Étiquette : Le livre de poche
L’homme de deux mondes par F. Herbert et B. Herbert

Fiche de L’homme de deux mondes
Titre : L’homme de deux mondes
Auteur : F. Herbert et B. Herbert
Date de parution : 1986
Traduction : G. Abadia
Editeur : Le livre de poche
Première page de L’homme de deux mondes
« Ryll ne ressentit aucune douleur en se réveillant. Il n’avait aucun souvenir de la collision. Son esprit cherchait avec difficulté à appréhender la réalité. Quelle était cette étrange surface qu’il sentait sous lui ?
Je suis sur le pont d’un Explorateur, se dit-il.
C’était une matière glissante, imbibée d’un liquide visqueux. Quelque chose qui imitait la gravité l’y retenait plaqué. Ses sens drènes suggéraient qu’il était pris dans un mouvement de rotation erratique, mais il n’y avait pas que cela. Les forces de gravitation d’une planète aussi, peut-être ; mais il n’arrivait pas à comprendre pourquoi il reprenait conscience de cette manière-là, les yeux tournés sur leur pivot vers les ténèbres intérieures. »
Extrait de: F. et B. Herbert « L’Homme de deux mondes. »
Dosadi par F. Herbert

Fiche de Dosadi
Titre : Dosadi (Tome 2 sur 2 – Cycle des saboteurs)
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1977
Traduction : G. Abadia
Editeur : Le livre de poche
Première page de Dosadi
« Quand, pour la première fois dans l’histoire de la Co-sentience, les Calibans nous envoyèrent une de leurs « boules » métalliques géantes et, par ce moyen de communication, se déclarèrent disposés à nous laisser utiliser les « couloirs » qui rendaient d’un seul coup aisés les voyages interstellaires, beaucoup de Co-sentients se mirent à exploiter subrepticement pour leurs propres fins douteuses ce présent tombé des étoiles. Ni le « Gouvernement fantôme » ni certains Gowachins n’avaient manqué de mesurer la portée de ce qui aujourd’hui paraît une évidence : le transport instantané à travers l’espace infini fait appel à des forces du même coup capables d’isoler artificiellement la population d’une planète entière.
Cette constatation préalable à l’Opération Dosadi se situe bien longtemps avant que Jorj X. McKie, Saboteur Extraordinaire, ait révélé que les étoiles visibles de notre univers étaient, sinon des Calibans, du moins les manifestations de Calibans dans notre espace co-sentient. (Consulter à ce sujet L’Étoile et le Fouet, compte rendu à peine romancé de la découverte faite par McKie.) »
Extrait de : F. Herbert. « Cycle des saboteurs – Dosadi. »
L’étoile et le fouet par F. Herbert

Fiche de L’étoile et le fouet
Titre : L’étoile et le fouet (Tome 1 sur 2 – Cycle des saboteurs)
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1970
Traduction : G. Abadia
Editeur : Le livre de poche
Première page de L’étoile et le fouet
« Il s’appelait Furuneo, Alichino Furuneo. Il se répétait cela pendant que le véhicule entrait dans la ville où il venait effectuer son appel longue-distance. Il était plus prudent de raffermir son ego avant un appel de ce genre. À soixante-six ans, Furuneo avait déjà eu connaissance de nombreux cas de perte d’identité consécutive à la plythotranse qui accompagne les communications entre systèmes stellaires. Beaucoup plus que le coût de l’opération et l’impression nauséabonde laissée par le contact d’un émetteur taprisiote, c’était cet élément d’incertitude qui maintenait le nombre des appels à un niveau peu élevé. Malheureusement, Furuneo ne pouvait déléguer à personne le soin de contacter pour lui Jorj X. McKie, Saboteur Extraordinaire.
Il était 8 h 08 temps local à l’endroit ou il se trouvait sur la planète dénommée Cordialité du système Sfich.
« J’ai l’impression que ça ne va pas être facile », murmura-t-il plus pour lui-même que pour les deux réquisiteurs qu’il avait amenés pour préserver sa tranquillité. »
Extrait de : F. Herbert. « Cycle des saboteurs – L’Etoile et le Fouet. »
Le facteur ascension par F. Herbert et B. Ransom

Fiche de Le facteur ascension
Titre : Le facteur ascension (Tome 4 sur 4 – Programme conscience)
Auteur : F. Herbert et B. Ransom
Date de parution : 1988
Traduction : G. Abadia
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le facteur ascension
« Jephtha Twain endura pendant trois jours les souffrances les plus raffinées, ce qui était le but recherché. Les hommes de main du Syndicat des Guerriers étaient des professionnels. S’il tournait de l’œil, il leur faisait tout simplement perdre leur temps. Durant les trois jours qu’il passa entre leurs mains, il ne perdit pas connaissance une seule fois. Ils avaient su dès le début qu’ils n’arriveraient à rien avec lui. Le reste de ses souffrances était le prix qu’on lui faisait payer pour tout le temps perdu. Quand ils eurent enfin fini de le tourmenter, ils le suspendirent à un crochet à viande, comme il savait qu’ils finiraient par le faire, au bord de la falaise d’obsidienne qui bordait les Hautes Marches. Souvent, les éléments subversifs étaient ainsi exposés, à demi morts, à la vue de la colonie pour servir de leçon, bien que la teneur de cette leçon n’eût jamais été très claire. »
Extrait de : F. Herbert et B. Ransom. « Programme conscience – Le facteur ascension. »
L’effet Lazare par F. Herbert et B. Ransom

Fiche de L’effet Lazare
Titre : L’effet Lazare (Tome 3 sur 4 – Programme conscience)
Auteur : F. Herbert et B. Ransom
Date de parution : 1983
Traduction : G. Abadia
Editeur : Le livre de poche
Première page de L’effet Lazare
« Duque perçut une odeur de chair brûlée et de cheveux roussis. Il fronça les narines, huma l’air puis gémit. Son bon oeil larmoyait et lui fit mal quand il voulut le forcer à s’ouvrir du coin du pouce. Sa mère était dehors. « Dehors »… Une des paroles qu’il savait à peu près prononcer, comme « M’man » ou « brûlant ». Mais il eût été incapable de définir la nature ou la forme de ce « dehors ». Il savait seulement vaguement qu’il habitait sur un radeau de clone ancré à un piton de roche noire, dernier vestige des anciennes terres émergées de Pandore.
L’odeur de brûlé était de plus en plus forte. Cela l’effrayait. Il se demandait s’il aurait fallu dire quelque chose. La plupart du temps, Duque ne parlait pas. Ce n’était pas pratique, avec son nez. Mais il pouvait siffler par le nez, et sa mère le comprenait. Elle lui répondait de la même manière. A eux deux, ils connaissaient plus d’une centaine de mots siffles. »
Extrait de : F. Herbert et B. Ransom. « Programme conscience – L’effet Lazare. »
Le problème de Turing par H. Harrison et M. Minsky

Fiche de Le problème de Turing
Titre : Le problème de Turing
Auteur : H. Harrison et M. Minsky
Date de publication : 1992
Traduction : B. Sigaud
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le problème de Turing
« Ocotillo Wells, Californie
8 février 2023
J.J. Beckworth, président-directeur général de Megalobe Industries, était troublé, mais des années de retenue empêchaient toute manifestation extérieure de cette préoccupation. Il n’était pas inquiet, n’avait pas peur : il était troublé, tout simplement. Il se retourna dans son fauteuil pour regarder le coucher de soleil spectaculaire au-dessus du désert. Le ciel embrasé derrière la cordillère de San Ysidro à l’ouest projetait une lumière roussâtre sur les monts Santa Rosa qui s’étiraient à l’horizon nord. Sous ses yeux, les ombres vespérales des ocotillos et des cactus traçaient de longues lignes sur les sables gris du désert. En temps normal, la beauté brute de ce spectacle l’aurait calmé et détendu. Mais pas aujourd’hui. Le léger ping ! de l’interphone coupa court à ses réflexions.
— Qu’est-ce que c’est ? »
Extrait de : H. Harrison et M. Minsky. « Le problème de Turing. »
L’homme qui a perdu la mer par Theodore Sturgeon

Fiche de L’homme qui a perdu la mer
Titre : L’homme qui a perdu la mer
Auteur : Theodore Sturgeon
Date de parution : 1978
Traduction : A. Rosenblum, F. Straschitz, P. Billon, J. Polanis, M. Boissier, P. J. Izabelle, R. Lathière
Editeur : Le livre de poche
Sommaire de L’homme qui a perdu la mer :
- Ça
- Dieu microcosmique
- Et la foudre et les roses
- La merveilleuse aventure du bébé Hurkle
- Le contact de ta main
- L’éveil de Drusilla Strange
- L’homme qui a perdu la mer
- Epitaphe
Première page de Ça
« Ça marchait dans les bois. Ce n’était pas né. Ça existait. Sous les aiguilles de pin les feux couvent, foyers ardents qui se consument sans fumée dans la terre. La chaleur, l’obscurité, la décomposition provoquent la croissance. La vie est une chose, la croissance une autre. Ça grandissait mais ce n’était pas vivant. Ça marchait sans respirer à travers bois et ça pensait, voyait, c’était hideux et fort mais ce n’était pas né et ne vivait pas. Ça grandissait et se déplaçait sans vivre.
Ça émergea en rampant de la pénombre et du terreau humide et chaud dans la fraîcheur d’un matin. C’était énorme. C’était tout couvert de bosses et croûtes faites de sa propre horrible substance, et des fragments s’en détachaient à mesure que ça avançait, tombaient à terre et se tordaient, puis s’immobilisaient et s’enfonçaient tout pourrissants dans l’humus forestier. »
Extrait de : T. Sturgeon. « L’homme qui a perdu la mer. »
Mon nom est Vance, Jack Vance par J. Vance

Fiche de Mon nom est Vance, Jack Vance
Titre : Mon nom est Vance, Jack Vance
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2013
Traduction : P. Dusoulier
Editeur : Le livre de poche
Première page de Mon nom est Vance, Jack Vance
« Je suis né à San Francisco dans le quartier connu sous le nom de Pacific Heights, à mi-hauteur sur les collines qui bordent le nord de la ville et qui surplombent la baie. À cette époque – c’était l’an 1916 –, San Francisco était célèbre dans le monde entier pour sa grâce, son charme, sa dignité, ses magnifiques paysages, ses excellents restaurants, et même pour sa respectabilité.
J’étais le troisième d’une famille de cinq enfants : deux frères plus âgés (Albert et Louis), un jeune frère (David) et une sœur (Patricia). Ma mère, Edith Vance (née Hoefler), jouait un rôle important dans la bonne société de San Francisco. Elle avait fréquenté la Miss Hamlin School, un établissement huppé, dans la même classe que Lurline Matson, la fille du célèbre armateur. »
Extrait de : J. Vance. « Mon nom est Vance, Jack Vance. »
Et quand je vous fais ça, vous sentez quelque chose ? par R. Sheckley

Fiche d’Et quand je vous fais ça, vous sentez quelque chose ?
Titre : Et quand je vous fais ça, vous sentez quelque chose ?
Auteur : R. Sheckley
Date de parution : 1974
Traduction : B. Zimet
Editeur : Le livre de poche
Sommaire d’Et quand je vous fais ça, vous sentez quelque chose ?
- Et quand je vous fais ça, vous sentez quelque chose ?
- Au royaume des carottes, les oignons sont rois
- Le monde pétrifié
- Jeu : première schématique
- Le docteur Zombi et ses copains à poil
- Cruelles équations
- La même chose pour toi, en double
- Histoire de gratter
- Le mnémone
- Les vacances de monsieur Papazian
- Remarques sur la perception de différences imaginaires
- Supertrip du tube digestif au cosmos via mantra, tantra et super-cocktail maison
- Le pas de trois du chef, du garçon et du client
- Aperçus sur Langranak
- Circuit pestilentiel
- Voués au désastre