Étiquette : Intégrale
Les portes de la magie par J. Verlanger

Fiche de Les portes de la magie
Titre : Les portes de la magie (Tome 4 sur 5 – L’intégrale)
Auteur : J. Verlanger
Date de parution : 2010
Editeur : Bragelonne
Sommaire de Les portes de la magie
- La flûte de verre froid
- La porte des serpents
- Les cages de Beltem
- La fille de l’eau
- Reflet dans un miroir
Première page de La flûte de verre froid
« La geôle était inconfortable. La position aussi.
Jax était enchaîné au sol par les poignets, ce qui l’obligeait à demeurer assis ou couché, et ses courtes entraves ne lui laissaient guère d’aisance.
Sa prison était étroite, froide en dépit de la chaleur qui devait régner à l’extérieur, et les énormes murs de pierre étouffaient tous les sons. Au ras du plafond, une meurtrière en fente mince laissait filtrer un soupçon de clarté. N’empêche que ce trou pourri était presque aussi sombre qu’un cul de chaudron.
Jax était assis, jambes croisées, ses mains alourdies par les fers reposant sur ses cuisses. Il ruminait de sombres pensées. Ses yeux vert pâle, ordinairement d’une transparente innocence, limpides comme une eau coulant sur des pierres moussues, commençaient à luire d’une lumière féroce. Lorsque ces fanaux s’allumaient ainsi, il convenait de se garer au plus vite, avant le déchaînement du cyclone. »
Extrait de : J. Verlanger. « Intégrale – Les portes de la magie. »
Récits de la grande explosion par J. Verlanger

Fiche de Récits de la grande explosion
Titre : Récits de la grande explosion (Tome 2 sur 5 – L’intégrale)
Auteur : J. Verlanger
Date de parution : 2008
Editeur : Bragelonne
Sommaire de Récits de la grande explosion
- Les portes sans retour
- Les hommes marqués
- La jungle de pierre
- Horlemonde
- Les gladiateurs
Première page de Les portes sans retour
« J’ai rencontré la fille aux yeux de petit chat perdu sur Allègre. Des yeux très beaux, emplis de ce doux bleu brumeux de l’innocence aveugle.
Allègre porte mal son nom. C’est une boule de boue gelée, un peu plus froide que l’enfer, et moins accueillante. La majeure partie de sa population se divise ainsi : d’un côté les chasseurs, coriaces et passablement sauvages, de l’autre les marchands, dents longues et âmes noires. Allègre vit du commerce des peaux.
Venteuse, sa capitale, bien nommée celle-là, abrite aussi les technos, et le personnel du cosmoport. C’est une ville minable, glaciale, dont les rues ne sont pas chauffées. Je ne l’aime pas, et je ne la choisirais sûrement pas comme lieu de résidence. »
Extrait de : J. Verlanger. « Intégrale – Récits de la grande explosion. »
La terre sauvage par J. Verlanger

Fiche de La terre sauvage
Titre : La terre sauvage (Tome 1 sur 5 – L’intégrale)
Auteur : J. Verlanger
Date de parution : 2008
Editeur : Bragelonne
Sommaire de La terre sauvage
- L’autoroute sauvage
- La mort en billes
- L’île brûlée
- Les bulles
- Le recommencement
- Nous ne vieillirons pas
- Les derniers jours
Première page de L’autoroute sauvage
« Je suivais l’autoroute, en direction du sud.
Un chemin pratique, pour voyager. Contrairement au réseau des nationales et départementales, qui est mangé peu à peu par la broussaille, l’herbe et les rejets, elle est restée relativement en bon état. De plus, la visibilité y est bien dégagée. Pas question que des mecs en mal de viande vous y tombent dessus à l’improviste. Important, pour un solitaire. « Les solitaires finissent à la broche. » Ouais ! Proverbe de groupé, ça. Pas d’accord.
Les groupes, je n’aime pas. En règle générale, ça se divise en trois : les moutons, qui travaillent dur et mangent peu ; les loups, qui travaillent peu et mangent beaucoup ; et, par-dessus, le chef. Un chef de groupe, au départ, ça a déjà l’âme d’un dictateur au petit pied. Alors à l’arrivée… Jo expliquait ça par une maxime : « Le pouvoir absolu corrompt absolument. » Probablement vrai. Les deux chefs de groupe que j’avais eu l’occasion de rencontrer étaient pourris. À cœur. »
Extrait de : J. Verlanger. « Intégrale – La terre sauvage. »
Deathworld – l’intégrale par H. Harrison

Fiche de Deathworld – l’intégrale
Titre : Deathworld – l’intégrale (Monde de la mort)
Auteur : H. Harrison
Date de publication : 2006
Traduction : F. Lourbet, I. Tate, F. Le Berre
Editeur : Bragelonne
Sommaire de Deathworld – l’intégrale
- Le monde de la mort
- Appsala
- Les cavaliers barbares
- Le vaisseau en sommeil
Première page de Le monde de la mort
« Comme à regret, avec un chuintement à peine perceptible, la capsule tomba dans le panier de réception. La sonnette retentit une fois et se tut. Jason dinAlt fixa cette capsule inoffensive, comme s’il s’était agi d’une bombe à retardement.
Quelque chose ne collait pas. Il sentit une boule dure se former dans son estomac. C’était non pas un mémo interservices courant ou un message de l’hôtel, mais un pli personnel, scellé. Il ne connaissait pourtant personne sur cette planète, y étant arrivé moins de huit heures auparavant. Puisque son nom même était nouveau – remontant à son dernier changement de vaisseau –, il était impossible qu’il reçût un message personnel. Pourtant, il fallait bien se rendre à l’évidence.
Cassant le sceau avec son ongle, il enleva le couvercle. L’enregistreur placé dans la capsule grosse comme un crayon donnait à la voix enregistrée un »
Extrait de : H. Harrison. « Deathworld – intégrale. »
David Starr – l’intégrale par I. Asimov

Fiche de David Starr – l’intégrale
Titre : David Starr, le justicier de l’espace – l’intégrale
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1993
Traduction : P. Couturiau
Editeur : Lefrancq
Sommaire de David Starr – l’intégrale :
- Les poisons de Mars
- Les pirates des astéroïdes
- Les océans de Vénus
- La fournaise de Mercure
- Les lunes de Jupiter
- Les anneaux de Saturne
Première page de Les poisons de Mars
« LA PRUNE DE MARS
David Starr regardait l’homme au moment précis où l’incident se produisit. Il le vit donc mourir.
David attendait patiemment le Dr Henree en savourant l’atmosphère du restaurant le plus moderne d’International City. Les deux hommes devaient célébrer l’obtention de son diplôme et sa nomination en tant que membre actif du Conseil Scientifique.
Attendre ne lui pesait pas. La peinture au chromosilicone, encore fraîche, donnait un aspect rutilant au Café Suprême. La lumière diffuse, éclairant uniformément la salle à manger, n’avait pas de source visible. À l’extrémité de la table de David se trouvait un petit cube auto-lumineux contenant une minuscule réplique tridimensionnelle de l’orchestre dont la musique emplissait l’espace sonore. Le bâton du chef était un éclair d’un centimètre, et le plateau de la table du type Sanito, le dernier cri en matière d’utilisation des champs de force ; il eût été parfaitement invisible sans l’effet de trame délibéré. »
Extrait de : I. Asimov. « David Starr – l’intégrale. »
Elévation – l’intégrale par D. Brin

Fiche d’Elévation – l’intégrale
Titre : Elévation – l’intégrale
Auteur : D. Brin
Date de parution : 2017
Traduction : F. Rose, G. Lebec et J.-P. Pugi
Editeur : Bragelonne
Sommaire d’Elévation – l’intégrale
- Jusqu’au coeur du soleil
- Marée stellaire
- La guerre de l’élévation
Première page de Jusqu’au coeur du soleil
« LE SONGE CÉTACÉ
— Makakai, es-tu prête ?
Jacob ne fit pas attention aux faibles ronflements des moteurs et des soupapes dans son cocon de métal. Il demeura immobile. L’eau clapotait doucement contre le museau bulbeux de sa baleine mécanique, tandis qu’il attendait une réponse.
Une fois de plus, il vérifia les minuscules indicateurs sur l’affichage de son casque. Oui, la radio fonctionnait. L’occupant du second cétacé artificiel, à demi immergé, quelques mètres plus loin, avait entendu chacun de ses mots.
L’eau était exceptionnellement claire, aujourd’hui. En regardant vers le bas, il vit passer, nonchalant, un petit requin léopard, assez inattendu dans ces eaux profondes du large.
— Makakai… es-tu prête ?
Il essaya de ne pas trahir son impatience, ni la tension qu’il sentait s’accumuler dans sa nuque, à force d’attendre. Il ferma les yeux et contraignit les muscles coupables à se détendre, l’un après l’autre. Mais il attendait toujours que son élève prenne la parole. »
Extrait de : D. Brin. « Elévation – l’intégrale. »
La légende d’Hawkmoon – l’intégrale par M. J. Moorcock

Fiche de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
Titre : La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 2016
Traduction : J.-L. Fromental, F. Landon, J. Guiod, B. Ferry, G. Lebec
Editeur : Pocket
Sommaire de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
- Le joyau noir
- Le dieu fou
- L’épée de l’aurore
- Le secret des runes
- Le comte Airain
- Le champion de Garathorm
- La quête de Tanelorn
Première page de Le joyau noir
« LE COMTE AIRAIN
Et la Terre devint vieille, ses paysages se patinèrent, montrant les signes de l’âge, et ses voies se firent étranges et capricieuses, comme celles d’un vieillard à l’approche de la mort.
(Haute Histoire du Bâton Runique.)
Le comte Airain, seigneur gardian de Kamarg, enfourcha son cheval cornu et s’en alla inspecter ses terres. Il mena sa monture jusqu’à une petite colline, au sommet de laquelle se dressaient des ruines d’une extrême antiquité. C’étaient les vestiges d’une église gothique, et les vents et les pluies en avaient poli les murs. La pierre était recouverte de lierre. Les fleurs, qui avaient envahi les fenêtres, mettaient des taches d’ambre et de pourpre là où naguère s’étaient trouvés des vitraux colorés.
A chacune de ses sorties, le comte Airain venait faire halte au pied de ces ruines. Il éprouvait à leur égard un sentiment d’affinité, car, comme lui, elles étaient vieilles ; comme lui, elles avaient survécu à de nombreuses tourmentes et, comme lui encore, elles avaient été endurcies, et non pas affaiblies, par les atteintes du temps. La colline elle-même était un océan de hautes herbes, que le vent agitait. Elle était entourée par les marais luxuriants de Kamarg, qui s’étendaient à perte de vue, peuplés de taureaux blancs sauvages, de bandes de chevaux cornus et de flamants écarlates géants, assez forts pour emporter un homme adulte. »
Extrait de : M. J. Moorcock. « La légende de Hawkmoon – l’intégrale. »
Les aventures uchroniques d’Oswald Bastable – l’intégrale par M. J. Moorcock

Fiche de Les aventures uchroniques d’Oswald Bastable – l’intégrale
Titre : Les aventures uchroniques d’Oswald Bastable – l’intégrale
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1982
Traduction : D. Hersant, J. Schmitt
Editeur : Opta
Sommaire de Les aventures uchroniques d’Oswald Bastable – l’intégrale
- Le seigneur des airs
- Le léviathan des terres
- Le tsar d’acier
Première page de Le seigneur des airs
« LE FUMEUR D’OPIUM DE L’ILE DE ROWE
Au printemps de l’année 1903, sur le conseil de mon médecin, j’eus l’occasion de visiter cette magnifique et lointaine portion de terre située au milieu de l’océan Indien, que j’appellerai l’île de Rowe. Par suite de surmenage, je me trouvais victime de ce qu’à notre époque les charlatans se plaisent à qualifier d’« épuisement nerveux » ou même de « dépression ». En d’autres termes, j’étais complètement à plat et j’avais besoin d’un long repos très loin de tout. Je possédais quelques intérêts dans la compagnie minière qui constitue l’unique industrie de l’île (si l’on excepte la religion !) ; je savais que le climat de cette île était idéal, tout comme sa situation, ce qui en fait l’un des lieux les plus salubres du monde, à plus de quinze cents miles de toute forme de civilisation. »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Les aventures uchroniques d’Oswald Bastable – l’intégrale. »
La chute des tours – l’intégrale par S. R. Delany

Fiche de La chute des tours – l’intégrale
Titre : La chute des tours – l’intégrale
Auteur : S. R. Delany
Date de parution : 1971
Traduction : M. Demuth
Editeur : Opta
Sommaire de La chute des tours – l’intégrale
- Prisonniers de la flamme
- Les tours de Toron
- La cité des mille soleils
Première page de Prisonniers de la flamme
« Depuis soixante années, silencieux comme le serpent qui dort, il reliait le cœur de Telphar au Palais Royal de Toromon. Des cendres de la cité morte à la capitale de l’île, il unissait les deux villes qui avaient autrefois dominé Toromon et dont une seule subsistait maintenant.
Dans Telphar, il se dressait au-dessus des scories et des voies effondrées. Il escaladait la nuit.
Kilomètre après kilomètre, la frange des ténèbres pâlissait devant le matin et, dans l’ombre imprécise du ruban de transfert, près d’un champ de lave, entre les hautes fougères bruissantes, se déployaient des rangées de cabanes basses et mornes, non loin des mines de tétron.
La pluie fine s’était interrompue un instant auparavant. Les dernières gouttes glissaient au long des colonnes qui soutenaient le ruban de transfert, noir dans la nuit qui s’achevait.
Six hommes d’une taille exceptionnelle apparurent à l’orée de la jungle. Les quatre premiers portaient deux corps inertes. Les deux hommes restés en arrière prirent encore quelque recul pour converser.
« L’autre n’ira pas loin. »
— « S’il réussit, il sera le premier à échapper aux gardes forestiers depuis douze ans. »
— « Peu m’importe qu’il s’échappe. Mais je me demande pourquoi les tentatives deviennent si fréquentes depuis[…] »
Extrait de : S. R. Delany. « La chute des tours – Prisonniers de la flamme. »
Première page de Les tours de Toron
« Sur le carton lisse, les caractères inclinés étaient comme les danseurs minuscules d’un ballet figé :
À Sa Grâce la Duchesse de Petra :
« Nous avons un ennemi au-delà de la Barrière »
Vous êtes Invitée à honorer de votre
présence le bal que donnera à l’aube
Son Altesse Royale Uske
pour fêter notre imminente victoire
dans la guerre qui nous oppose à Ketrall
Dans cette invitation, deux détails retenaient l’attention : tout d’abord, le carton était lisse et satiné, à l’exception d’une petite surface, tout autour du mot Ketrall, comme si quelque autre nom avait été gratté à cet endroit pour être remplacé par celui-ci. Ensuite, un filament de cuivre était fixé dans le coin inférieur droit. »
Extrait de : S. R. Delany. « La chute des tours – Les tours de Toron. »
Première page de La cité des mille soleils
« Qu’est-ce qu’une cité ?
Il s’en trouve une sur la planète Terre. Une cité isolée entre des mers redoutables, sur une île, non loin d’un continent baigné de radiations mortelles et dont seule une étroite frange a été reconquise. Les plaines d’eau et de terre, silencieuses et figées, composent un empire, l’empire de Toromon, dont la cité de Toron est la capitale.
Au milieu de l’univers, dans une galaxie isolée, il est une autre cité.
Une dent de rocher jaillit du sable sur lequel le soleil double dessine deux ombres. Le ciel est bleu et blanc, le sable, blanc d’écume, avec des ondulations qui, parfois, changent au souffle du vent. Des strates nuageuses s’esquissent au bord de l’horizon. Au bas du versant abrupt d’une dune poudreuse, il y a la cité.
Qu’est-ce que la cité ?
C’est une surface de sable dans laquelle les cris- »
Extrait de : S. R. Delany. « La chute des tours – La cité des mille soleils. »