Étiquette : Haas
Château-Roogna par P. Anthony

Fiche de Château-Roogna
Titre : Château-Roogna (Tome 3 sur 46 – Xanth)
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1979
Traduction : D. Haas
Editeur : Milady
Première page de Château-Roogna
« OGRE
A défaut d’une intelligence fulgurante, Millie-la-revenante – enfin, Millie-la-nounou, car elle n’était plus un fantôme – était d’une grande beauté, bien que plus toute jeune. Elle avouait vingt-neuf ans, mais les autres lui en donnaient huit cent vingt-neuf, ce qui faisait d’elle la plus vieille habitante de Château-Roogna. Elle avait été ensorcelée à l’âge de dix-sept ans, lors de la construction du Château commencée huit siècles plus tôt, et ramenée à la vie au moment où Dor avait vu le jour. Elle avait passé ces huit cents ans à l’état de spectre, et cette étiquette lui collait encore à la peau. Et qu’est-ce que ça pouvait faire, dans le fond ? Tout le monde s’accordait à dire que pour une revenante, elle était très séduisante.
Elle avait les plus beaux cheveux qui soient – des cheveux de soie, justement, qui ruisselaient comme »
Extrait de : P. Anthony. « Xanth – Château-Roogna. »
La source de magie par P. Anthony

Fiche de La source de magie
Titre : La source de magie (Tome 2 sur 46 – Xanth)
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1979
Traduction : D. Haas
Editeur : Milady
Première page de La source de magie
« LE SQUELETTE DANS LE PLACARD
Le bichon renifleur s’approcha, son long museau flasque frémissant d’excitation. Il se mit à remuer la queue et à bondir autour de Bink en poussant de petits cris flûtes. Le jeune homme s’accroupit et câlina l’animal, qui lui fourra son mufle humide dans le nez.
— Mais oui, Bichon, moi aussi je t’aime ! Tu as été l’un des premiers à croire à mon pouvoir quand…
Tout à coup, la petite bête cessa de frétiller et sembla paralysée de crainte.
— Qu’est-ce qui t’arrive, Chon-chon ? demanda Bink, intrigué par le comportement bizarre de l’animal. Je t’ai fait de la peine ? Je te demande pardon ! »
Extrait de : P. Anthony. « Xanth – La Source de Magie. »
Lunes pour caméléon par P. Anthony

Fiche de Lunes pour caméléon
Titre : Lunes pour caméléon (Tome 1 sur 46 – Xanth)
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1977
Traduction : D. Haas
Editeur : Milady
Première page de Lunes pour caméléon
« BIQUET BINK ET BISQUE RAGE
Une petite lézarve était perchée sur une pierre brune. Elle vit le couple approcher sur le chemin. Se crut-elle menacée ? Toujours est-il qu’elle se métamorphosa en dorypicphore, en cancoyote puis en une farouche salamandre.
De la frime, se dit Bink en souriant.
Il reconnaissait la forme de ces petits monstres nuisibles, mais non leur essence. La bestiole aurait été bien en peine de piquer, de puer ou de brûler. C’était un caméléon ; son pouvoir consistait à imiter des créatures vraiment menaçantes, pas à les incarner pour de bon.
Pourtant, à l’instant où elle se transforma en basilic, elle jeta à Bink un regard si férocement noir qu’il sentit sa bonne humeur baisser d’un cran. Si la méchanceté pouvait tuer, il aurait succombé dans des souffrances horribles.
C’est alors qu’une mite-railleuse s’abattit du ciel en crépitant et emporta dans son bec la lézarve. Celle-ci poussa un cri strident, se tortilla, puis la railleuse prit son essor et le petit corps du caméléon »
Extrait de : P. Anthony. « Xanth – Lunes pour caméléon. »
Les chimères de l’ombre par J. Brunner

Fiche de Les chimères de l’ombre
Titre : Les chimères de l’ombre
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1970
Traduction : D. Haas
Editeur : Pocket
Première page de Les chimères de l’ombre
« DANS le dernier club à la mode, Bitchy (« la Rosse ») Legree renvoya en arrière d’un mouvement de tête les mèches de la perruque de ce soir-là – blond platine – effleura les touches du piano blanc et or et se mit à chanter, sur un air voisin de Jesse James :
« Sammy Logan était beaucoup plus riche que vous ou moi ;
Il avait fait sa fortune tout seul,
Il avait donné des bouts de son cœur à une douzaine de poules de Mayfair,
Et une nuit, son pauvre palpitant éclata en mille morceaux. »
Quelqu’un protesta que la chanson était de mauvais goût. Quelqu’un d’autre suggéra que l’individu »
Extrait de : J. Brunner. « Les chimères de l’ombre. »
Les cinq rubans d’or par J. Vance

Fiche de Les cinq rubans d’or
Titre : Les cinq rubans d’or
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1984
Traduction : D. Haas
Editeur : Pocket
Première page de Les cinq rubans d’or
« La galerie s’enfonçait dans des strates de grès siliceux rouge et gris, très difficiles à forer même avec son excavatrice-compacteuse portative. À deux reprises, Paddy Blackthorn était tombé sur de vieux puits, et même une fois sur un antique cimetière désaffecté. S’ils l’avaient vu pulvériser et refouler les vieux ossements avec son engin, les archéologues se seraient arraché les cheveux. Le tunnel faisait déjà bien trois cents mètres de long, mais les deux derniers devaient se révéler les plus pénibles : deux mètres de terrain truffé de mines particulièrement chatouilleuses, entrelardé d’une succession de couches d’acier, de cuivre, de durible, de béton et de circuits électriques.
Évitant soigneusement les poches d’explosifs, faisant fondre l’acier, dissolvant le béton à l’aide »
Extrait de : J. Vance. « Les cinq rubans d’or. »
Le livre d’or par A. Bester

Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : A. Bester
Date de parution : 1986
Traduction : J. Chambon, F. Kowacs, M. Deutsch, D. Haas,
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Les traitrises du temps
- Oddy et l’id
- Journal de voyage
- Ne quittez pas
- Le compensateur
- Les Etats-Unis d’Hollywood
- Un drôle de numéro
- Le grand huit
- Un tiens vaut mieux…
- Galatée galante
- En guide postface
Première page de Les traitrises du temps
« Impossible de remonter le temps, impossible de le rattraper. Les fins heureuses sont toujours douces-amères.
Il était une fois un homme du nom de John Strapp ; l’homme le plus précieux, le plus puissant, le plus légendaire d’un monde qui comptait sept cents planètes et dix-sept cents milliards d’habitants. Il n’était prisé que pour une qualité et une seule. Il savait prendre des Décisions. Notez le D majuscule. Dans un monde d’une incroyable complexité, il était une des rares personnes à savoir prendre les Grandes Décisions, et dans 87 pour cent des cas ses Décisions étaient les bonnes. Aussi les vendait-il au prix fort.
Prenons une compagnie industrielle du nom de, disons, Bruxton Biotics, avec des usines sur Deneb Alpha, Mizar III, Terra, et son siège social sur Alcor IV. Les bénéfices bruts de la Bruxton sont de 270 millions de crédits par an. La complexité des relations commerciales de la Bruxton avec la clientèle et la concurrence exige les services spécialisés de deux économistes, chacun d’eux se trouvant être un expert d’une minuscule facette de ce vaste ensemble. Car personne n’est de taille à coordonner le tout.
Mettons que la Bruxton ait besoin de prendre une[…] »
Extrait de : A. Bester. « Le livre d’or. »