Étiquette : Intégrale
David Starr – l’intégrale par I. Asimov

Fiche de David Starr – l’intégrale
Titre : David Starr, le justicier de l’espace – l’intégrale
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1993
Traduction : P. Couturiau
Editeur : Lefrancq
Sommaire de David Starr – l’intégrale :
- Les poisons de Mars
- Les pirates des astéroïdes
- Les océans de Vénus
- La fournaise de Mercure
- Les lunes de Jupiter
- Les anneaux de Saturne
Première page de Les poisons de Mars
« LA PRUNE DE MARS
David Starr regardait l’homme au moment précis où l’incident se produisit. Il le vit donc mourir.
David attendait patiemment le Dr Henree en savourant l’atmosphère du restaurant le plus moderne d’International City. Les deux hommes devaient célébrer l’obtention de son diplôme et sa nomination en tant que membre actif du Conseil Scientifique.
Attendre ne lui pesait pas. La peinture au chromosilicone, encore fraîche, donnait un aspect rutilant au Café Suprême. La lumière diffuse, éclairant uniformément la salle à manger, n’avait pas de source visible. À l’extrémité de la table de David se trouvait un petit cube auto-lumineux contenant une minuscule réplique tridimensionnelle de l’orchestre dont la musique emplissait l’espace sonore. Le bâton du chef était un éclair d’un centimètre, et le plateau de la table du type Sanito, le dernier cri en matière d’utilisation des champs de force ; il eût été parfaitement invisible sans l’effet de trame délibéré. »
Extrait de : I. Asimov. « David Starr – l’intégrale. »
Elévation – l’intégrale par D. Brin

Fiche d’Elévation – l’intégrale
Titre : Elévation – l’intégrale
Auteur : D. Brin
Date de parution : 2017
Traduction : F. Rose, G. Lebec et J.-P. Pugi
Editeur : Bragelonne
Sommaire d’Elévation – l’intégrale
- Jusqu’au coeur du soleil
- Marée stellaire
- La guerre de l’élévation
Première page de Jusqu’au coeur du soleil
« LE SONGE CÉTACÉ
— Makakai, es-tu prête ?
Jacob ne fit pas attention aux faibles ronflements des moteurs et des soupapes dans son cocon de métal. Il demeura immobile. L’eau clapotait doucement contre le museau bulbeux de sa baleine mécanique, tandis qu’il attendait une réponse.
Une fois de plus, il vérifia les minuscules indicateurs sur l’affichage de son casque. Oui, la radio fonctionnait. L’occupant du second cétacé artificiel, à demi immergé, quelques mètres plus loin, avait entendu chacun de ses mots.
L’eau était exceptionnellement claire, aujourd’hui. En regardant vers le bas, il vit passer, nonchalant, un petit requin léopard, assez inattendu dans ces eaux profondes du large.
— Makakai… es-tu prête ?
Il essaya de ne pas trahir son impatience, ni la tension qu’il sentait s’accumuler dans sa nuque, à force d’attendre. Il ferma les yeux et contraignit les muscles coupables à se détendre, l’un après l’autre. Mais il attendait toujours que son élève prenne la parole. »
Extrait de : D. Brin. « Elévation – l’intégrale. »
La légende d’Hawkmoon – l’intégrale par M. J. Moorcock

Fiche de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
Titre : La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 2016
Traduction : J.-L. Fromental, F. Landon, J. Guiod, B. Ferry, G. Lebec
Editeur : Pocket
Sommaire de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
- Le joyau noir
- Le dieu fou
- L’épée de l’aurore
- Le secret des runes
- Le comte Airain
- Le champion de Garathorm
- La quête de Tanelorn
Première page de Le joyau noir
« LE COMTE AIRAIN
Et la Terre devint vieille, ses paysages se patinèrent, montrant les signes de l’âge, et ses voies se firent étranges et capricieuses, comme celles d’un vieillard à l’approche de la mort.
(Haute Histoire du Bâton Runique.)
Le comte Airain, seigneur gardian de Kamarg, enfourcha son cheval cornu et s’en alla inspecter ses terres. Il mena sa monture jusqu’à une petite colline, au sommet de laquelle se dressaient des ruines d’une extrême antiquité. C’étaient les vestiges d’une église gothique, et les vents et les pluies en avaient poli les murs. La pierre était recouverte de lierre. Les fleurs, qui avaient envahi les fenêtres, mettaient des taches d’ambre et de pourpre là où naguère s’étaient trouvés des vitraux colorés.
A chacune de ses sorties, le comte Airain venait faire halte au pied de ces ruines. Il éprouvait à leur égard un sentiment d’affinité, car, comme lui, elles étaient vieilles ; comme lui, elles avaient survécu à de nombreuses tourmentes et, comme lui encore, elles avaient été endurcies, et non pas affaiblies, par les atteintes du temps. La colline elle-même était un océan de hautes herbes, que le vent agitait. Elle était entourée par les marais luxuriants de Kamarg, qui s’étendaient à perte de vue, peuplés de taureaux blancs sauvages, de bandes de chevaux cornus et de flamants écarlates géants, assez forts pour emporter un homme adulte. »
Extrait de : M. J. Moorcock. « La légende de Hawkmoon – l’intégrale. »
Les aventures uchroniques d’Oswald Bastable – l’intégrale par M. J. Moorcock

Fiche de Les aventures uchroniques d’Oswald Bastable – l’intégrale
Titre : Les aventures uchroniques d’Oswald Bastable – l’intégrale
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1982
Traduction : D. Hersant, J. Schmitt
Editeur : Opta
Sommaire de Les aventures uchroniques d’Oswald Bastable – l’intégrale
- Le seigneur des airs
- Le léviathan des terres
- Le tsar d’acier
Première page de Le seigneur des airs
« LE FUMEUR D’OPIUM DE L’ILE DE ROWE
Au printemps de l’année 1903, sur le conseil de mon médecin, j’eus l’occasion de visiter cette magnifique et lointaine portion de terre située au milieu de l’océan Indien, que j’appellerai l’île de Rowe. Par suite de surmenage, je me trouvais victime de ce qu’à notre époque les charlatans se plaisent à qualifier d’« épuisement nerveux » ou même de « dépression ». En d’autres termes, j’étais complètement à plat et j’avais besoin d’un long repos très loin de tout. Je possédais quelques intérêts dans la compagnie minière qui constitue l’unique industrie de l’île (si l’on excepte la religion !) ; je savais que le climat de cette île était idéal, tout comme sa situation, ce qui en fait l’un des lieux les plus salubres du monde, à plus de quinze cents miles de toute forme de civilisation. »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Les aventures uchroniques d’Oswald Bastable – l’intégrale. »
La chute des tours – l’intégrale par S. R. Delany

Fiche de La chute des tours – l’intégrale
Titre : La chute des tours – l’intégrale
Auteur : S. R. Delany
Date de parution : 1971
Traduction : M. Demuth
Editeur : Opta
Sommaire de La chute des tours – l’intégrale
- Prisonniers de la flamme
- Les tours de Toron
- La cité des mille soleils
Première page de Prisonniers de la flamme
« Depuis soixante années, silencieux comme le serpent qui dort, il reliait le cœur de Telphar au Palais Royal de Toromon. Des cendres de la cité morte à la capitale de l’île, il unissait les deux villes qui avaient autrefois dominé Toromon et dont une seule subsistait maintenant.
Dans Telphar, il se dressait au-dessus des scories et des voies effondrées. Il escaladait la nuit.
Kilomètre après kilomètre, la frange des ténèbres pâlissait devant le matin et, dans l’ombre imprécise du ruban de transfert, près d’un champ de lave, entre les hautes fougères bruissantes, se déployaient des rangées de cabanes basses et mornes, non loin des mines de tétron.
La pluie fine s’était interrompue un instant auparavant. Les dernières gouttes glissaient au long des colonnes qui soutenaient le ruban de transfert, noir dans la nuit qui s’achevait.
Six hommes d’une taille exceptionnelle apparurent à l’orée de la jungle. Les quatre premiers portaient deux corps inertes. Les deux hommes restés en arrière prirent encore quelque recul pour converser.
« L’autre n’ira pas loin. »
— « S’il réussit, il sera le premier à échapper aux gardes forestiers depuis douze ans. »
— « Peu m’importe qu’il s’échappe. Mais je me demande pourquoi les tentatives deviennent si fréquentes depuis[…] »
Extrait de : S. R. Delany. « La chute des tours – Prisonniers de la flamme. »
Première page de Les tours de Toron
« Sur le carton lisse, les caractères inclinés étaient comme les danseurs minuscules d’un ballet figé :
À Sa Grâce la Duchesse de Petra :
« Nous avons un ennemi au-delà de la Barrière »
Vous êtes Invitée à honorer de votre
présence le bal que donnera à l’aube
Son Altesse Royale Uske
pour fêter notre imminente victoire
dans la guerre qui nous oppose à Ketrall
Dans cette invitation, deux détails retenaient l’attention : tout d’abord, le carton était lisse et satiné, à l’exception d’une petite surface, tout autour du mot Ketrall, comme si quelque autre nom avait été gratté à cet endroit pour être remplacé par celui-ci. Ensuite, un filament de cuivre était fixé dans le coin inférieur droit. »
Extrait de : S. R. Delany. « La chute des tours – Les tours de Toron. »
Première page de La cité des mille soleils
« Qu’est-ce qu’une cité ?
Il s’en trouve une sur la planète Terre. Une cité isolée entre des mers redoutables, sur une île, non loin d’un continent baigné de radiations mortelles et dont seule une étroite frange a été reconquise. Les plaines d’eau et de terre, silencieuses et figées, composent un empire, l’empire de Toromon, dont la cité de Toron est la capitale.
Au milieu de l’univers, dans une galaxie isolée, il est une autre cité.
Une dent de rocher jaillit du sable sur lequel le soleil double dessine deux ombres. Le ciel est bleu et blanc, le sable, blanc d’écume, avec des ondulations qui, parfois, changent au souffle du vent. Des strates nuageuses s’esquissent au bord de l’horizon. Au bas du versant abrupt d’une dune poudreuse, il y a la cité.
Qu’est-ce que la cité ?
C’est une surface de sable dans laquelle les cris- »
Extrait de : S. R. Delany. « La chute des tours – La cité des mille soleils. »
Terremer – l’intégrale par U. Le Guin

Fiche de Terremer – l’intégrale
Titre : Terremer – l’intégrale
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 2018
Traduction : J. Bailhache, I. Delord-Philippe, P.-P. Durastanti, P. Dusoulier, S. Guillot, P. R. Hupp, F. Maillet
Editeur : Le livre de poche
Sommaire de Terremer – l’intégrale
- Le sorcier de Terremer
- Les tombeaux d’Atuan
- L’ultime rivage
- Tehanu
- Contes de Terremer
- Le vent d’ailleurs
- Description de Terremer
- Le mot de déliement
- La règle des noms
- La fille d’Odren
- Au coin du feu
- Terremer revisité
Première page de Le sorcier de Terremer
« Les guerriers dans la brume
L’île de Gont, formée d’une seule montagne qui se dresse à cinq mille pieds au-dessus des flots tumultueux de la mer du Nord-Est, est une terre renommée pour ses magiciens. Bien des hommes de Gont ont quitté les bourgades de ses hautes vallées, et les ports de ses sombres baies encaissées, pour s’en aller servir les Seigneurs de l’Archipel dans leurs cités, comme sorciers ou comme mages ; d’autres, préférant l’aventure, sont partis voguer d’île en île, pratiquant leur magie d’un bout à l’autre de Terremer.
Certains disent que parmi eux, le plus grand, et sans nul doute le plus intrépide voyageur, fut celui qu’on appelait Épervier, et qui fut en son temps à la fois Seigneur des Dragons et Archimage. Sa vie est contée dans la Geste de Ged et dans bien des chansons, mais ceci est une histoire d’avant sa renommée, avant que les chansons n’aient été écrites. »
Extrait de : U. Le Guin. « Cycle de Terremer – Terremer – l’intégrale. »
La ligue de tous les mondes – l’intégrale par U. Le Guin

Fiche de La ligue de tous les mondes – l’intégrale
Titre : La ligue de tous les mondes – l’intégrale
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 1972
Traduction : J. Bailhache
Editeur : Opta
Sommaire de La ligue de tous les mondes
- Le monde de Rocannon
- Planète d’exil
- La cité des illusions
Première page de Le monde de Rocannon
« Le Collier
Comment discerner la légende de la réalité en des mondes dont tant d’années nous séparent ? – planètes sans nom que leurs habitants appellent le Monde, planètes sans histoire dont les mythes se nourrissent du passé, à telle enseigne qu’un explorateur revenant après quelques années d’absence s’aperçoit que ses actions antérieures sont devenues celles d’un dieu. La déraison assombrit cette brèche creusée dans le temps et annihilée par nos vaisseaux photiques, et dans les ténèbres l’incertitude et la démesure poussent comme des herbes folles.
Raconter, avec quelques années de recul, l’histoire d’un homme, d’un simple ethnologue de la Ligue découvrant un monde de cette sorte, anonyme et mal connu, c’est être comme un archéologue qui, parmi les ruines millénaires, tantôt lutte contre un »
Extrait de : U. Le Guin. « La Ligue de tous les mondes – l’intégrale. »
Tschaï – l’intégrale par J. Vance

Fiche de Tschaï – l’intégrale
Titre : Tschaï – l’intégrale
Auteur : J. Vance
Date de publication : 2016
Traduction : M. Deutsch, S. Guillot
Editeur : Nouveaux Millénaires
Sommaire de Tschaï – l’intégrale
- Le Chasch
- Le Wankh
- Le Dirdir
- Le Pnume
Première page de Le Chasch
« D’un côté de l’Explorateur IV luisait une étoile sombre et vieillissante, Carina 4269 ; de l’autre flottait une planète solitaire d’un gris brunâtre enveloppée d’une épaisse couche atmosphérique. L’étoile ne se distinguait que par son étrange teinte ambrée. Quant à la planète, un peu plus grosse que la Terre, elle était escortée par deux petites lunes à la révolution rapide. Une étoile de type K2 presque classique, une planète qui n’avait rien de remarquable. Mais pour les hommes qui se trouvaient à bord de l’Explorateur IV, ce système constituait une source d’émerveillement et de fascination.
Dans le poste de contrôle avant se trouvaient le commandant Marin, son second, Deale, et le lieutenant Walgrave. Trois hommes pareillement »
Extrait de : J. Vance. « Tschaï – l’intégrale. »
Les chroniques de Durdane – l’intégrale par J. Vance

Fiche de Les chroniques de Durdane – l’intégrale
Titre : Les chronique de Durdane – l’intégrale
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2007
Traduction : P. Dusoulier, A. Rosenblum
Editeur : Denoël
Sommaire de Les chroniques de Durdane – l’intégrale
- L’homme sans visage
- Les paladins de la liberté
- Asutra!
Première page de L’homme sans visage
« Mur avait neuf ans lorsqu’il entendit dans le cottage de sa mère un homme pousser un juron facétieux en invoquant le nom de l’Homme Sans Visage. Un peu plus tard, alors que l’homme avait repris sa route, Mur posa une question à sa mère : « Est-ce que l’Homme Sans Visage existe vraiment ?
— Oh oui, il existe bien », répondit Eathre.
Mur réfléchit un moment, puis il demanda : « Comment fait-il pour manger, ou pour sentir, ou pour parler ? »
De sa voix posée, Eathre répondit : « J’imagine qu’il doit se débrouiller, d’une façon ou d’une autre.
— Ce serait intéressant à voir, dit Mur.
— Sans nul doute.
— Est-ce que tu l’as déjà vu ? »
Eathre secoua la tête. « L’Homme Sans Visage ne vient jamais importuner les Chilites, tu n’as donc nul besoin de te soucier de lui. » Elle ajouta, comme si c’était sans importance : « Pour le meilleur ou pour le pire, les choses sont ainsi. »
Extrait de : J. Vance. « Les chroniques de Durdane – intégrale. »
La planète géante – intégrale par J. Vance

Fiche de La planète géante – intégrale
Titre : La planète géante – intégrale
Auteur : J. Vance
Date de parution : P.-P. Durastanti, A. Rosenblum, F. Serph
Traduction : 2003
Editeur : Bélial
Sommaire de La planète géante – intégrale
- La planète géante
- Les baladins de la planète géante
Première page de La planète géante
« Arthur Hidders, avait-il dit se nommer. Il était vêtu à la mode de la Terre et, à part ses cheveux longs et sa moustache en croc, il avait l’apparence d’un vrai Terrien – ce qu’il était, dans un sens. On avait du mal à lui donner un âge ; quant à l’éventail de races qui le composait, il s’agissait d’un secret perdu depuis six cents ans. Il mesurait un mètre soixante-cinq au bas mot ; il était svelte, avec des traits délicats un peu trop rapprochés dans une grosse tête ronde, qui abritait de toute évidence un cerveau supérieur.
Abandonnant sa contemplation de l’espace, il se détourna du hublot pour fixer sur le vieux Pianza un regard d’une ingénuité presque enfantine. « Tout cela est très intéressant… mais n’est-ce pas… futile, ma foi ? »
— Futile ? répliqua Pianza avec une grande dignité. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. »
Extrait de : J. Vance. « La planète géante – intégrale. »