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Le dormeur s’éveillera-t-il ? par P. Curval

Fiche de Le dormeur s’éveillera-t-il ?
Titre : Le dormeur s’éveillera-t-il ? (Tome 2 sur 3 – Marcom)
Auteur : P. Curval
Date de parution : 1979
Editeur : Denoël
Première page de Le dormeur s’éveillera-t-il ?
« Moulis avait coutume de dire : « On m’a amputé d’un loup. » Ce n’était pas exact ; il mordait toujours. Et même, le jumeau interne dont il se prétendait excisé apparaissait sous forme de stigmates indélébiles sur son visage, comme un docteur Jekyll dont aucun philtre ne pourrait effacer le jour les traces nocturnes d’un monsieur Hyde. Il avait le poil fourni et raide ; ses cheveux et sa barbe d’un châtain fauve poussaient en touffes drues, taillées à la diable et, quand il ouvrait la bouche, ses canines pointaient méchamment au ras de sa lèvre inférieure ; d’où cette impression de sourire cruel qu’il offrait, même à ceux qui se croyaient ses amis les plus chers.
En fait, il était enragé.
Mais sa rage était contrôlée. Moulis la laissait s’accumuler en lui. De l’électricité dans une batterie. Il pouvait la libérer au moment voulu, sans que cette puissance en réserve entamât sa légendaire sérénité. »
Extrait de : P. Curval. « Marcom – Le dormeur s’eveillera-t-il ?. »
Fantômes et farfafouilles par F. Brown

Fiche de Fantômes et farfafouilles
Titre : Fantômes et farfafouilles
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1961
Traduction : J. Sendy
Editeur : Denoël
Sommaire de Fantômes et farfafouilles
- Vilain
- Abominable
- Rebond
- Cauchemar en gris
- Cauchemar en vert
- Cauchemar en blanc
- Cauchemar en bleu
- Cauchemar en jaune
- Cauchemar en rouge
- Malheureusement
- L’anniversaire de grand-mère
- Voleur de chats
- La maison
- Deuxième chance
- Les grandes découvertes perdues
- Lettre morte
- Hymne de sortie du clergé
- Marotte
- L’anneau de Hans Carvel
- Flotte de vengeance
- La corde enchantée
- Erreur fatale
- Les vies courtes et heureuses d’Eustache Weaver
- Expédition
- Barbe luisante
- Jicets
- Contact
- Mort sur la montagne
- Comme ours en cage
- Pas encore la fin
- Histoire de pêcheur
- Trois petits hiboux
- Faux-fuyants
- L’assassinat en dix leçons faciles
- Sombre interlude
- Entité-piège
- Petit agnelet
- Moi, Flapjack et les martiens
- La bonne blague
- Dessinateur humoristique
- Les farfafouilles
Première page de Vilain
« Cinquante ans durant, Walter Beauregard avait vécu en libidineux accompli et enthousiaste. Maintenant, arrivé à soixante-cinq ans d’âge, il était en danger de perdre ses qualifications et titres pour le renouvellement de sa carte de membre du syndicat des libidineux. En danger de perdre ? À quoi bon tergiverser, il les avait perdus. Depuis trois ans déjà il courait de médecin en médecin, de charlatan en charlatan, de panacée en orviétan. Et tout cela vainement.
C’est alors qu’il se souvint de ses livres de magie et nécromancie ; il avait trouvé de grandes joies à collectionner et à lire ces ouvrages, qui ornaient sa vaste bibliothèque, mais jamais encore il ne les avait pris au sérieux. Jamais encore. Mais qu’avait-il à perdre ?
C’est dans un volume graisseux, malodorant, mais rare, qu’il trouva ce qu’il cherchait. »
Extrait de : F. Brown. « Fantômes et Farfafouilles. »
Sirius par O. Stapledon

Fiche de Sirius
Titre : Sirius
Auteur : O. Stapledon
Date de parution : 1944
Traduction : C. Fournier
Editeur : Denoël
Première page de Sirius
« Plaxy et moi nous nous aimions ; mais avec un certain sentiment de gêne car Plaxy ne parlait jamais volontiers de son passé, et parfois même, s’abritait derrière un écran de réserve et de découragement. Souvent, pourtant, nous étions très heureux ensemble, et j’étais alors persuadé que notre bonheur s’enracinait plus profondément.
Puis survint la maladie qui entraîna la mort de sa mère et je perdis Plaxy de vue. Une ou deux fois, je reçus une lettre d’elle, ne comportant aucune adresse, mais exprimant le souhait que je lui répondisse « Poste restante », tantôt dans un village du nord du Pays de Galles, tantôt dans un autre. Le ton des lettres de Plaxy allait d’une amabilité de pure forme jusqu’à un réel désir de m’avoir à nouveau près d’elle. Elles mentionnaient, en termes mystérieux, un « devoir étrange » qui, disait Plaxy, était en rapport avec les recherches biologiques de son père. »
Extrait de : O. Stapledon. « Sirius. »
Rien qu’un surhomme par O. Stapledon

Fiche de Rien qu’un surhomme
Titre : Rien qu’un surhomme
Auteur : O. Stapledon
Date de parution : 1935
Traduction : A. Audiberti
Editeur : Denoël
Première page de Rien qu’un surhomme
« EN GUISE DE PROLOGUE
Quand je fis part à John de mon intention d’écrire sa biographie, il se mit à rire : « Pauvre cher homme ! dit-il. C’était inévitable. » Le terme de « cher homme », sur les lèvres de John, équivalait souvent à imbécile.
« Bah ! protestai-je, un chat peut regarder un roi. » Il répliqua : « Oui, mais peut-il réellement « voir » le roi ? Peux-tu, minou, me voir réellement ? »
Étrange enfant que celui qui parlait ainsi à un adulte !
John avait raison. Je le connaissais depuis qu’il était bébé et bien qu’étant, en un sens, intime avec lui, je ne savais presque rien du John intérieur, du John réel. Aujourd’hui encore, je sais peu de chose en dehors des événements étonnants de sa carrière. Je sais qu’il ne marcha qu’à six ans. Avant d’avoir atteint dix ans, il avait commis plusieurs cambriolages et tué un agent. À dix-huit ans, alors qu’il avait encore l’air d’un grand enfant, il fonda son absurde Colonie des mers du Sud. »
Extrait de : O. Stapledon. « Rien qu’un surhomme. »
Les derniers hommes à Londres par O. Stapledon

Fiche de Les derniers hommes à Londres
Titre : Les derniers hommes à Londres
Auteur : O. Stapledon
Date de parution : 1932
Traduction : C. Saunier
Editeur : Denoël
Première page de Les derniers hommes à Londres
« Le monde des Derniers Hommes
I. VACANCES SUR NEPTUNE
Quand je suis dans votre monde, à votre époque, je me remémore souvent un certain lieu solitaire de mon propre monde, dans le temps que j’appelle le présent. C’est un petit coin où la terre s’avance dans la mer en un désordre de rochers éclatés, telle une horde de monstres entrant en foule dans l’eau. Des forces souterraines agissant là ont autrefois tordu la croûte de la planète, soulevée en une montagne, mais elle fut immédiatement déchiquetée, fracassée par la gravité, cet implacable djinn de tous les vastes mondes. Il n’en reste rien à présent que ces rochers. Nous n’avons pas de montagnes sur Neptune, et nos océans sont sans vagues. La solide atmosphère tient si serré son manteau humide que les plus violents ouragans même ne peuvent faire naître plus qu’une ride. Un réseau de petits fjords, aux parois et aux fonds brodés d’une vie variée, s’éparpille parmi les rochers. »
Extrait de : O. Stapledon. « Les derniers hommes à Londres. »
Les derniers et les premiers par O. Stapledon

Fiche de Les derniers et les premiers
Titre : Les derniers et les premiers
Auteur : O. Stapledon
Date de parution : 1930
Traduction : C. Saunier
Editeur : Denoël
Première page de Les derniers et les premiers
« L’Europe balkanisée
I. LA GUERRE EUROPÉENNE ET SES SUITES.
Observez à présent votre propre époque de l’histoire telle qu’elle apparaît aux Derniers Hommes.
Longtemps avant que l’esprit humain se fût éveillé à la connaissance claire du monde et de lui-même, il remua dans son sommeil, ouvrit des yeux troublés, et se rendormit. Un de ces moments d’expérience précoce embrasse la lutte des Premiers Hommes pour passer de la sauvagerie à la civilisation. Vous êtes, dans ce moment, à l’instant où l’espèce est à son zénith. C’est à peine si l’on voit progresser cette première culture au-delà de votre époque, et de votre temps déjà la vie mentale de l’humanité montre des signes de déclin. »
Extrait de : O. Stapledon. « Les derniers et les premiers. »
Le ciel est mort par J. W. Campbell

Fiche de Le ciel est mort
Titre : Le ciel est mort
Auteur : J. W. Campbell
Date de parution : 1948
Traduction : A. Glatigny
Editeur : Denoël
Première page de Le ciel est mort
« La bête d’un autre monde
Cela puait dans le baraquement enfoui sous la glace. Il y régnait cette étrange odeur composite particulière aux campements de l’Antarctique. Un relent de sueur humaine se mêlait aux lourdes exhalaisons de la graisse de phoque fondue et à l’odeur de friture brûlée qui flottaient dans l’air. Un parfum de liniment luttait avec la senteur moisie des fourrures imprégnées de neige et de transpiration. Le temps commençait à diluer l’odeur âcre des chiens, une odeur animale mais pas désagréable ; en revanche, un remugle persistant d’huile à machine tranchait sur les effluves de cuir et de cirage à harnais. »
Extrait de : J. W. Campbell. « Le ciel est mort. »
L’intégrale 3 par K. E. Wagner

Fiche de L’intégrale 3
Titre : L’intégrale 3 (Tome 3 sur 3 – Kane)
Auteur : K. E. Wagner
Date de parution : 2003
Traduction : P. Marcel
Editeur : Denoël
Sommaire de L’intégrale 3 :
- Le nid du corbeau
- Réflexions pour l’hiver de mon âme
- La froide lumière
- Mirage
- L’autre
- La touche gothique
- Le soleil de minuit
- Lacunes
- Dans les tréfonds de l’entrepôt Acme
- Tout d’abord, juste un spectre
- Le trésor de Lynortis
- Dans le sillage de la nuit
Première page de L’intégrale 3
« Voici donc le troisième et dernier volume Lunes d’encre de l’intégrale des aventures de Kane – le personnage le plus célèbre de l’écrivain américain Karl Edward Wagner.
Au sommaire, neuf nouvelles (dont sept inédites en français), un poème, une version alternative de « Lynortis », un extrait de roman perdu et un article du créateur sur sa créature.
Puissent ne jamais disparaître les temps de grande aventure ! »
Extrait de : K. E. Wagner. « Kane – L’intégrale 3. »
L’intégrale 2 par K. E. Wagner

Fiche de L’intégrale 2
Titre : L’intégrale 2 (Tome 2 sur 3 – Kane)
Auteur : K. E. Wagner
Date de parution : 2003
Traduction : P. Marcel
Editeur : Denoël
Sommaire de L’intégrale 2 :
- Le château d’Outrenuit
- L’ombre de l’ange de la mort
- Lame de fond
- Deux soleils au couchant
- La muse obscure
- Le dernier chant de Valdèse
- Miséricorde
- Lynortis
Première page de L’intégrale 2
« Voici donc le deuxième et avant-dernier volume Lunes d’encre de l’intégrale des aventures de Kane – le personnage le plus célèbre de l’écrivain américain Karl Edward Wagner.
Au sommaire, un roman, un poème, six nouvelles :
— « Le Château d’outrenuit » (Darkness Weaves), le dernier roman du cycle qui trouve son titre français dans la poésie d’Opyros – poète torturé, au funeste destin, que l’on rencontrera plus loin dans la nouvelle « La muse obscure »
— « L’ombre de l’ange de la mort », le poème
— « Lame de fond », la première des six nouvelles du volume
— « Deux soleils au couchant »
— « La muse obscure »
— « Le dernier chant de Valdèse »
— « Miséricorde »
— « Lynortis »
Le troisième volume bouclera la boucle avec neuf nouvelles (dont sept inédites en français), un poème, un fragment du quatrième roman resté à l’état de projet et une version alternative de « Lynortis : reprise ».
L’édition française de Kane se base (sommaire et texte de référence) sur les deux volumes Night Shade Books : Gods in Darkness, the Complete Novels of Kane (2002) et Midnight Sun, the Complete Stories
of Kane (2003).
Puissent ne jamais disparaître les temps de grande aventure ! »
Extrait de : K. E. Wagner. « Kane – L’intégrale 2. »
L’intégrale 1 par K. E. Wagner

Fiche de L’intégrale 1
Titre : L’intégrale 1 (Tome 1 sur 3 – Kane)
Auteur : K. E. Wagner
Date de parution : 2002
Traduction : P. Marcel
Editeur : Denoël
Sommaire de L’intégrale 1 :
- La pierre de sang
- La croisade des ténèbres
Première page de L’intégrale 1
« Le livre que vous tenez entre les mains est le premier volume de l’édition française des aventures de Kane, barbare, sorcier et érudit à la forte crinière rousse, personnage hommage aux pulps, mais surtout à l’œuvre de Robert E. Howard, le célèbre père de Conan et de Bran Mak Morn, entre autres.
Karl Edward Wagner (1945-1994) a écrit trois romans mettant en scène Kane : La Pierre de sang (Bloodstone, 1975), La Croisade des ténèbres (Dark Crusade, 1976) et Darkness Weaves (1970 pour la version charcutée – Darkness Weaves With Many Shades – et 1978 pour la version intégrale au titre raccourci). Kane apparaît aussi dans quinze nouvelles et deux poèmes.
Au sommaire de ce volume : les deux premiers romans du cycle. Darkness Weaves figurera dans le deuxième tome, en compagnie d’un poème « Death »
« Angel’s Shadow » et de six nouvelles (« Undertow », « Two suns setting », « The Dark
Muse », « Sing a last song of Valdese », « Misericorde », « Lynortis reprise »). Le troisième tome bouclera la boucle avec neuf nouvelles, un poème, un fragment du quatrième roman resté à l’état de projet et une version alternative de « Lynortis reprise ».
L’édition française de Kane (en trois volumes Lunes d’encre) se base (sommaire et textes de référence) sur les deux volumes Night Shade Books : Gods in Darkness, the Complete Novels of Kane (2002) et Midnight Sun, the Complete Stories of Kane (2003).
Préparez-vous à des temps de grande aventure… »
Extrait de : K. E. Wagner. « Kane – L’intégrale 1. »