Étiquette : Clancier-Guénaud
Rendez-vous avec un tigre par F. Brown
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Fiche de Rendez-vous avec un tigre
Titre : Rendez-vous avec un tigre
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1952
Traduction : G. de Chergé
Editeur : Clancier – Guénaud
Première page de Rendez-vous avec un tigre
« Il régnait une telle chaleur dans la salle de rédaction du Herald qu’on aurait presque pu y faire cuire un gâteau. Pourtant, d’après la grosse pendule murale, il n’était que dix heures et demie. Dix heures et demie du matin en ce samedi de juillet, mon dernier jour de travail avant une semaine de vacances.
Quelque part au-dessus de ma tête, une mouche faisait un raffut de tous les diables. Son bourdonnement parvenait, me semblait-il, à couvrir le crépitement sporadique des machines à écrire. Je levai les yeux et localisai l’insecte, un énorme taon décrivant de larges cercles au plafond.
Mon col me serrait ; je le déboutonnai. Maudit taon, maugréai-je à part moi, ignores-tu donc qu’il n’y a pas de chevaux à piquer dans les locaux d’un journal ? »
Extrait de : F. Brown. « Rendez-vous avec un tigre. »
Mort d’un vampire par F. Brown
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Fiche de Mort d’un vampire
Titre : Mort d’un vampire
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1988
Traduction : S. Bourgoin
Editeur : Clancier – Guénaud
Sommaire de Mort d’un vampire
- Rouge comme l’enfer
- Mort d’un vampire
- Meurtres chez les monstres
Première page de Rouge comme l’enfer
« Seule la douleur existait : des vagues agonisantes de douleur pourpre que je tentai de combattre avant d’ouvrir les yeux. Puis le rouge vira au blanc. Mais la douleur restait présente. Le blanc était celui des murs, du plafond, des draps et de l’uniforme de l’homme au visage pâle.
Je glissai à nouveau dans le rouge et dus lutter pour refaire surface. Les murs blancs étaient toujours là, ainsi que l’homme en blanc, mais il avait un compagnon, cette fois-ci, qui s’était assis à côté du lit où j’étais allongé.
On aurait dit que son visage était taillé dans un granit ; il portait un costume de serge bleue et son chapeau reposait à l’arrière de son crâne.
— Tu vas parler, déclara-t-il.
L’homme en blanc lui répondit :
— Il n’a peut-être pas encore tout à fait retrouvé connai… »
Extrait de : F. Brown. « Mort d’un Vampire. »
Crime à Chicago par F. Brown
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Fiche de Crime à Chicago
Titre : Crime à Chicago (Tome 1 sur 7 – Ed et Am Hunter)
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1947
Traduction : R. Saint-Prix
Editeur : Clancier-Guénaud
Première page de Crime à Chicago
« Dans mon rêve, je passais la main à travers la vitre d’un bric-à-brac, celui de North Clark Street et j’essayais de palper un trombone d’argent. Les autres objets, je ne les voyais pas distinctement.
Un chant me fit tourner la tête, arrêter mon geste : c’était Gardie qui chantait, tout en sautant à la corde. Comme elle faisait encore avant de commencer ses études secondaires, c’est-à-dire l’année dernière. Maintenant, elle se poudrait, mettait du rouge à lèvres, ne pensait plus qu’aux garçons. Âgée de quinze ans à peine, elle était ma cadette de trois ans et demi. Toute fardée, dans mon rêve, elle sautait à la corde et chantait à pleine voix : « Un, deux trois, O’Leary ; quatre, cinq, six, O’Leary ; sept, huit… »
Je m’éveillais progressivement. C’est drôle, quand on est comme ça, un peu ceci, un peu cela. Le vrombissement du métro aérien fait presque »
Extrait de : F. Brown. « Ed et Am Hunter – Crime à Chicago. »
Contretemps par Jack Finney
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Fiche de Contretemps
Titre : Contretemps
Auteur : Jack Finney
Date de parution : 1986
Traduction : J. Verain
Editeur : Clancier-Guénaud
Sommaire de Contretemps :
- Un printemps à Galesburg
- Des voisins originaux
- La photo
- Les disparus
- J’ai peur
- Hé ! Regardez-moi !
Première page d’Un printemps à Galesburg
« Je n’avais pas fait l’erreur de chercher à le rencontrer dans sa chambre, à l’hôtel Custer : E. V. Marsh m’aurait certainement précipité dans la cage d’ascenseur. J’attendais donc au salon, en surveillant la caféteria, qu’il en ait terminé avec son petit déjeuner. Il dégustait sa seconde tasse de café quand je l’épinglai à sa table, en arborant mon sourire en coin, insinuateur, à la James Stewart.
Quand il apprit que j’étais journaliste, il essaya d’abord de me congédier :
— Je n’ai rien à vous dire, dit-il en secouant la tête.
C’était un homme corpulent, la cinquantaine, cheveux rares et clairsemés.
— Il n’y a rien à raconter. Je n’ouvrirai aucune usine à Galesburg, c’est tout. Je vais quitter cette ville par le premier train. »
Extrait de : J. Finney. « Contretemps. »
Les cadavres ne meurent jamais par R. Bloch
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Fiche de Les cadavres ne meurent jamais
Titre : Les cadavres ne meurent jamais
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1986
Traduction : J.-P. Gratias, F. Truchaud
Editeur : Clancier-Guénaud
Sommaire de Les cadavres ne meurent jamais
- Les cinq cartes de la mort
- Une question d’identité
- La mare sans fond
- Le sceau du satyre
- Les cadavres ne meurent jamais
Première page de Les cinq cartes de la mort
« La véritable horreur provenait du fait qu’Harry Clinton était un jeune étudiant tout à fait ordinaire. Il arborait une veste de daim minable, dont l’aisselle gauche était usée par le frottement des manuels qu’il portait sous son bras. Il avait l’habitude de siffloter les dernières chansons à la mode et possédait la plupart des derniers enregistrements phonographiques « swings ». Il conduisait une voiture quelconque, et était préoccupé par le prix de l’essence. Il faisait partie de la seconde équipe de basket-ball, il aimait mettre du ketchup sur ses hamburgers, il… oh, ma foi, c’était un étudiant ordinaire, ressemblant à des milliers d’autres. Et pourtant il connaissait la Peur grimaçante.
Harry Clinton suivait les cours de Western Tech depuis deux ans, lorsque le professeur Baim commença ses expériences. Comme les autres étudiants »
Extrait de : R. Bloch. « Les cadavres ne meurent jamais. »
Le démon noir par R. Bloch
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Fiche de Le démon noir
Titre : Le démon noir
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1983
Traduction : F. Truchaud, G. de Chergé, J.-P. Gratias, H. Fagne
Editeur : Clancier-Guénaud
Sommaire de Le démon noir
- Le secret de la tombe
- L’expérience de James Allington
- Le dieu sans visage
- Le démon noir
- La créature de l’horreur
- Le secret de Sebek
- Le sanctuaire du pharaon noir
- Les serviteurs de Satan
- Le dieu des abysses
Première page de Le secret de la tombe
« Le vent mugissait étrangement au-dessus d’une tombe, au cœur de la nuit. La lune, telle une chauve-souris d’or, luisait sur les sépultures anciennes et son œil funeste de nyctalope lorgnait à travers le brouillard blafard. Des terreurs désincarnées étaient peut-être tapies parmi les sépulcres voilés par les cèdres ou se glissaient, invisibles, parmi les cénotaphes recouverts par les ombres. Car cette terre n’était pas consacrée. Mais les tombes abritent souvent d’étranges secrets et il y a des mystères plus noirs que la nuit et plus lépreux que la lune.
J’étais venu à la recherche d’un tel secret, seul et à l’insu de tous, avançant dans la nuit vers le caveau de mes ancêtres. Sorciers et magiciens dans les temps anciens, ils avaient été enterrés en conséquence, à l’écart du lieu de repos des autres hommes, ici dans ce mausolée tombant en ruines, en un lieu oublié, seulement entouré par les tombes de ceux qui avaient été leurs serviteurs. Mais tous ne gisaient sans doute pas là, car il y a ceux qui ne meurent pas. »
Extrait de : R. Bloch. « Le démon noir. »
La nuit de l’éventreur par R. Bloch
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Fiche de La nuit de l’éventreur
Titre : La nuit de l’éventreur
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1988
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Clancier-Guénaud
Première page de La nuit de l’éventreur
« La nuit du 5 août 1888, Eva Sloane sortit du music-hall Paragon et se retrouva en Enfer.
L’Enfer est fuligineux.
C’est ce que Shakespeare avait écrit, voici bien longtemps, mais il aurait pu utiliser les mêmes mots pour décrire Londres.
Sous le voile de fumée noir recouvrant la ville, la lueur des becs de gaz vacillait et flamboyait, tandis que les âmes perdues s’éloignaient lentement dans les rues ténébreuses de l’Inferno.
Des démons demeuraient ici… des terrassiers ivres entrant en titubant dans des assommoirs, des déchards tapis devant des taules sordides, des rupins nippés façon bourgeois rôdant dans les ruelles, à la recherche d’accrocheuses.
Eva se demanda ce que Papa dirait si elle lui racontait tout cela. Un respectable pasteur de campagne ne savait certainement pas qu’un « assommoir » était une brasserie, que des « déchards » étaient des hommes sans travail et sans argent, que »
Extrait de : R. Bloch. « La Nuit de l’Éventreur. »
La crypte de l’horreur par R. Bloch
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Fiche de La crypte de l’horreur
Titre : La crypte de l’horreur
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1987
Traduction : S. Bourgoin
Editeur : Clancier-Guénaud
Sommaire de La crypte de l’horreur
- Le totem maudit
- La crypte de l’horreur
- Le squelette vivant
- La malédiction de la maison
- Le corps et l’esprit
- Le diable et ses pompes
- Tête à tête
- A dire vrai …
- Le savant fou
- La réception
Première page de Le totem maudit
« Arthur Shurm appartenait à cette vaste congrégation des insignifiants qui comprend les conducteurs d’autobus, les serveurs de restaurants, les liftiers, les ouvreurs de cinéma, les portiers d’hôtel et autres serviteurs qui portent l’uniforme de leur profession. Personne ne semble jamais remarquer leur visage ; leur costume témoigne de leur capacité officielle, et le corps qui se trouve à l’intérieur ne laisse jamais la moindre trace dans nos mémoires.
Arthur Shurm était l’un d’eux. Pour être exact, il était gardien de musée. Il n’y a guère de métier aussi peu susceptible de mettre quelqu’un en valeur que celui-ci. Parfois, on peut remarquer un serveur quand il crie sa commande : « Deux œufs sur le plat et un café. » Il est possible de noter le manège d’un portier à la recherche d’un pourboire, ou la servitude pleine de noblesse d’un ouvreur quand il tra- »
Extrait de : R. Bloch. « La crypte de l’horreur. »