil, la tête inclinée pour éviter le linteau, le corps de biais, coincé dans l’étroite ouverture. Puis, tel un bouchon jaillissant d’une bouteille, il se propulsa dans la cuisine.
— Vous cherchez quoi, au juste ?
— Hilder. J’essaie de l’avoir.
Rioz se cala le postérieur sur le coin d’une tablette et prit le berlingot de lait posé sur l’étagère supérieure. Sous la pression de ses doigts, la pointe se souleva. Doucement, il le fit tournoyer en attendant qu’il tiédisse. »

Extrait de : I. Asimov. « La Voie Martienne et autres nouvelles. »

La fin de l’éternité par I. Asimov

Fiche de La fin de l’éternité

Titre : La fin de l’éternité
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1955
Traduction : C. Carme, L. Ligny
Editeur : Gallimard

Première page de La fin de l’éternité

« Andrew Harlan entra dans la cabine. Elle avait une forme rigoureusement circulaire et elle s’encastrait parfaitement dans un puits vertical composé de baguettes largement espacées qui luisaient dans un invisible brouillard à six pieds au-dessus de la tête d’Harlan. Il régla le système de commande et appuya sur le levier de départ qui fonctionna sans à-coups.
La cabine ne bougea pas.
Harlan ne s’attendait pas à ce qu’elle bougeât, il ne s’attendait à aucun mouvement ; ni vers le haut ni vers le bas, ni vers la gauche ni vers la droite, ni en avant ni en arrière. Et pourtant les espaces entre les baguettes s’étaient fondus en un néant gris qui était solide au toucher, bien que tout à fait immatériel. Il y avait la petite crispation stomacale, le léger vertige (peut-être tout subjectif), qui lui disaient que tout ce que la cabine contenait, y compris lui-même, se précipitait en avant à travers l’Éternité.
Il avait pris place dans la cabine au 575e siècle, base d’opérations qui lui avait été assignée deux ans  »

Extrait de : I. Asimov. « La fin de l’éternité. »

L’invité du ciel par I. Asimov

Fiche de L’invité du ciel

Titre : L’invité du ciel
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1975
Traduction : S. de Vogelas
Editeur : Gallimard

Première page de L’invité du ciel

« Jonathan se demandait à quoi pouvait bien ressembler cette nouvelle planète.
Elle s’appelait Anderson 2 et c’était la dernière planète conquise par des êtres humains. Ils s’étaient établis sur une petite parcelle de territoire qu’ils transformaient en terres verdoyantes en y cultivant des plantes venues directement de la Terre.
Tout laissait croire que Jonathan et sa mère y passeraient les fêtes de Noël. De toute façon, ils n’avaient pas le choix : Mme Derodin était en effet inspectrice planétaire. Son rôle consistait à décider si certaines planètes convenaient ou pas à la vie humaine. Elle était donc amenée à se déplacer souvent dans les différentes galaxies.
Jonathan aurait dû embarquer pour la Terre avec sa mère pour rejoindre M. Derodin, ingénieur des Mines, qui les y attendait. »

Extrait de : I. Asimov. « L’invité du ciel. »

L’homme bicentenaire par I. Asimov

Fiche de L’homme bicentenaire

Titre : L’homme bicentenaire
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1976
Traduction : M. Renault
Editeur : Gallimard

Sommaire de L’homme bicentenaire :

  • La fleur de la jeunesse
  • Intuition féminine
  • Trombes d’eau
  • Pour que tu t’y intéresses
  • Etranger au paradis
  • La vie et les oeuvres de Multivac
  • Le triage
  • L’homme bicentenaire
  • « Marching in »
  • Démodé
  • L’incident du tricentenaire
  • La naissance d’un notion

Première page d’Intuition féminine

« Pour la première fois dans l’histoire de la société U.S. Robots et Hommes mécaniques, un robot avait été détruit par accident sur la Terre elle-même.
Nul n’était à blâmer. Le véhicule aérien avait été détruit en vol et une commission d’enquête incrédule hésitait à annoncer qu’il avait été victime d’une météorite. Rien d’autre n’aurait pu être assez rapide pour devancer les systèmes automatiques de détection : rien d’autre n’aurait pu faire de tels dégâts, sauf une charge nucléaire, ce qui était hors de question.
Si l’on ajoute à cela l’observation d’un éclair dans la nuit juste avant l’explosion du véhicule – par l’observatoire de Flagstaff, pas par un amateur – et la découverte d’un morceau de fer de bonne taille, d’origine manifestement météoritique, incrusté depuis peu dans le sol à un kilomètre de l’accident, quelle autre conclusion pouvait-on tirer ? »

Extrait de : I. Asimov. « L’homme bicentenaire. »

L’avenir commence demain par I. Asimov

Fiche de L’avenir commence demain

Titre : L’avenir commence demain
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1959
Traduction : B. Martin
Editeur : Pocket

Sommaire de L’avenir commence demain :

  • C’est si facile, voyez-vous
  • Tous les ennuis du monde
  • Profession
  • Sept fois neuf …
  • La nuit et la mort
  • Je suis à Port-Mars sans Hilda
  • Les tendres vautours
  • Avec un s
  • L’ultime question
  • L’affreux petit garçon
  • Notifications de rejet

Première page de C’est si facile, voyez-vous

« Oh, docteur A…
Oh, docteur A…
Il est une chose (ne partez pas déjà !)
Que j’aimerais savoir de vous.
Mais plutôt mourir que de vous
Déranger ou importuner.
Toutefois le fait est
Qu’en mon esprit
Surgit
La majeure question qui se pose aujourd’hui.
 
Ne vous offensez point car ce n’est dérision,
Aussi voudrez-vous bien répondre sans façon
Rejetant toutes vos craintes et précautions,
Me dire le secret de vos vastes visions !
D’où diable tirez-vous
Vos mondes impossibles
Et surtout fous-fous-fous ? »

Extrait de : I. Asimov. « L’Avenir commence demain. »

Histoires mystérieuses par I. Asimov

Fiche d’Histoires mystérieuses

Titre : Histoires mystérieuses
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1968
Traduction : M. Deutsch
Editeur : Gallimard

Sommaire d’Histoires mystérieuses :

  • Chante-cloche
  • La pierre parlante
  • Le patronyme
  • La cane aux oeufs d’or
  • Cache-cash
  • A Port Mars sans Hilda
  • Au large de Vesta
  • Anniversaire
  • Mortelle est la nuit
  • La poussière qui tue
  • Carnet noir
  • La bonne étoile
  • La clef
  • La boule de billard

Première page de Chante-Cloche :

« Louis Peyton ne fit jamais publiquement allusion aux méthodes qu’il avait utilisées pour mystifier la police terrienne à une douzaine de reprises, à coups d’astuce et de bluff, en échappant chaque fois à la curiosité de la psychosonde. Il aurait été bien malavisé d’être aussi bavard mais, dans ses moments d’euphorie, il caressait l’idée de rédiger un testament (à n’ouvrir qu’après sa mort) à la lecture duquel il apparaîtrait clairement que toutes ses victoires étaient dues, non à la chance, mais à son habileté.
Dans ce testament, il écrirait : « Le criminel qui cherche à dissimuler son crime laisse inévitablement l’empreinte de sa personnalité dans une telle tentative. Il est donc préférable d’utiliser les données concrètes existantes et d’agir en fonction de celles-ci. »
C’est en appliquant cette règle d’or que Louis Peyton prépara l’assassinat d’Albert Cornwell.
Ce dernier, fourgue à la petite semaine, se rendit chez Grinell, le restaurant de Peyton, pour prendre contact avec lui. Son complet bleu avait un brillant  »

Extrait de : I. Asimov. « Histoires Mystérieuses. »

Civilisations extra terrestres par I. Asimov

Fiche de Civilisations extra terrestres

Titre : Civilisations extra terrestres
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1979
Traduction : C. Allègre
Editeur :L’étincelle

Première page de Civilisations extra terrestres

« LA TERRE

SOMMES-NOUS SEULS DANS L’UNIVERS ? Les êtres humains sont-ils seuls à avoir des yeux qui fouillent les profondeurs de l’Univers ? Sont-ils les seuls inventeurs d’appareils qui soient des extensions de leurs sens ? Sont-ils les seuls êtres doués d’un esprit qui s’efforce de comprendre et d’interpréter ce qu’il voit et ce qu’il sent ?

Il est fort probable que nous ne sommes pas seuls, qu’il y a d’autres esprits qui cherchent, qui veulent savoir, et qui le font peut-être avec plus d’efficacité que nous.

Un bon nombre d’astronomes y croient, et j’y crois aussi.

Nous ne savons pas où se trouvent ces esprits, mais ils sont quelque part. Nous ne savons pas ce qu’ils font, mais ils sont très actifs. Nous ne savons pas à quoi ils ressemblent, mais ils sont intelligents.

S’ils sont quelque part dans le cosmos, vont-ils nous trouver ? Ou bien nous ont-ils déjà trouvés ?

S’ils ne nous ont pas encore trouvés, pouvons-nous, nous, les trouver ? Devrions-nous les chercher ? Est-ce sans danger ?

Telles sont les questions qui se posent et auxquelles les astronomes tentent de répondre. »

Extrait de : I. Asimov. « Civilisations extra terrestres. »