Étiquette : Denoël
Rendez-vous demain par C. Priest

Fiche de Rendez-vous demain
Titre : Rendez-vous demain
Auteur : C. Priest
Date de parution : 2022
Traduction : J. Collin
Editeur : Denoël
Première page de Rendez-vous demain
« John Smith (1877)
En mai 1877 se tint à la Cour pénale centrale de Londres un procès qui allait devenir le premier acte de l’histoire qui suit. Les autres personnages de ce récit n’en savaient rien alors, absorbés qu’ils étaient par des affaires autrement pressantes. Leur eût-on même parlé du procès que cela leur eût inspiré, au mieux, un vague intérêt. Le professeur Adler J. Beck vivait à Londres avec son épouse et leur fils nouveau-né, et enseignait à plein temps dans une école navale. Son frère Dolf, très peu en lien avec Adler, pérégrinait et chantait l’opéra en Amérique du Sud, ayant apparemment trouvé bonheur et succès là-bas. Ni l’un ni l’autre n’entendraient même parler de l’accusé avant bien des années. Quant à Charles Ramsey, son épouse Ingrid et son frère Greg, ils ne naîtraient pas avant plus d’un siècle. »
Extrait de : C. Priest. « Rendez-vous demain. »
Notre île sombre par C. Priest

Fiche de Notre île sombre
Titre : Notre île sombre
Auteur : C. Priest
Date de parution : 2011
Traduction : M. Charrier
Editeur : Denoël
Première page de Notre île sombre
« J’ai la peau blanche. Les cheveux châtains. Les yeux bleus. Je suis grand. Je m’habille en principe de manière classique : veste sport, pantalon de velours, cravate en tricot. Je porte des lunettes pour lire, par affectation plus que par nécessité. Il m’arrive de fumer une cigarette. De boire un verre. Je ne suis pas croyant ; je ne vais pas à l’église ; ça ne me dérange pas que d’autres y aillent. Quand je me suis marié, j’étais amoureux de ma femme. J’adore ma fille, Sally. Je n’ai aucune ambition politique. Je m’appelle Alan Whitman. »
Extrait de : C. Priest. « Notre île sombre. »
Les extrêmes par C. Priest

Fiche de Les extrêmes
Titre : Les extrêmes
Auteur : C. Priest
Date de parution : 1998
Traduction : T. Bandure
Editeur : Denoël
Première page de Les extrêmes
« Elle s’appelle Teresa Ann Gravatt, elle a sept ans, et elle a dans sa chambre un miroir qui donne sur un autre univers.
Pour Teresa, le monde où elle est tenue de vivre est bien petit et fort peu intéressant, mais elle ne cesse de rêver d’un monde meilleur, bien loin de cette triste réalité. Elle habite avec ses parents sur une base de l’US Air Force située près de Liverpool, au nord-ouest de l’Angleterre. Son père est officier dans l’US Air Force ; sa mère est anglaise, de Birkenhead. Un jour, lorsque son père aura fini son service à l’étranger, ils retourneront tous aux États-Unis. Ils s’installeront probablement à Richmond, Virginie, la ville natale de Bob Gravatt ; c’est là qu’habite son père, le grand-père de Teresa, qui exploite une franchise lui permettant de distribuer des peintures industrielles. Bob parle souvent de ce qu’il va faire lorsqu’il quittera l’US Air Force, mais il est évident que la guerre froide est loin d’être terminée et que l’année américaine devra rester sur le qui-vive durant bien des années encore. »
Extrait de : C. Priest. « Les Extrêmes. »
L’adjacent par C. Priest

Fiche de L’adjacent
Titre : L’adjacent
Auteur : C. Priest
Date de parution : 2013
Traduction : J. Collin
Editeur : Denoël
Première page de L’adjacent
« Le photographe
Tibor Tarent était en route depuis tellement longtemps, depuis une telle distance, charrié par des officiels à travers des frontières et des territoires, traité avec déférence, mais néanmoins incité à se déplacer promptement d’un endroit au suivant. Et la palette de véhicules : un hélicoptère, un train aux fenêtres aveugles, un bateau rapide de quelque espèce, un avion, puis un transport de troupes Mebsher. Enfin, il fut mené à bord d’un autre navire, un ferry, dans lequel on lui prépara une cabine, où il dormit d’un sommeil agité la plus grande partie de la traversée. L’un des officiels, une femme, voyagea avec lui, mais elle demeura discrètement inapprochable. Ils remontaient la Manche sous un ciel gris »
Extrait de : C. Priest. « L’adjacent. »
Conséquences d’une disparition par C. Priest

Fiche de Conséquences d’une disparition
Titre : Conséquences d’une disparition
Auteur : C. Priest
Date de parution : 2018
Traduction : J. Collin
Editeur : Denoël
Première page de Conséquences d’une disparition
« En ce temps-là, 2000 – New York — L’histoire
« Voici toute l’histoire, m’avait-elle dit. Ce n’est probablement pas ce à quoi tu t’attends. Tu veux que je te raconte ? »
Elle tenait à la main une plaquette d’information qu’elle était allée récupérer dans la boîte aux lettres, à l’entrée de l’immeuble. Le courrier provenait des bureaux d’un organisme de gestion de patrimoine sis à Édimbourg, en Écosse.
« OK », avais-je répondu. Je n’en étais qu’à ma première tasse de café. Il était encore trop tôt pour une histoire, mais elle était assise face à moi, apparemment ravie, et voulait me la faire partager.
« Je vais sauter les banalités. Voilà : “Il s’agissait, à l’origine, d’une demeure victorienne, construite en 1855 pour un homme appelé John Smith.” C’était vraiment son nom ? John Smith ? C’est un peu comme Monsieur X, non ? »
Extrait de : C. Priest. « Conséquences d’une disparition. »
L’inclinaison par C. Priest

Fiche de L’inclinaison
Titre : L’inclinaison (Tome 5 sur 5 – L’archipel du rêve)
Auteur : C. Priest
Date de parution : 2016
Traduction : J. Collin
Editeur : Denoël
Première page de L’inclinaison
« Je grandis dans un monde de musique, en temps de guerre. Celle-ci interférait avec celui-là. Après que je fus devenu adulte et compositeur, nombre de mes créations furent volées, copiées ou plagiées. Je perdis mon frère, mon épouse et mes parents, devins un criminel et un fugitif, voyageai dans des îles, découvris le graduel. Tout affectait tout le reste, mais la musique était la panacée, la constante.
Quand je me mis en quête de mon persécuteur, je devins accidentellement un voyageur du temps.
Le temps est un processus graduel — comme le vieillissement, on ne remarque pas sa progression. »
Extrait de : C. Priest. « L’archipel du rêve – L’inclinaison. »
Les insulaires par C. Priest

Fiche de Les insulaires
Titre : Les insulaires (Tome 4 sur 5 – L’archipel du rêve)
Auteur : C. Priest
Date de parution : 2011
Traduction : M. Charrier
Editeur : Denoël
Première page de Les insulaires
« Aay – Île des Vents
Aux alentours de l’équateur, la Grande Crête sud sous-marine forme une chaîne volcanique incurvée dont AAY constitue l’élément émergé le plus vaste. L’Archipel du Rêve tout entier le connaît sous son nom patois, l’ÎLE DES VENTS.
Il se trouve quelques degrés au nord de l’équateur, à l’extrémité septentrionale de l’arc. L’intérieur de l’île est dominé par trois volcans escarpés, pour l’instant endormis, entourés d’avant-monts moins élevés. La terre y est extrêmement fertile, mais la forêt omniprésente se révèle si dense qu’il y subsiste des zones inexplorées, au sud et à l’ouest. Les deux rivières principales, l’Aayre et le Pleuve, naissent dans les hauteurs puis descendent irriguer la plaine côtière orientale. L’agriculture et l’élevage sont très diversifiés. La ville la plus importante, Port-Aay, occupe une position abritée de la côte est. »
Extrait de : C. Priest. « L’archipel du rêve – Les Insulaires. »
L’extase des vampires par Brian Stableford

Fiche de L’extase des vampires
Titre : L’extase des vampires (Tome 1 sur 4 – Edward Copplestone)
Auteur : Brian Stableford
Date de parution : 1996
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Denoël
Première page de L’extase des vampires
« Le ciel était étonnamment dégagé au-dessus de la ville et les étoiles brillaient de tout leur éclat. Le réverbère le plus proche se trouvait à cent mètres de là, mais grâce à la pleine lune, la visibilité était parfaite.
Monsieur le Comte avait insisté pour que le duel ait lieu avant l’aube. Lorrain avait désapprouvé ce défi aux convenances, mais il était bien obligé d’admettre que la lumière était amplement suffisante. »
Extrait de : B. Stableford. « Edward Copplestone – L’extase des vampires. »
Le corridor par A. Duguël

Fiche de Le corridor
Titre : Le corridor
Auteur : A. « Duguël » Liger-Belair
Date de parution : 1991
Editeur : Denoël
Première page de Le corridor
« Barbara ouvre la porte du placard, la referme aussitôt, déplace une chaise, rétablit l’équilibre d’un cadre sur le mur, tout cela en un seul geste qui la fait tournoyer sur elle-même. Quand elle est furieuse, elle fonctionne au rapide. Un film des années 20, moins le rythme saccadé. Mais muet, oui.
« Arrête », dit Patrick, tu me donnes le vertige.
Barbara s’en fiche. Dehors, il fait un temps de chien, le vent miaule dans les gouttières, la pluie crépite sur les vitres. Cinq heures du soir seulement, et déjà c’est obscur. Juste au pied de l’immeuble, un néon troue la fausse nuit urbaine, et les gouttes se précipitent en masse dans son halo, têtards désorientés et nerveux. Une giclée de spermatozoïdes que l’air libre affole.
Patrick hausse les épaules. Lorsque Barbara se bute, c’est la pire des chèvres. Elle se retranche au »
Extrait de : A. Duguël. « Le corridor. »
La cité et les astres par A. C. Clarke

Fiche de La cité et les astres
Titre : La cité et les astres
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1956
Traduction : F. Cousteau
Editeur : Denoël
Première page de La cité et les astres
« Tel un joyau resplendissant, la cité reposait au sein du désert. Elle avait autrefois connu le changement et la modification, mais le temps, maintenant, ne passait plus pour elle : jours et nuits voltigeaient sur la face du désert, mais dans les rues de Diaspar, c’était toujours l’après-midi, et le soir ne tombait jamais. Les longues nuits d’hiver pouvaient poudrer le désert de gelée blanche où se figeait le vestige d’humidité de l’air ténu de la terre : la cité ne connaissait ni chaleur ni froid. Elle n’avait aucun contact avec le monde extérieur ; elle était elle-même un univers.
Auparavant, les hommes avaient construit des villes, mais jamais aucune comme celle-là. Certaines avaient duré des siècles, d’autres des millénaires, avant que le temps ne balayât jusqu’à leurs noms. Diaspar seule avait défié l’éternité, se défendant, ainsi que tout ce qu’elle abritait, contre la lente érosion des siècles, les ravages de la vieillesse et la corrosion de la rouille. »
Extrait de : A. C. Clarke. « La Cité Et Les Astres. »