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Bateaux ivres au fil du temps par J. Chambon

Fiche de Bateaux ivres au fil du temps

Titre : Bateaux ivres au fil du temps
Auteur : J. Chambon
Date de parution : 1978
Traduction : J. Chambon
Editeur : Casterman

Sommaire de Bateaux ivres au fil du temps

  • Un jour le roi dans l’eau d’argent … par M. I. Ricketts
  • Café des artistes par B. N. Malzberg
  • L’échappée Belle, S. A. par K. Reed
  • (Moi + n) (Moi – n) par R. Silverberg
  • Si c’est là Winnetka, tu dois être Judy par F. M. Busby
  • Une vie toute tracée par F. M. Busby
  • Laborieuses chrysalides que nos souvenirs par J. Shirley
  • Jeffty, cinq ans par H. Ellison
  • La grande Bamboche par J. Vance
  • Le plus courte histoire de science-fiction jamais contée par R. Deeley

Première page de Un jour le roi dans l’eau d’argent …

« Il y a des gens dont vous savez au premier coup d’œil qu’ils ne font pas partie du tas. Cela tient à ce quelque chose d’intangible, à cette aura propre aux hommes de caractère, à ce je ne sais quoi qui distingue les « chefs nés » et les « meneurs » du reste d’entre nous. Tel était Charles Bamfield-Taylor. La première fois où je le vis, je sus d’instinct qu’il était immensément riche – bien que je n’eusse alors pas la moindre idée de son identité – car il était indubitablement pourvu de cette « aura propre aux hommes de caractère ». Il y avait toutefois en lui quelque chose qui disait que sa vie n’était pas ce qu’elle aurait dû être. Avant même qu’il m’eût adressé la parole, j’étais convaincu que ce crâne angulaire qui le caractérisait était le siège d’une espèce de conflit, l’esprit de l’aristocrate bien élevé se trouvant pour la première fois de son existence en lutte avec quelque mauvais instinct – et l’instinct, selon toute apparence, était en train de l’emporter.
Ce matin-là j’étais assis sur le pont bien chaud de mon bateau, occupé à astiquer les rambardes, le regard fixé sur l’Océan du Temps qui s’étendait »

Extrait de : J. Chambon. « Bateaux ivres au fil du temps. »

Après nous le délire par J. Chambon

Fiche de Après nous le délire

Titre : Après nous le délire
Auteur : J. Chambon
Date de parution : 1977
Traduction : J. Chambon
Editeur : Casterman

Sommaire de Après nous le délire

  • Dorg par R. A. Lafferty
  • Monsieur Mic-Mac par R. Rocklynne
  • Winston par K. Reed
  • Parle-moi de toi par F. M. Busby
  • Little Boy-Bis par B. W. Aldiss
  • Chassé-croisé dans le monde du Mardi par P. J. Farmer
  • Des mondes en cascades par R. Silverberg
  • New Orleans-sur-New York par G. A. Effinger
  • Nom (en capitales d’imprimerie) par J. T. Sladek
  • Cantaloups et Kangourous par D. R. Caro
  • Adieu Ganymède par B. N. Malzberg
  • La dérègle du jeu par D. Gerrold

Première page de Dorg

« Je ne comprends vraiment pas comment vous pouvez attendre une solution au problème de la faim dans le monde d’un dessinateur humoristique complètement dingue et d’un psychologue à moitié dingue, » éclata le charmant petit pot à tabac du nom d’Annalouise Krug. (Annalouise était la représentante de la Jeunesse Sans Distinction d’Âge.) « C’est le genre d’andouillerie sans imagination dont nous ont toujours gratifiés les vieux, » poursuivit-elle. (Chaque fois que deux ou trois personnes se réunissaient quelque part pour mettre au point un plan d’action, un représentant de la Jeunesse Sans Distinction d’Âge devait être présent ; c’était la loi.) « Ce qu’il nous faut, ce sont des idées originales, du sang nouveau. Pas les tristes radotages de quelques vieilles barbes, » décida-t-elle.

« Vous êtes pourtant la plus âgée des personnes présentes, Annalouise, » répliqua Adrian Durchbruch, le Grand Patron du Centre de Recherche Écologique talonné par la nécessité. »

Extrait de : J. Chambon. « Après nous le délire. »

Jacques Chambon

Présentation de Jacques Chambon :

Jacques Chambon était un écrivain français, né le 10 mars 1942 à Paris et décédé le 22 juillet 2003. Il était connu pour sa contribution à la littérature de science-fiction et de fantastique.

Chambon a commencé sa carrière d’écrivain dans les années 1970 et a publié plusieurs romans et nouvelles au fil des années. Son travail était caractérisé par son imagination débordante, sa prose fluide et sa capacité à créer des mondes fascinants.

Il a exploré divers sous-genres de la science-fiction et du fantastique, notamment la dystopie, les voyages dans le temps et les mondes parallèles. Ses récits étaient souvent empreints d’une ambiance sombre et mystérieuse, captivant les lecteurs avec des intrigues complexes et des personnages intrigants.

En plus de son travail d’écrivain, Chambon était également traducteur, apportant au public francophone des œuvres d’auteurs étrangers renommés dans le domaine de la science-fiction.

Malheureusement, Jacques Chambon est décédé en 2003, laissant derrière lui un héritage littéraire apprécié par les amateurs de science-fiction et de fantastique. Son travail continue d’être lu et apprécié, et il est reconnu comme l’un des écrivains français marquants dans ces genres littéraires.

Livres de Jacques Chambon :

Après nous le délire (1977)
Bateaux ivres au fil du temps (1978)
Dans la cité du futur (1979)
Destination 3001 (2000)
Eros au futur (1977)

Pour en savoir plus sur Jacques Chambon :

La page Wikipédia de J. Chambon
La page Noosfere de J. Chambon
La page isfdb de J. Chambon

Théâtre de la cruauté par T. Pratchett

Fiche de Théâtre de la cruauté

Titre : Théâtre de la cruauté (Tome 7 sur 7 – Nouvelles du Disque-monde)
Auteur : T. Pratchett
Date de parution : 1993
Traduction : S. Chambon
Editeur :

Première page de Théâtre de la cruauté

« C’était une belle journée d’été, du genre à rendre un homme heureux d’être en vie. Et il ne faisait guère de doute qu’être en vie aurait rendu cet homme heureux. Il était, en fait, mort. Il aurait été difficile d’être plus mort que lui à moins d’avoir suivi un entraînement spécial.

« Eh bien, eh bien, eh bien, dit le sergent Côlon (agent du Guet municipal de Nuit d’Ankh-Morpork), en consultant son bloc-notes. Pour le moment nous avons, comme cause du décès : a) coups répétés avec un instrument contondant, b) de nombreuses coupures qui ressemblent à celles infligées par ce tesson de bouteille de vin, et c) morsures multiples par un animal sauvage. On fait quoi, maintenant, Chicard ? »

Extrait de : T. Pratchett. « Nouvelles du Disque-Monde – Théâtre de la cruauté. »

La Mort et ce qui vient après par T. Pratchett

Fiche de La Mort et ce qui vient après

Titre : La Mort et ce qui vient après (Tome 3 sur 7 – Nouvelles du Disque-monde)
Auteur : T. Pratchett
Date de parution : 2002
Traduction : S. Chambon
Editeur :

Première page de La Mort et ce qui vient après

« Quand la Mort rencontra le philosophe, ce dernier, d’un air plutôt excité, lui dit : « vous êtes conscient, j’espère, de ce que je suis maintenant à la fois mort et non-mort ? »

La Mort soupira. Oh non, un de ceux-là, pensa-t-il. Encore des quanta. Il avait horreur de s’occuper des philosophes. Ils essayaient toujours de s’en sortir.

« Vous voyez, dit le philosophe alors que la Mort, immobile, regardait le sable de sa vie s’écouler dans le sablier, tout est fait de minuscules particules, qui ont une étrange propriété : elles sont en plusieurs endroits en même temps. Mais les choses, qui pourtant sont faites de ces mêmes minuscules particules, ont plutôt tendance à rester en un seul endroit à la fois, ce qui semble incorrect eut égard de la théorie quantique. Je peux continuer ? »

Extrait de : T. Pratchett. « Nouvelles du Disque-Monde – La Mort, et ce qui Vient Après. »

Chroniques martiennes par R. Bradbury

Fiche de Chroniques martiennes

Titre : Chroniques martiennes
Auteur : R. Bradbury
Date de parution : 1950
Traduction : J. Chambon, H. Robillot
Editeur : Gallimard

Première page de Chroniques martiennes

« JANVIER 2030 – L’été de la fusée


À un moment donné c’était l’hiver en Ohio, avec ses portes fermées, ses fenêtres verrouillées, ses vitres masquées de givre, ses toits frangés de stalactites, les enfants qui skiaient sur les pentes, les ménagères engoncées dans leurs fourrures qui, tels de grands ours noirs, avançaient pesamment dans les rues verglacées.
Puis une longue vague de chaleur balaya la petite ville. Un raz de marée d’air brûlant ; comme si on avait laissé ouvert un four de boulanger. La vibration de fournaise passa sur les pavillons, les buissons, les enfants. Les glaçons se détachèrent, se brisèrent, se mirent à fondre. Portes et fenêtres s’ouvrirent à la volée. »

Extrait de : R. Bradbury. « Les chroniques martiennes. »

A l’ouest d’octobre par R. Bradbury

Fiche d’A l’ouest d’octobre

Titre : A l’ouest d’octobre
Auteur : R. Bradbury
Date de parution : 1988
Traduction : A. Dorémieux, J. Chambon
Editeur : Denoël

Sommaire d’A l’ouest d’octobre

  • A l’ouest d’octobre
  • Le convecteur Toynbee
  • La trappe
  • Le voyageur de l’Orient-Express
  • Une nuit dans la vie
  • Le dernier cirque
  • L’histoire d’amour de Laurel et Hardy
  • Tu te demandes sans doute ce qu’on fait ici ? …
  • Adieu, Lafayette
  • Banshee
  • J’ai fait un voeu
  • Un coup pour Sa Seigneurie, et un coup pour la route !
  • A minuit, au mois de juin
  • Bénissez-moi, mon père, parce que j’ai péché
  • Exécution !
  • Un soupçon de mauvaise humeur
  • Le partage
  • Venez, et amenez Constance !
  • Junior
  • La pierre tombale
  • La bête de l’escalier
  • L’authentique momie égyptienne faite maison du colonel Stonesteel

Première page d’A l’ouest d’octobre

« Les quatre cousins, Tom, William, Philip et John, étaient venus rendre visite à la Famille à la fin de l’été. Comme il n’y avait pas de place dans la grande vieille maison, on les avait relégués sur de petits lits de camp dans la grange, qui brûla peu après.
Il faut dire que la Famille n’était pas une famille ordinaire. Chacun de ses membres était encore plus extraordinaire que le précédent.
Indiquer que la plupart d’entre eux dormaient le jour et exerçaient d’étranges activités la nuit ne nous avancerait en rien.
Remarquer que certains d’entre eux pouvaient lire dans les pensées et d’autres voler avec les éclairs pour toucher terre avec les feuilles serait une litote.
Ajouter que certains ne se reflétaient pas dans les miroirs tandis que d’autres pouvaient se rencontrer sous une multitude de formes, tailles et textures  »

Extrait de : R. Bradbury. « À l’ouest d octobre. »

Trips par R. Silverberg

Fiche de Trips

Titre : Trips
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1976
Traduction : J. Chambon
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Trips

  • Traverser la ville
  • Ce qu’il y avait dans le journal de ce matin
  • Une mer de visages
  • Schwartz et les galaxies
  • Trips
  • Un personnage en quête de corps
  • Les jeux du Capricorne
  • Partir

Première page de Traverser la ville

« Le premier jour de l’été, ma femme-du-mois, Silena Ruiz, a trouvé le moyen de barboter le programme directeur de notre district au centre informatique de Fort Ganfield et de disparaître avec. Un garde du fort a avoué qu’elle était parvenue à entrer en lui faisant du charme et qu’elle l’avait drogué. Certains affirment qu’elle est maintenant à Conning Town ; d’autres ont entendu dire qu’elle avait été vue à Morton Court ; d’autres encore prétendent qu’elle a gagné le Mill. À mon avis, peu importe où elle est partie. Ce qui importe, c’est que nous n’avons plus notre programme. Voilà onze jours que nous vivons sans, et les choses commencent à se gâter sérieusement. La chaleur est abominable, mais il faut que nous branchions chaque thermostat sur la commande manuelle avant de pouvoir nous servir de notre système de refroidissement je crois bien que nous serons cuits avant d’en avoir terminé. »

Extrait de : R. Silverberg. « TRIPS. »

Roma aeterna par R. Silverberg

Fiche de Roma aeterna

Titre : Roma aeterna
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 2003
Traduction : J.-M. Chambon
Editeur : Le livre de poche

Première page de Roma aeterna

« 1203 A. U. C. : Prologue

L’historien Lentulus Aufidius, qui s’était donné pour tâche d’écrire la biographie définitive de l’empereur Titus Gallius, en était à sa troisième année de recherches dans les archives impériales de la bibliothèque du Palatin. Tous les matins, six jours par semaine, il quittait le logement qu’il occupait près du Forum pour faire l’ascension de la colline, présentait ses papiers au gardien des archives et se lançait dans son exploration quotidienne des vastes armoires contenant les rouleaux qui avaient trait au règne de Titus Gallius.
C’était un travail énorme. Titus Gallius qui était monté sur le trône à la mort de Caracalla, l’empereur fou, avait régné sur Rome de 970 à 994, assez de temps pour réorganiser un gouvernement que son prédécesseur avait laissé dans le plus complet désordre. »

Extrait de : R. Silverberg. « Roma Aeterna. »

Né avec les morts par R. Silverberg

Fiche de Né avec les morts

Titre : Né avec les morts
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 2006
Traduction : J. Chambon, A. Dorémieux, C. Fargeot, J.-P. Pugi
Editeur : Gallimard

Sommaire de Né avec les morts

  • La vallée hors du temps
  • Partir
  • Thomas le proclamateur
  • Né avec les morts

Première page de La vallée hors du temps

« Sam Thornhill n’avait jamais trouvé la Vallée aussi belle. Des nuages laiteux partis à la dérive s’étaient immobilisés au-dessus des deux pics vertigineux de roche purpurine qui la délimitaient et en condamnaient l’accès. Les soleils brillaient dans le ciel, l’un rouge clair et démesuré et l’autre plus lointain d’un bleu très soutenu ; et leurs rayons s’interpénétraient pour nimber d’un halo violine les arbres, les halliers et le fleuve dont les flots s’éloignaient rapidement en direction de la barrière.
La matinée tirait à sa fin et tout était ici parfait. Thornhill, une silhouette râblée en pourpoint et tunique de tissatin bleu nuit rehaussée de garnitures orangées, ressentait une vive satisfaction. Il s’intéressait à la jeune femme et à l’homme qui gravissaient le chemin tortueux en se demandant qui étaient ces intrus et ce qu’ils lui voulaient. »

Extrait de : R. Silverberg. « Né avec les morts. »