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Le robot qui rêvait par I. Asimov

Fiche de Le robot qui rêvait
Titre : Le robot qui rêvait (Tome B – Les robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1986
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Le robot qui rêvait :
- Le robot qui rêvait
- Gestation
- Les hôtes
- Sally
- Le briseur de grève
- La machine qui gagna la guerre
- Les yeux ne servant pas qu’à voir
- Le votant
- Le plaisantin
- La dernière question
- Est-ce qu’une abeille se soucie … ?
- Artiste de lumière
- La sensation du pouvoir
- Mon nom s’écrit avec un s
- Le petit garçon très laid
- La boule de billard
- L’amour vrai
- La dernière réponse
- De peur de nous souvenir
Première page de Le robot qui rêvait
« — La nuit dernière, j’ai rêvé, dit calmement LVX-1.
Susan Calvin ne fit aucune réflexion mais sa figure ridée, vieillie par la sagesse et l’expérience, se crispa imperceptiblement. »
« — Vous avez entendu ça ? demanda nerveusement Linda Rash. C’est bien ce que je vous ai dit.
Elle était petite, brune et très jeune. Sa main droite se fermait et s’ouvrait continuellement.
Calvin hocha la tête et ordonna d’une voix posée :
— Elvex, tu ne bougeras pas, tu ne parleras pas et tu ne nous entendras pas tant que je n’aurai pas de nouveau prononcé ton nom.
Pas de réponse. Le robot resta assis, comme s’il était fondu d’un seul bloc de métal, et il allait rester ainsi jusqu’à ce qu’il entende son nom. »
Extrait de : I. Asimov. « Les robots – Le robot qui rêvait. »
Les robots et l’empire par I. Asimov

Fiche de Les robots et l’empire
Titre : Les robots et l’empire (Tome 6 sur 6 – Les robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1985
Traduction : J.-P. Martin
Editeur : J’ai lu
Première page de Les robots et l’empire
« Le descendant
Gladïa tâta la pelouse de son salon pour s’assurer qu’elle n’était pas trop humide, puis elle s’assit. Par un léger effleurement elle la régla de manière à se retrouver à demi allongée tandis qu’un autre réglage activait le champ diamagnétique. Alors, comme chaque fois, elle se sentit envahie par un sentiment de parfaite relaxation. Pourquoi pas ? Elle se retrouvait, en fait, flottant à un centimètre au-dessus du tissu.
La nuit, tiède et agréable, était de celles qui règnent sur Aurora dans ses meilleurs jours : parfumée et constellée d’étoiles.
Avec une pointe de tristesse, elle observa les innombrables et minuscules lueurs dont les dessins parsemaient le ciel, des lueurs d’autant plus vives qu’elle avait ordonné une baisse des lumières de son logement. »
Extrait de : I. Asimov. « Les robots – Les robots et l’empire. »
Les robots de l’aube par I. Asimov

Fiche de Les robots de l’aube
Titre : Les robots de l’aube (Tome 5 sur 6 – Les robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1983
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de Les robots de l’aube
« Elijah Baley s’était arrêté dans l’ombre d’un arbre et il marmonnait à part lui :
— Je le savais ! Je transpire.
Il se redressa, essuya d’un revers de main son front en sueur et regarda avec dégoût l’humidité qui la recouvrait.
— J’ai horreur de transpirer ! déclara-t-il tout haut, comme s’il émettait une loi cosmique.
Et, une fois de plus, il en voulut à l’Univers d’avoir créé une chose à la fois essentielle et déplaisante. Dans la Ville, où la température et l’humidité étaient parfaitement contrôlées, où le corps n’avait jamais absolument besoin de fonctionner de telle sorte que la production de chaleur était plus importante que le rafraîchissement, on ne transpirait jamais (à moins de le vouloir, bien entendu).
Ça, au moins, c’était civilisé. »
Extrait de : I. Asimov. « Les robots – Les robots de l’aube. »
Face aux feux du soleil par I. Asimov

Fiche de Face aux feux du soleil
Titre : Face aux feux du soleil (Tome 4 sur 6 – Les robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1956
Traduction : A.-Y. Richard
Editeur : J’ai lu
Première page de Face aux feux du soleil
« Une question se pose
Elijah Baley luttait obstinément contre la panique.
Depuis quinze jours ses appréhensions n’avaient cessé de croître ; depuis plus longtemps même, depuis le moment où on l’avait convoqué à Washington et, une fois là, informé de sa nouvelle affectation.
La convocation à Washington, en elle-même, était déjà assez troublante. Elle était arrivée sans explication : une véritable sommation, et cela ne faisait qu’aggraver les choses. Il y avait des bons de voyage, aller et retour par avion, joints : du coup, tout allait de mal en pis !
Ses appréhensions étaient partiellement dues au sentiment d’urgence que sous-entendait le trajet par voie aérienne »
Extrait de : I. Asimov. « Les robots – Face aux feux du Soleil. »
Les cavernes d’acier par I. Asimov

Fiche de Les cavernes d’acier
Titre : Les cavernes d’acier (Tome 3 sur 6 – Les robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1953
Traduction : J. Brécard
Editeur : J’ai lu
Première page de Les cavernes d’acier
« Entretien avec un commissaire
Lije Baley venait d’atteindre son bureau quand il se rendit compte que R. Sammy l’observait, et que, manifestement, il l’avait attendu.
Les traits austères de son visage allongé se durcirent.
— Qu’est-ce que tu veux ? fit-il.
— Le patron vous demande, Lije. Tout de suite. Dès votre arrivée.
— Entendu !
R. Sammy demeura planté à sa place.
— J’ai dit : entendu ! répéta Baley. Fous le camp !
R. Sammy pivota sur les talons, et s’en fut vaquer à ses occupations ; et Baley, fort irrité, se demanda, une fois de plus, pourquoi ces occupations-là ne pouvaient pas être confiées à un homme. »
Extrait de : I. Asimov. « Les robots – Les cavernes d acier. »
Un défilé de robots par I. Asimov

Fiche d’Un défilé de robots
Titre : Un défilé de robots (Tome 2 sur 6 – Les robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1964
Traduction : P. Billon
Editeur : J’ai lu
Sommaire d’Un défilé de robots :
- Le robot A L-76 perd la boussole
- Victoire par inadvertance
- Première loi
- Assemblons-nous
- Satisfaction garantie
- Risque
- Lenny
- Le correcteur
Première page de Le robot A L-76 perd la boussole
« Les yeux de Jonathan Quell se plissaient d’inquiétude derrière leurs verres sans monture tandis qu’il franchissait en coup de vent la porte marquée « Directeur Général ».
Il jeta sur la table le papier plié qu’il tenait à la main.
— Regardez un peu, patron ! haleta-t-il.
Sam Tobe fit passer son cigare d’un côté à l’autre de sa bouche et obéit. Sa main se porta sur sa joue mal rasée qu’elle parcourut en produisant un bruit de râpe.
— Bon sang ! explosa-t-il. Que viennent-ils nous raconter là ?
— Ils prétendent que nous n’avons envoyé que cinq robots types A L, expliqua Quell sans aucune nécessité.
— Ils étaient au nombre de six, dit Tobe.
— Six, bien sûr ! Mais ils n’en ont reçu que cinq à l’autre bout. Ils nous ont fait parvenir les numéros de série et l’A L-76 est porté manquant.»
Extrait de : I. Asimov. « Les robots – Un défilé de robots. »
Les robots par I. Asimov

Fiche de Les Robots
Titre : Les robots (Tome 1 sur 6 – Les robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1950
Traduction : P. Billon
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Les robots :
- Les trois lois de la robotique
- Robbie
- Cycle fermé
- Raison
- Attrapez-moi ce lapin
- Menteur
- Le petit robot perdu
- Evasion !
- Evidence
- Conflit évitable
Première page de Les trois lois de la robotique
« Première Loi
Un robot ne peut nuire à un être humain ni laisser sans assistance un être humain en danger.
Deuxième Loi
Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par les êtres humains, sauf quand ces ordres sont incompatibles avec la Première Loi.
Troisième Loi
Un robot doit protéger sa propre existence tant que cette protection n’est pas incompatible avec la Première ou la Deuxième Loi. »
Manuel de la Robotique
58e édition (2058 après J.- C.) »
Extrait de : I. Asimov. « Les robots – Les robots. »
Cailloux dans le ciel par I. Asimov

Fiche de Cailloux dans le ciel
Titre : Cailloux dans le ciel (Tome 1 sur 3 – Cycle de l’Empire)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1950
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu
Première page de Cailloux dans le ciel
« UN HOMME LÈVE LE PIED
Deux minutes avant de disparaître pour toujours de la surface de la Terre qu’il connaissait, Joseph Schwartz déambulait le long des rues accueillantes de la banlieue de Chicago en se récitant des vers de Browning.
Ce qui, en un sens, était quelque peu étrange : une personne non avertie n’aurait jamais imaginé en le croisant que Schwartz fût un inconditionnel de Browning. Il ressemblait trait pour trait au personnage qu’il était : un tailleur à la retraite manquant entièrement de ce qu’il est convenu, aujourd’hui, d’appeler culture générale. Et cependant, doué d’une grande curiosité, il avait énormément lu et cette boulimie intellectuelle lui avait fait acquérir des aperçus dans pratiquement tous les domaines du savoir ; doué d’une mémoire exceptionnelle il n’avait rien oublié de ce qu’il avait appris. »
Extrait de : I. Asimov. « Cycle de l’Empire – Cailloux dans le ciel. »
Tyrann par I. Asimov

Fiche de Tyrann
Titre : Tyrann (Tome 2 sur 3 – Cycle de l’Empire)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1951
Traduction : F. Straschitz
Editeur : J’ai lu
Première page de Tyrann
« La chambre se parlait doucement à elle-même. Cela faisait un petit bruit intermittent, à peine audible mais à nul autre pareil, et ce chuchotement signifiait : danger de mort.
Ce ne fut pas cela, pourtant, qui tira Biron Farrill d’un sommeil lourd et nullement réparateur. Il se tournait et se retournait sur l’oreiller, dans un combat futile contre le signal sonore qui provenait de la table de chevet.
Sans ouvrir les yeux, il tendit une main maladroite et établit le contact.
— Allô, marmonna-t-il.
Un son rauque et puissant sortit instantanément du récepteur, mais Biron n’eut pas le courage de baisser le volume.
— Pourrais-je parler à Biron Farrill ? disait une voix.
— C’est moi, dit Biron, la langue pâteuse. Qui est à l’appareil ? »
Extrait de : I. Asimov. « Cycle de l’Empire – Tyrann. »
Sans parler du chien par C. Willis

Fiche de Sans parler du chien
Titre : Sans parler du chien ou comment nous retrouvâmes enfin la potiche de l’evêque
Auteur : C. Willis
Date de parution : 1997
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu
Première page de Sans parler du chien
« Ce 15 novembre, en fin d’après-midi, je cherchais la potiche de l’évêque dans les ruines de la cathédrale de Coventry pendant que la nouvelle recrue regardait bouche bée les vitraux soufflés, que M. Spivens déterrait quelque chose près des marches de la sacristie et que Carruthers tentait de convaincre le bedeau que nous appartenions au corps des pompiers volontaires.
Il me désigna.
— Le lieutenant Ned Henry est le chef de cette escouade et je suis le responsable du poste d’incendie.
— Lequel ?
— Le trente-six.
— Et lui ? »
Extrait de : C. Willis. « Sans parler du chien. »