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Oeuvres complètes 2 par F. Carsac

Fiche d’Oeuvres complètes 2

Titre : Oeuvres complètes 2 (Tome 2 sur 2 – Oeuvres complètes)
Auteur : F. Carsac
Date de parution : 1997
Editeur : Lefrancq

Sommaire d’Oeuvres complètes 2

  • Terre en fuite
  • Pour patrie l’espace
  • Dans les montagnes du destin
  • Les mains propres
  • La vermine du lion
  • Taches de rouilles
  • Hachures
  • Genèse
  • L’homme qui parlait aux martiens
  • Sables morts
  • La revanche des martiens
  • Quelle aubaine pour un anthropologue !
  • Le baiser de la vie
  • Les pauvres gens
  • Premier empire
  • La voix du loup
  • Une fenêtre sur le passé
  • L’ancêtre
  • Le dieu qui vient avec le vent
  • Tant on s’ennuie en utopie
  • L’homme qui voulut être dieu
  • Celui qui vint de la grande eau

Première page de Terre en fuite

« L’ÉTRANGE ACCIDENT
 
Je sais bien que personne ne croira ce que je vais écrire. Et pourtant nul autre que moi n’est aujourd’hui capable d’apporter quelque lumière sur l’étrange personnalité de Haurk, je veux dire de Paul Dupont, le physicien le plus doué qui ait jamais vécu sur notre planète. Comme on sait, il est mort il y a onze ans, dans un accident de laboratoire, avec sa jeune femme Anne. Par testament, il m’a institué le tuteur de son fils Jean, et a fait de moi son exécuteur, car il était sans famille. Je suis donc en possession de tous ses papiers, de toutes ses notes inédites. Mais hélas, elles ne pourront jamais être utilisées, à moins que ne se révèle un Champollion doublé d’un Einstein. Et j’ai aussi le manuscrit que vous allez lire, écrit, lui, en français.
Je connaissais Paul Dupont depuis sa naissance, pourrait-on dire, car je suis un peu plus âgé que lui, et nous habitions la même maison de la rue Émile Zola à Périgueux, maison démolie depuis. Nos familles étaient amies, et, aussi loin que remontent  »

Extrait de : F. Carsac. « Oeuvres complètes – T2. »

Oeuvres complètes 1 par F. Carsac

Fiche d’Oeuvres complètes 1

Titre : Oeuvres complètes 1 (Tome 1 sur 2 – Oeuvres complètes)
Auteur : F. Carsac
Date de publication : 1995
Editeur : Lefrancq

Sommaire d’Oeuvres complètes 1

  • Les robinsons du cosmos
  • Ceux de nulle part
  • Ce monde est nôtre
  • Sur un monde stérile

Première page de Les robinsons du cosmos

« LES SIGNES PRÉCURSEURS
 
Qui je suis, d’abord. Pour vous, mes descendants immédiats, les précisions sont inutiles. Mais bientôt vos enfants, puis les enfants de vos enfants oublieront même que j’ai un jour existé. Combien peu de chose je sais sur mon propre grand-père !
Ce mois de juillet 1985, j’achevais ma première année comme assistant au laboratoire de Géologie de la Faculté des sciences de Bordeaux, une ville de la Terre. J’avais alors vingt-trois ans, et, sans être beau, j’étais un jeune homme bien planté. Si ma taille, réduite par l’âge, fait piètre figure dans ce monde de jeunes géants, sur Terre mes 1 m 83 et ma carrure en imposaient. Pour vous, 1 m 83 n’est qu’une taille moyenne ! Si vous voulez connaître mon aspect, regardez mon premier petit-fils Jean. Comme lui, j’étais brun, avec un grand nez, de grandes mains et des yeux verts.
J’avais été très heureux de ma nomination. Je revenais ainsi dans le même laboratoire où j’avais, quelques années avant, dessiné mes premiers fossiles. Je m’amusais désormais des erreurs que com- »

Extrait de : F. Carsac. « Oeuvres complètes – T1. »

Terre en fuite par F. Carsac

Fiche de Terre en fuite

Titre : Terre en fuite
Auteur : F. Carsac
Date de parution : 1988
Editeur : NEO

Première page de Terre en fuite

« L’ÉTRANGE ACCIDENT

 Je sais bien que personne ne croira ce que je vais écrire. Et pourtant nul autre que moi n’est aujourd’hui capable d’apporter quelque lumière sur l’étrange personnalité de Haurk, je veux dire de Paul Dupont, le physicien le plus doué qui ait jamais vécu sur notre planète. Comme on sait, il est mort il y a onze ans, dans un accident de laboratoire, avec sa jeune femme Anne. Par testament, il m’a institué le tuteur de son fils Jean, et a fait de moi son exécuteur, car il était sans famille. Je suis donc en possession de tous ses papiers, de toutes ses notes inédites. Mais hélas, elles ne pourront jamais être utilisées, à moins que ne se révèle un Champollion doublé d’un Einstein. Et j’ai aussi le manuscrit que vous allez lire, écrit, lui, en français.
Je connaissais Paul Dupont depuis sa naissance, pourrait-on dire, car je suis un peu plus âgé que lui, et nous habitions la même maison de la rue Émile  »

Extrait de : F. Carsac. « Terre en fuite. »

Pour patrie l’espace par F. Carsac

Fiche de Pour patrie l’espace

Titre : Pour patrie l’espace
Auteur : F. Carsac
Date de parution : 1979
Editeur : Pocket

Première page de Pour patrie l’espace

« LA GRANDE CHUTE

Tinkar tombait entre les étoiles. Partout, autour de lui, au-dessus de lui, sous lui, l’infini, leurs points lumineux brillaient, impassibles. Il tournoyait en tombant et voyait passer la Voie lactée, comme une zone de feu glacé. L’instant d’un éclair, il entrevoyait le nuage de gaz qui était tout ce qui restait de son astronef. Peu à peu, exécutant les manœuvres apprises à l’école des Cadets, il ralentit son tournoiement, jusqu’au moment où la bande lumineuse de la galaxie sembla seulement basculer, lentement, comme une toupie à bout de course. Alors, il put réfléchir à son sort.
Il était seul, épouvantablement seul, à des milliards de kilomètres de toute vie, humaine ou autre. Son âme était pleine de désespoir, non à cause de la certitude de sa mort, mais de celle d’avoir échoué dans sa mission. Jamais il ne délivrerait son mes- »

Extrait de : F. Carsac. « Pour patrie l’espace. »

La vermine du lion par F. Carsac

Fiche de La vermine du lion

Titre : La vermine du lion
Auteur : F. Carsac
Date de parution : 1967
Editeur : Fleuve noir

Première page de La vermine du lion

« PORT-METAL

— Nous sommes arrivés, miss Henderson.
— Inutile de me le dire. Je l’ai bien senti !
Le jeune lieutenant rentra son sourire aimable.
— Ma foi, miss, nous n’avons pu vous assurer le luxe auquel vous êtes sans doute habituée, mais le Sirius est un bon navire, et si un gravitron s’est déréglé au dernier moment, c’est un accident qui peut arriver…
— Même aux plus grands paquebots interstellaires ? Je le sais. Cela veut simplement dire que, même sur les meilleures lignes, il y a des mécaniciens incapables.
L’officier rougit, se figea.
— Bien, miss. Je vais faire enlever vos bagages.
Restée seule, Stella Henderson haussa les épaules. Quelle mouche l’avait piquée, de rabrouer ainsi ce pauvre Hopkins ? Il avait fait de son mieux pour lui rendre agréable cet interminable voyage de quarante jours, de Sean IV jusqu’à cette planète perdue de l’étoile de Van Paepe. Il n’eût tenu qu’à elle, d’ailleurs, que le voyage fût très agréable… pour lui. »

Extrait de : F. Carsac. « La vermine du lion. »

Ce monde est nôtre par F. Carsac

Fiche de Ce monde est nôtre

Titre : Ce monde est nôtre (Tome 2 sur 2 – Ligue des mondes humains)
Auteur : F. Carsac
Date de parution : 1962
Editeur : Gallimard

Première page de Ce monde est nôtre

« PROLOGUE

Heounimeor Khardon, Coordinateur suprême de la Ligue des Terres humaines, avait achevé sa journée. Déjà ses collaborateurs — hommes, sinzus, h’rbens, kaïens, hiss surtout — avaient quitté le palais des Mondes, sur Réssan, la sixième planète d’Ialthar, dans le Premier Univers. Khardon considérait sans déplaisir un vol de deux heures jusqu’à la maison des Sages, où l’attendait son ami Sssefen, le physicien hiss, et la longue partie de Jeu des Étoiles qui suivrait. Tout avait été routine, ce jour là, la fastidieuse routine d’une administration responsable de plus de cinquante mille planètes !
Avec un soupir d’aise, il jeta dans un tiroir quelques papiers, avança la main vers l’interrupteur qui allait couper, jusqu’au lendemain, toutes communications avec son bureau, les déviant vers ses seconds, Arekeion Aklin, le sinzu, ou Essenssinon, le hiss. Mais le destin avait décidé que, ce soir-là, Heounimeor Khardon ne jouerait pas au Jeu des Étoiles.
L’écran s’alluma, et la face verte de sa secrétaire hiss y parut. 
»

Extrait de : F. Carsac. « Ligue des mondes humains – Ce monde est notre. »

Ceux de nulle part – Les robinsons du cosmos par F. Carsac

Fiche de Ceux de nulle part – Les robinsons du cosmos

Titre : Ceux de nulle part (Tome 1 sur 2 – Ligue des mondes humains)
Titre : Les robinsons du cosmos
Auteur : F. Carsac
Date de parution : 1970
Editeur : Opta

Première page de Ceux de nulle part

« Les Visiteurs – PROLOGUE

Je sonnai, ce matin de mars 197. à la porte de mon vieil ami le docteur Clair, ne me doutant certes pas que j’allais bientôt entendre un fantastique et incroyable récit. Je dis « mon vieil ami », bien que nous ayons, lui et moi-même, à peine dépassé la trentaine, car nous nous connaissions depuis l’enfance, et ne nous étions perdus de vue que depuis quatre ans.
La porte fut ouverte – ou plutôt entrouverte – par une vieille femme habillée de noir, comme toutes les vieilles femmes de ce pays. Elle bougonna :
« Si c’est pour une visite, le docteur ne reçoit pas aujourd’hui. Il fait ses « espériences ». »
Excellent médecin, Clair n’exerçait pourtant pas régulièrement. Grâce à une solide fortune il pouvait consacrer presque tout son temps à de délicates  »

Extrait de : F. Carsac. « Ligue des mondes humains – Ceux de nulle part. »

Première page de Les robinsons du cosmos

« Le Cataclysme – LES SIGNES PRÉCURSEURS

Qui je suis, d’abord. Pour vous, mes descendants immédiats, les précisions sont inutiles. Mais bientôt vos enfants, puis les enfants de vos enfants oublieront même que j’ai un jour existé. Combien peu de chose je sais sur mon propre grand-père !
Ce mois de juillet 1985, j’achevais ma première année comme assistant au laboratoire de Géologie de la Faculté des sciences de Bordeaux, une ville de la Terre. J’avais alors vingt-trois ans, et, sans être beau, j’étais un jeune homme bien planté. Si ma taille, réduite par l’âge, fait piètre figure dans ce monde de jeunes géants, sur Terre mes 1 m 83 et ma carrure en imposaient. Pour vous, 1 m 83 n’est qu’une taille moyenne ! Si vous voulez connaître mon aspect, regardez mon premier petit-fils, Jean. Comme lui, j’étais brun, avec un grand nez, de grandes mains et des yeux verts. »

Extrait de : F. Carsac. « Les robinsons du Cosmos. »

Francis Carsac

Présentation de Francis Carsac :

Francis Carsac, de son vrai nom François Bordes, était un écrivain français de science-fiction et de fantasy, né en 1919 à Bordeaux et décédé en 1998 à Paris. Il a commencé sa carrière d’écrivain en écrivant des nouvelles de science-fiction dans les années 1950, avant de passer aux romans dans les années 1960.

Carsac a écrit plus d’une quarantaine de romans, dont certains ont été traduits en anglais, en allemand et en espagnol. Il est connu pour ses récits d’aventures dans des mondes imaginaires, tels que « L’Empire des étoiles » (1965) ou « La Planète des tempêtes » (1962).

Il a également écrit des romans d’anticipation, comme « Les Cavaliers de la Terre perdue » (1965), qui ont été populaires auprès des lecteurs français de science-fiction dans les années 1960 et 1970. Ses histoires se caractérisent souvent par une exploration de thèmes tels que la survie, la liberté et la survie de l’humanité face à des menaces extérieures.

Carsac a remporté le prix Apollo en 1973 pour son roman « Les Harmoniques de l’Ombre », et a été nommé deux fois pour le Grand Prix de la Science-Fiction française en 1973 et 1974. Il a également écrit des scénarios pour la télévision, dont certains ont été diffusés sur la chaîne française Antenne 2.

Francis Carsac était un écrivain populaire de la science-fiction française et a inspiré de nombreux écrivains de science-fiction français de la génération suivante.

Livres de Francis Carsac :

Ligue des mondes humains :

La vermine du lion (1967)
Les robinsons du cosmos (1970)
Pour patrie l’espace (1979)
Terre en fuite (1988)

Oeuvres complètes 1 (1995)
Oeuvres complètes 2 (1997)

Pour en savoir plus sur Francis Carsac :

La page Wikipédia sur F. Carsac
La page Noosfere sur F. Carsac
La page isfdb de F. Carsac