Étiquette : Dusoulier

 

Flashback par D. Simmons

Fiche de Flashback

Titre : Flashback
Auteur : Dan Simmons
Date de parution : 2011
Traduction : P. Dusoulier
Editeur : Robert Laffont

Première page de Flashback

« — Vous vous demandez probablement pourquoi je vous ai prié de venir ici aujourd’hui, Mr Bottom, dit Hiroshi Nakamura.

— Non, répondit Nick. Je sais pourquoi vous m’avez fait venir ici.

Nakamura eut l’air surpris.

— Vous le savez ?

— Ouais, fit Nick en pensant : Et puis merde… Au point où tu en es… Nakamura veut engager un détective. Montre-lui que tu en es un. Vous voulez que je trouve la ou les personnes qui ont tué votre fils Keigo.

Nakamura cligna des yeux sans rien dire. C’était comme si le fait d’entendre prononcer le nom de son fils l’avait figé sur place.

Le vieux milliardaire jeta un coup d’œil vers son chef de la sécurité, un homme trapu mais puissamment bâti qui se tenait accoudé à un tansu près d’un shōji ouvert par lequel on apercevait le jardin intérieur. Si Sato avait réagi à l’interrogation muette de son employeur par un geste ou une expression quelconque, Nick n’avait rien remarqué. »

Extrait de : D. Simmons. « Flashback. »

Neuf contes par M. Atwood

Fiche de Neuf contes

Titre : Neuf contes
Auteur : Margaret Atwood
Date de parution : 2014
Traduction : P. Dusoulier
Editeur : Robert Laffont

Sommaire de Neuf contes

  • Alphinland
  • Revenante
  • La dame en noir
  • Lusus naturae
  • Le marié lyophilisé
  • Je rêve de Zenia aux dents rouges et brillantes
  • La main morte t’aime
  • Matelas de pierre
  • Les vieux au feu

Première page de Alphinland

« La pluie verglaçante tombe telles des poignées de riz scintillantes lancées sur des mariés invisibles. Partout où elle s’abat, elle se cristallise en une fine couche de glace granuleuse. À la lueur des réverbères, le spectacle est féerique, comme si la rue se parait d’argent, songe Constance. Mais c’est normal qu’elle le pense : elle est bien trop portée sur les enchantements. La beauté est une illusion, une mise en garde aussi, car la beauté a une face sombre, comme les papillons venimeux. Elle devrait penser aux dangers, aux risques, aux malheurs que cette tempête de glace va infliger à tant de gens. Qu’elle leur inflige déjà, d’après les bulletins d’information.
Sa télévision est un modèle à écran plat, haute définition, qu’Ewan avait acheté pour regarder les matchs de hockey et de football. »

Extrait de : M. Atwood. « Neuf contes. »

J’ai faim de toi par M. Atwood

Fiche de J’ai faim de toi

Titre : J’ai faim de toi
Auteur : Margaret Atwood
Date de parution : 2018
Traduction : P. Dusoulier
Editeur : Robert Laffont

Première page de J’ai faim de toi

« Stan ouvre le grand casier vert et y range les vêtements qu’il a portés : les shorts, les tee-shirts, les jeans, les tenues d’été. Il ne va pas les remettre avant un moment : quand il reviendra ici, la saison chaude sera probablement terminée, et il passera aux pulls en polaire. Il aura moins à s’occuper de la pelouse, ce qui est un plus. La pelouse sera quand même en piteux état… Il y a des gens qui n’ont pas le sens des pelouses. Ils les laissent se transformer en paillassons et se dessécher, et alors les fourmis jaunes s’y mettent, et ça demande un sacré boulot pour rattraper tout ça. S’il était ici tout le temps, il pourrait maintenir la pelouse en parfait état. Mais les choses étant ce qu’elles sont, il est constamment en mode réparation.Ses vêtements ont tous été lavés et soigneusement pliés. Sa femme, Charmaine, a fait la lessive en dernier, avant de prendre son scooter pour se rendre au quartier des femmes de Positron. »

Extrait de : M. Atwood. « J’ai faim de toi. »

Madaddam par M. Atwood

Fiche de Madaddam

Titre : Madaddam (Tome 3 sur 3 – Le dernier homme)
Auteur : Margaret Atwood
Date de parution : 2013
Traduction : P. Dusoulier
Editeur : Robert Laffont

Première page de Madaddam

« Quand l’histoire commence, Snowman habite dans un arbre au bord de la mer. Il croit être le seul véritable humain survivant après qu’une pandémie létale a balayé la planète. Non loin de là vivent les Enfants de Crake, une espèce humanoïde douce et pacifique, biogénétiquement créée par le brillantissime Crake, autrefois le meilleur ami de Snowman et son rival auprès de sa bien-aimée, la belle et énigmatique Oryx.
Les Crakers sont exempts de jalousie sexuelle, de cupidité, de vêtements et du besoin d’ingérer des protéines animales ou d’utiliser des insectifuges – tous facteurs que Crake tenait pour responsables non seulement des malheurs de l’humanité, mais aussi de la dégradation de la planète. Les Crakers s’accouplent de manière saisonnière, lorsque certaines parties de leur corps virent au bleu. »

Extrait de : M. Atwood. « MaddAddam – Le dernier homme. »

Chansons de la Terre Mourante 2 par G. R. Dozois et G. R. R. Martin

Fiche de Chansons de la Terre Mourante 2

Titre : Chansons de la Terre Mourante 2
Auteur : G. R. Dozois et G. R. R. Martin
Date de parution : 2009
Traduction : F. Dolisi, C. Chazel, E. Chastellière, J.-D. Brèque, P. Dusoulier, P.-P. Durastanti, E. Holstein
Editeur : ActuSF

Sommaire de Chansons de la Terre Mourante 2

  • Evillo l’ingénu par T. Lee
  • Les traditions de Karzh par P. Volsky
  • La tragédie lamentablement comique de Lixal Laqavee par T. Williams
  • Le proclamation de Sylgarmo par L. Shepard
  • Gorlion d’Almérie par M. Hughes
  • Incident à Uskvosk par E. Moon
  • Guyal le conservateur par J. C. Wright
  • Invocation de l’incuriosité par N. Gaiman

Première page de Evillo l’ingénu

« Au-dessus du Derna
 
Sur les hauteurs, à une certaine distance du canyon boisé et escarpé où coule le mince fleuve Derna, des hameaux ponctuent un triste paysage. Un soir, dans cette région, un villageois trouva un tout petit enfant. Caché derrière de hautes touffes d’herbe à malice, parmi les saules épineux au feuillage cruel, sous un soleil rouge à l’éclat mourant, ce bébé aurait pu passer inaperçu. Mais l’homme qui le trouva prit sans doute ses cheveux dorés pour un objet de valeur, catégorie métaux précieux.

Le gaillard en question se nommait Swind ; ayant compris son erreur, il n’en transporta pas moins le bébé jusqu’au village tout proche de Ratgrad.

« Mais enfin, Swind… Pourquoi n’as-tu pas laissé cette chose là où elle était ? Où est passée ta générosité ? Un gid de passage ou une goule affamée aurait très certainement apprécié cette trouvaille… »

Extrait de : G. R. Dozois et G. R. R. Martin. « Chansons de la Terre mourante Tome 2. »

High-opp par F. Herbert

Fiche de High-opp

Titre : High-opp
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 2012
Traduction : P. Dusoulier
Editeur : Robert Laffont

Première page de High-opp

« Les gens qui passaient devant la porte de son bureau en détournant les yeux finirent par le tirer de sa paralysie. Daniel Movius serra les poings et se leva d’un bond de son fauteuil pour jeter un coup d’œil par la fenêtre, d’où l’on voyait le fleuve dans la lumière matinale.
Au loin, sur les flancs des Collines du Conseil, se dressaient les stalagmites effilées des appartements High-Opps, dominant l’immense tapis crasseux et enfumé des usines et des Terriers.
Retourner là-dedans ? Bande de salopards… Un bruit de pas. Movius se retourna brusquement.
Un homme passa dans le couloir devant la porte en examinant le mur opposé. Movius frémit de rage. Sephus ! Foutu fils de Sep ! Une femme le suivit. Bista ! J’aimerais mieux coucher avec un putois !
Hier encore, elle essayait de l’aguicher en se penchant vers lui par-dessus son bureau pour montrer  »

Extrait de : F. Herbert. « High-Opp. »

Mon nom est Vance, Jack Vance par J. Vance

Fiche de Mon nom est Vance, Jack Vance

Titre : Mon nom est Vance, Jack Vance
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2013
Traduction : P. Dusoulier
Editeur : Le livre de poche

Première page de Mon nom est Vance, Jack Vance

« Je suis né à San Francisco dans le quartier connu sous le nom de Pacific Heights, à mi-hauteur sur les collines qui bordent le nord de la ville et qui surplombent la baie. À cette époque – c’était l’an 1916 –, San Francisco était célèbre dans le monde entier pour sa grâce, son charme, sa dignité, ses magnifiques paysages, ses excellents restaurants, et même pour sa respectabilité.
J’étais le troisième d’une famille de cinq enfants : deux frères plus âgés (Albert et Louis), un jeune frère (David) et une sœur (Patricia). Ma mère, Edith Vance (née Hoefler), jouait un rôle important dans la bonne société de San Francisco. Elle avait fréquenté la Miss Hamlin School, un établissement huppé, dans la même classe que Lurline Matson, la fille du célèbre armateur. »

Extrait de : J. Vance. « Mon nom est Vance, Jack Vance. »

Obéir par M. Zucker Reichert

Fiche d’Obéir

Titre : Obéir – La véritable histoire de Susan Calvin (Tome 2 sur 2 – I Robot)
Auteur : I. Asimov et M. Zucker Reichert
Date de parution : 2013
Traduction : P. Dusoulier
Editeur : Robert Laffont

Première page d’Obéir

« 27 juin 2036
Un soleil d’été éclatant faisait scintiller les rebords des fenêtres de l’hôpital Manhattan Hasbro et se reflétait sur les pancartes brandies par la horde habituelle de protestataires. Susan Calvin marchait stoïquement sur le trottoir au milieu des autres employés, visiteurs et patients. Un an d’internat dans le service psychiatrique l’avait immunisée contre leurs cris, leurs revendications et leurs provocations. Ce n’était plus qu’un bruit de fond, qu’elle ne remarquait pas plus que les odeurs de désinfectant dans les couloirs ou le brouhaha des conversations dans la cafétéria à toute heure de la journée. Sauf aujourd’hui. Pour une raison qu’elle ne pouvait tout à fait s’expliquer, non seulement elle avait conscience des cris et de l’agitation des manifestants, mais leur présence lui procurait un sentiment d’agacement. Ils incarnaient le chaos avec la disparité de leurs motivations, de leur tenues et de leurs comportements qui allaient de l’insistance timide à la vocifération rageuse, leurs pancartes qui juraient non seulement par leur aspect mais aussi par leur contenu. L’une condamnait l’eutha- »

Extrait de : M. Zucker Reichert. « I Robot – Obéir. »

Protéger par M. Zucker Reichert

Fiche de Protéger

Titre : Protéger – La véritable histoire de Susan Calvin (Tome 1 sur 2 – I Robot)
Auteur : I. Asimov et M. Zucker Reichert
Date de parution : 2011
Traduction : P. Dusoulier
Editeur : Robert Laffont

Première page de Protéger

« 2 juillet 2035
Massés sur les pelouses devant l’hôpital Hasbro de Manhattan, les manifestants défilaient en brandissant leurs pancartes qui projetaient des ombres sur les trottoirs. Au milieu des employés de l’hôpital et des nouveaux stagiaires ébahis, Susan Calvin se dirigea d’un pas décidé vers l’entrée. Elle commençait déjà à s’interroger sur sa décision de faire son internat ici. Après avoir brillamment obtenu son diplôme – première de sa promotion – avec des références impeccables, elle n’avait eu que l’embarras du choix. Elle aurait été acceptée dans n’importe quel hôpital, y compris les cliniques privées plus petites et plus calmes situées au nord de l’État. Mais elle avait préféré retourner dans la métropole bruyante de sa jeunesse, dans un immense établissement à la pointe de la technologie, et aussi le plus proche du père qu’elle aimait et qui lui avait tant manqué.
Au milieu des manifestants qui scandaient leurs slogans, quelqu’un perdit l’équilibre. Le brusque mouvement se propagea à travers la foule, bousculant un jeune homme sur le trottoir au-delà du périmètre invisible, juste dans le chemin  »

Extrait de : M. Zucker Reichert. « I Robot – Protéger. »

Terremer – l’intégrale par U. Le Guin

Fiche de Terremer – l’intégrale

Titre : Terremer – l’intégrale
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 2018
Traduction : J. Bailhache, I. Delord-Philippe, P.-P. Durastanti, P. Dusoulier, S. Guillot, P. R. Hupp, F. Maillet
Editeur : Le livre de poche

Sommaire de Terremer – l’intégrale

  • Le sorcier de Terremer
  • Les tombeaux d’Atuan
  • L’ultime rivage
  • Tehanu
  • Contes de Terremer
  • Le vent d’ailleurs
  • Description de Terremer
  • Le mot de déliement
  • La règle des noms
  • La fille d’Odren
  • Au coin du feu
  • Terremer revisité

Première page de Le sorcier de Terremer

« Les guerriers dans la brume

L’île de Gont, formée d’une seule montagne qui se dresse à cinq mille pieds au-dessus des flots tumultueux de la mer du Nord-Est, est une terre renommée pour ses magiciens. Bien des hommes de Gont ont quitté les bourgades de ses hautes vallées, et les ports de ses sombres baies encaissées, pour s’en aller servir les Seigneurs de l’Archipel dans leurs cités, comme sorciers ou comme mages ; d’autres, préférant l’aventure, sont partis voguer d’île en île, pratiquant leur magie d’un bout à l’autre de Terremer.

Certains disent que parmi eux, le plus grand, et sans nul doute le plus intrépide voyageur, fut celui qu’on appelait Épervier, et qui fut en son temps à la fois Seigneur des Dragons et Archimage. Sa vie est contée dans la Geste de Ged et dans bien des chansons, mais ceci est une histoire d’avant sa renommée, avant que les chansons n’aient été écrites. »

Extrait de : U. Le Guin. « Cycle de Terremer – Terremer – l’intégrale. »