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Les derniers hommes à Londres par O. Stapledon

Fiche de Les derniers hommes à Londres
Titre : Les derniers hommes à Londres
Auteur : O. Stapledon
Date de parution : 1932
Traduction : C. Saunier
Editeur : Denoël
Première page de Les derniers hommes à Londres
« Le monde des Derniers Hommes
I. VACANCES SUR NEPTUNE
Quand je suis dans votre monde, à votre époque, je me remémore souvent un certain lieu solitaire de mon propre monde, dans le temps que j’appelle le présent. C’est un petit coin où la terre s’avance dans la mer en un désordre de rochers éclatés, telle une horde de monstres entrant en foule dans l’eau. Des forces souterraines agissant là ont autrefois tordu la croûte de la planète, soulevée en une montagne, mais elle fut immédiatement déchiquetée, fracassée par la gravité, cet implacable djinn de tous les vastes mondes. Il n’en reste rien à présent que ces rochers. Nous n’avons pas de montagnes sur Neptune, et nos océans sont sans vagues. La solide atmosphère tient si serré son manteau humide que les plus violents ouragans même ne peuvent faire naître plus qu’une ride. Un réseau de petits fjords, aux parois et aux fonds brodés d’une vie variée, s’éparpille parmi les rochers. »
Extrait de : O. Stapledon. « Les derniers hommes à Londres. »
Les derniers et les premiers par O. Stapledon

Fiche de Les derniers et les premiers
Titre : Les derniers et les premiers
Auteur : O. Stapledon
Date de parution : 1930
Traduction : C. Saunier
Editeur : Denoël
Première page de Les derniers et les premiers
« L’Europe balkanisée
I. LA GUERRE EUROPÉENNE ET SES SUITES.
Observez à présent votre propre époque de l’histoire telle qu’elle apparaît aux Derniers Hommes.
Longtemps avant que l’esprit humain se fût éveillé à la connaissance claire du monde et de lui-même, il remua dans son sommeil, ouvrit des yeux troublés, et se rendormit. Un de ces moments d’expérience précoce embrasse la lutte des Premiers Hommes pour passer de la sauvagerie à la civilisation. Vous êtes, dans ce moment, à l’instant où l’espèce est à son zénith. C’est à peine si l’on voit progresser cette première culture au-delà de votre époque, et de votre temps déjà la vie mentale de l’humanité montre des signes de déclin. »
Extrait de : O. Stapledon. « Les derniers et les premiers. »
Le ciel est mort par J. W. Campbell

Fiche de Le ciel est mort
Titre : Le ciel est mort
Auteur : J. W. Campbell
Date de parution : 1948
Traduction : A. Glatigny
Editeur : Denoël
Première page de Le ciel est mort
« La bête d’un autre monde
Cela puait dans le baraquement enfoui sous la glace. Il y régnait cette étrange odeur composite particulière aux campements de l’Antarctique. Un relent de sueur humaine se mêlait aux lourdes exhalaisons de la graisse de phoque fondue et à l’odeur de friture brûlée qui flottaient dans l’air. Un parfum de liniment luttait avec la senteur moisie des fourrures imprégnées de neige et de transpiration. Le temps commençait à diluer l’odeur âcre des chiens, une odeur animale mais pas désagréable ; en revanche, un remugle persistant d’huile à machine tranchait sur les effluves de cuir et de cirage à harnais. »
Extrait de : J. W. Campbell. « Le ciel est mort. »
L’intégrale 3 par K. E. Wagner

Fiche de L’intégrale 3
Titre : L’intégrale 3 (Tome 3 sur 3 – Kane)
Auteur : K. E. Wagner
Date de parution : 2003
Traduction : P. Marcel
Editeur : Denoël
Sommaire de L’intégrale 3 :
- Le nid du corbeau
- Réflexions pour l’hiver de mon âme
- La froide lumière
- Mirage
- L’autre
- La touche gothique
- Le soleil de minuit
- Lacunes
- Dans les tréfonds de l’entrepôt Acme
- Tout d’abord, juste un spectre
- Le trésor de Lynortis
- Dans le sillage de la nuit
Première page de L’intégrale 3
« Voici donc le troisième et dernier volume Lunes d’encre de l’intégrale des aventures de Kane – le personnage le plus célèbre de l’écrivain américain Karl Edward Wagner.
Au sommaire, neuf nouvelles (dont sept inédites en français), un poème, une version alternative de « Lynortis », un extrait de roman perdu et un article du créateur sur sa créature.
Puissent ne jamais disparaître les temps de grande aventure ! »
Extrait de : K. E. Wagner. « Kane – L’intégrale 3. »
L’intégrale 2 par K. E. Wagner

Fiche de L’intégrale 2
Titre : L’intégrale 2 (Tome 2 sur 3 – Kane)
Auteur : K. E. Wagner
Date de parution : 2003
Traduction : P. Marcel
Editeur : Denoël
Sommaire de L’intégrale 2 :
- Le château d’Outrenuit
- L’ombre de l’ange de la mort
- Lame de fond
- Deux soleils au couchant
- La muse obscure
- Le dernier chant de Valdèse
- Miséricorde
- Lynortis
Première page de L’intégrale 2
« Voici donc le deuxième et avant-dernier volume Lunes d’encre de l’intégrale des aventures de Kane – le personnage le plus célèbre de l’écrivain américain Karl Edward Wagner.
Au sommaire, un roman, un poème, six nouvelles :
— « Le Château d’outrenuit » (Darkness Weaves), le dernier roman du cycle qui trouve son titre français dans la poésie d’Opyros – poète torturé, au funeste destin, que l’on rencontrera plus loin dans la nouvelle « La muse obscure »
— « L’ombre de l’ange de la mort », le poème
— « Lame de fond », la première des six nouvelles du volume
— « Deux soleils au couchant »
— « La muse obscure »
— « Le dernier chant de Valdèse »
— « Miséricorde »
— « Lynortis »
Le troisième volume bouclera la boucle avec neuf nouvelles (dont sept inédites en français), un poème, un fragment du quatrième roman resté à l’état de projet et une version alternative de « Lynortis : reprise ».
L’édition française de Kane se base (sommaire et texte de référence) sur les deux volumes Night Shade Books : Gods in Darkness, the Complete Novels of Kane (2002) et Midnight Sun, the Complete Stories
of Kane (2003).
Puissent ne jamais disparaître les temps de grande aventure ! »
Extrait de : K. E. Wagner. « Kane – L’intégrale 2. »
L’intégrale 1 par K. E. Wagner

Fiche de L’intégrale 1
Titre : L’intégrale 1 (Tome 1 sur 3 – Kane)
Auteur : K. E. Wagner
Date de parution : 2002
Traduction : P. Marcel
Editeur : Denoël
Sommaire de L’intégrale 1 :
- La pierre de sang
- La croisade des ténèbres
Première page de L’intégrale 1
« Le livre que vous tenez entre les mains est le premier volume de l’édition française des aventures de Kane, barbare, sorcier et érudit à la forte crinière rousse, personnage hommage aux pulps, mais surtout à l’œuvre de Robert E. Howard, le célèbre père de Conan et de Bran Mak Morn, entre autres.
Karl Edward Wagner (1945-1994) a écrit trois romans mettant en scène Kane : La Pierre de sang (Bloodstone, 1975), La Croisade des ténèbres (Dark Crusade, 1976) et Darkness Weaves (1970 pour la version charcutée – Darkness Weaves With Many Shades – et 1978 pour la version intégrale au titre raccourci). Kane apparaît aussi dans quinze nouvelles et deux poèmes.
Au sommaire de ce volume : les deux premiers romans du cycle. Darkness Weaves figurera dans le deuxième tome, en compagnie d’un poème « Death »
« Angel’s Shadow » et de six nouvelles (« Undertow », « Two suns setting », « The Dark
Muse », « Sing a last song of Valdese », « Misericorde », « Lynortis reprise »). Le troisième tome bouclera la boucle avec neuf nouvelles, un poème, un fragment du quatrième roman resté à l’état de projet et une version alternative de « Lynortis reprise ».
L’édition française de Kane (en trois volumes Lunes d’encre) se base (sommaire et textes de référence) sur les deux volumes Night Shade Books : Gods in Darkness, the Complete Novels of Kane (2002) et Midnight Sun, the Complete Stories of Kane (2003).
Préparez-vous à des temps de grande aventure… »
Extrait de : K. E. Wagner. « Kane – L’intégrale 1. »
A la croisée des parallèles par Christine Renard et Claude Cheinisse

Fiche de A la croisée des parallèles
Titre : A la croisée des parallèles
Auteur : Christine Renard et Claude Cheinisse
Date de parution : 1981
Editeur : Denoël
Sommaire de A la croisée des parallèles :
- A la croisée des parallèles
- Pas d’ici
- Juliette
- Mark
- Transitoires
- Odeur du temps
- Pour une gerbe de roses
- Catharsis
- Les narcisses poussent le soir
- La fenêtre
- La nuit des albiens
- Le jardin d’éden
- Le fond de la bouteille
- Le voyage contre l’espace
- L’exilé
- L’exilé
- Dansons la capucine
- Les engins
- La longue marche
- Le bruit et la fureur
Première page de A la croisée des parallèles
« Je viens d’apprendre que le docteur Lévy et sa femme sont morts en camp de concentration ; ainsi, je n’aurai jamais l’explication de cette étrange aventure qui a mêlé nos existences pendant un temps très court.
Mais en disant ces mots, je m’aperçois qu’ils ne correspondent en rien à la réalité, car ma vie n’a jamais été mêlée à celle des Lévy. Je ne les ai jamais rencontrés, je n’ai fait qu’entendre leurs voix au téléphone, je n’ai fait que parler à celui qu’ils m’avaient envoyé à la terrasse d’un café. Mais l’évocation de leur nom plus que tout autre me fait battre le cœur, et je pense à eux plus souvent qu’aux êtres que j’ai le plus aimés. Eux seuls savaient, et ils sont morts »
Extrait de : C. Renard et C. Cheinisse. « À la croisée des parallèles. »
Le roi entêté par L. Sprague de Camp

Fiche de Le roi entêté
Titre : Le roi entêté (Tome 3 sur 4 – Novaria)
Auteur : L. Sprague de Camp
Date de parution : 1983
Traduction : M. Lederer
Editeur : Denoël
Première page de Le roi entêté
« Le palais de Xylar
Une grande baignoire de cuivre dont la surface brillante
réfléchissait les rayons du soleil couchant survolait les neiges des Lograms.
Elle se faufilait entre les hauts pics, rasant les glaciers de quelques
coudées.
« Gorax ! s’écria l’un des deux passagers de la baignoire.
Je t’avais pourtant enjoint de ne point passer aussi près de ces montagnes !
Veux-tu donc faire défaillir mon vieux cœur de terreur ? Dorénavant, de
grâce, contourne-les !
— Qu’est-ce qu’il dit ? demanda son compagnon. »
Le premier inclina la tête comme pour écouter, puis répondit : »
Extrait de : L. Sprague de Camp. « Novaria – Le roi entêté. »
A l’heure d’Iraz par L. Sprague de Camp

Fiche d’A l’heure d’Iraz
Titre : A l’heure d’Iraz (Tome 2 sur 4 – Novaria)
Auteur : L. Sprague de Camp
Date de parution : 1971
Traduction : M. Piot-Bertomeu
Editeur : Denoël
Première page d’A l’heure d’Iraz
« Le mammouth écarlate
C’était l’heure de la Chèvre, le treize du mois de la
Licorne, dans la république d’Ir, un des douze États du Novaria.
À la taverne du Mammouth Écarlate, dans la ville
d’Orynx, un jeune homme élancé, élégamment vêtu, jouait machinalement avec son
verre de vin tout en surveillant la porte d’entrée. Il portait un costume
novarien, légèrement excentrique. Sa peau était plus foncée que celle de la
plupart des Novariens, pourtant en général basanés. En outre, ses vêtements
étaient plus voyants que ceux que l’on portait au pays des Douze Cités. »
Extrait de : L. Sprague de Camp. « Novaria – A l’heure d’Iraz. »