Étiquette : Maillet
Les dissidents d’Azraël par J. Brunner
Fiche de Les dissidents d’Azraël
Titre : Les dissidents d’Azraël
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1982
Traduction : F. Maillet
Editeur : Opta
Première page de Les dissidents d’Azraël
« Il y a des machines qui déplacent – qui déplacent bel et bien – un demi-million de personnes par jour d’un monde à l’autre, de façon aussi expéditive que des colis postaux, et un million de tonnes de marchandises en même temps, comme des écritures dans un livre de comptes, pour balancer.
Et moi, Jorgen Thorkild, je marche. Sur mes deux jambes, à l’ancienne mode. Le long d’un couloir que ne foule jamais un pied humain. Qui peut dire combien de temps s’est écoulé depuis que quelqu’un l’a emprunté ? Bien sûr, il n’y a pas de poussière ; des machines efficaces et silencieuses veillent à cela, chaque fois que c’est nécessaire. Celui qui a conçu le Centre des Ponts travaillait à une époque où nos créations n’étaient pas aussi fiables qu’à pré- »
Extrait de : J. Brunner. « Les dissidents d’Azraël. »
La toile d’araignée – La tangence des parallèles par J. Brunner
Fiche de La toile d’araignée – La tangence des parallèles
Titre : La toile d’araignée
Titre : La tangence des parallèles
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1982
Traduction : F. Maillet
Editeur : Opta
Première page de La toile d’araignée
« Prenez garde ! »
À peine eut-il proféré ces mots – avec un frisson dû en parties égales à la brusque transition de l’excitation à l’inquiétude et à leur passage d’un climat subtropical à un climat subarctique – qu’il se rendit compte de leur absurdité, adressés à un aveugle. Mais Mustapha était habitué à son infirmité, au bout de… combien de temps ? Quinze ans, cinquante ? Ce n’était pas une question à poser.
Il obéit cependant, se raidit et entra dans cet étrange état de totale attention qui, avait parfois imaginé Hans Dykstra, pouvait réellement arrêter pour lui le passage du temps, lui permettre de se distancier du monde des gens ordinaires pour en dresser, sans le voir, un inventaire exhaustif.
Cela provoqua chez Hans un nouveau frisson, malgré sa combinaison climatisée.
Puis il comprit : bien sûr ! Des toiles d’araignée ! »
Extrait de : J. Brunner. « La toile d’araignée. »
Première page de La tangence des parallèles
« Je serais beaucoup plus rassuré, » grommela l’ambassadeur, « si je comprenais comment fonctionnent ces maudits expéditeurs. »
Dans leurs habits de cérémonie de couleur sombre, lui et sa compagne, la première secrétaire, vêtue de façon presque identique, avaient l’air d’intrus dans ce réduit en béton armé, enfoui très loin sous terre, qui se dissimulait sous l’ambassade. Toutes les autres personnes présentes portaient des combinaisons dont les couleurs correspondaient à un code, même l’homme qui, se faisant passer pour un attaché commercial, était le responsable local du service de renseignements.
Comme l’amitié entre nations n’existe pas dans cet univers paranoïaque habité par les espions, c’est lui qui aurait dû, normalement, diriger toute opération de cette nature. Mais celle qui allait se dérouler était sans précédent. »
Extrait de : J. Brunner. « La tangence des parallèles. »
Terremer – l’intégrale par U. Le Guin
Fiche de Terremer – l’intégrale
Titre : Terremer – l’intégrale
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 2018
Traduction : J. Bailhache, I. Delord-Philippe, P.-P. Durastanti, P. Dusoulier, S. Guillot, P. R. Hupp, F. Maillet
Editeur : Le livre de poche
Sommaire de Terremer – l’intégrale
- Le sorcier de Terremer
- Les tombeaux d’Atuan
- L’ultime rivage
- Tehanu
- Contes de Terremer
- Le vent d’ailleurs
- Description de Terremer
- Le mot de déliement
- La règle des noms
- La fille d’Odren
- Au coin du feu
- Terremer revisité
Première page de Le sorcier de Terremer
« Les guerriers dans la brume
L’île de Gont, formée d’une seule montagne qui se dresse à cinq mille pieds au-dessus des flots tumultueux de la mer du Nord-Est, est une terre renommée pour ses magiciens. Bien des hommes de Gont ont quitté les bourgades de ses hautes vallées, et les ports de ses sombres baies encaissées, pour s’en aller servir les Seigneurs de l’Archipel dans leurs cités, comme sorciers ou comme mages ; d’autres, préférant l’aventure, sont partis voguer d’île en île, pratiquant leur magie d’un bout à l’autre de Terremer.
Certains disent que parmi eux, le plus grand, et sans nul doute le plus intrépide voyageur, fut celui qu’on appelait Épervier, et qui fut en son temps à la fois Seigneur des Dragons et Archimage. Sa vie est contée dans la Geste de Ged et dans bien des chansons, mais ceci est une histoire d’avant sa renommée, avant que les chansons n’aient été écrites. »
Extrait de : U. Le Guin. « Cycle de Terremer – Terremer – l’intégrale. »
La vie éternelle par J. Vance
Fiche de La vie éternelle
Titre : La vie éternelle
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1978
Traduction : F. Maillet, A. Rosenblum
Editeur : Presses Pocket
Première page de La vie éternelle
« Clarges, la dernière métropole du monde, s’étendait sur cinquante kilomètres le long de la rive nord du Chant, légèrement en amont de l’endroit où le fleuve s’élargissait pour former un estuaire.
Clarges était une cité antique ; bâtiments, monuments, manoirs, vieilles tavernes, docks et entrepôts datant de deux ou même trois mille ans étaient courants. Les citoyens de l’Aire chérissaient ces liens avec le passé, car ils en tiraient un réconfort inconscient, un sentiment mystique d’identification avec la continuité de la cité. Toutefois, la variante particulière du système de libre entreprise dans lequel ils vivaient les incitait à l’innovation ; en conséquence, Clarges était un curieux mélange du vénérable et du récent, et les citoyens – en cela comme en d’autres points – étaient tiraillés entre des sentiments opposés.
Jamais aucune cité n’avait égalé Clarges dans sa splendeur, dans sa sombre beauté. Sur la Mercerie »
Extrait de : J. Vance. « La vie eternelle. »
Anackire par T. Lee
Fiche d’Anackire
Titre : Anackire (Tome 2 sur 2 – Guerres de Vis)
Auteur : T. Lee
Date de parution : 1983
Traduction : F. Maillet
Editeur : Opta
Première page d’Anackire
« Depuis le commencement, autant qu’on s’en souvînt, les races sombres avaient dominé le plus grand continent de la planète et lui avaient donné leur nom : Vix.
Au nord, à l’ouest et à l’est, s’étendaient les terres vix, gouvernées par des hommes à la peau noire ou cuivrée, des terres cruelles et souvent fascinantes, et un peuple fascinant et souvent cruel, aux divinités nombreuses et variées. Un peuple qui obéissait à l’étrange stimulus érotique de l’Étoile Rouge, Zastis, qui apparaissait chaque année durant plusieurs mois dans ses cieux nocturnes. Un peuple s’enorgueillissant de vivre en paix après une longue histoire guerrière, et mythologiquement unifié sous le règne d’un roi titulaire et absolu – le Seigneur des Tempêtes, souverain de Dorthar et de la cité dragon, »
Extrait de : T. Lee. « Guerres de Vis – Anackire. »
Le règne des immortels par P. Sargent
Fiche de Le règne des immortels
Titre : Le règne des immortels
Auteur : P. Sargent
Date de parution : 1982
Traduction : F. Maillet
Editeur : Opta
Sommaire de Le règne des immortels
- Le renouveau
- L’autonomie
- La poussière de l’été
- La boucle de la création
- L’espace rêvé
Première page de Le règne des immortels
« LE RENOUVEAU
Josepha regarda l’érable. Il dominait la clairière en face de sa petite maison, marquant la frontière entre la pelouse bien tondue et le champ d’herbes folles. L’arbre était probablement aussi vieux qu’elle-même ; il était déjà là lorsqu’elle avait défriché le terrain pour s’installer dans la maison.
Les autres arbres – les centaines qui bordaient le ruisseau derrière le bâtiment et les milliers qui recouvraient les versants des collines voisines – devaient lutter pour survivre. Avec l’aide des jardiniers, elle avait ramassé le bois mort et à de nombreuses reprises abattu les arbres moribonds. Petit à petit, elle avait pris conscience de changements. Les pins de l’autre côté du ruisseau prospéraient ; les jeunes chênes qui poussaient autrefois près du cercle de pierres plates avaient disparu. »
Extrait de : P. Sargent. « Le règne des immortels. »
Copies conformes ET L’étoile blanche par P. Sargent
Fiche de Copies conformes ET L’étoile blanche
Titre : Copies conformes
Titre : L’étoile blanche
Auteur : P. Sargent
Date de parution : 1976
Traduction : F. Maillet
Editeur : Opta
Sommaire de Copies conformes ET L’étoile blanche
- Copies conformes
- L’étoile blanche
Première page de Copies conformes
« PAUL : 2000
Tandis que le jet approchait de l’Aéroport Régional de Dallas-Fort Worth, Paul Swenson aperçut la première des boucles circulaires qui composaient l’immense structure utilitaire et monotone. Treize cercles, même si Paul ne pouvait tous les voir de son siège, chacun d’eux mesurant plus d’un kilomètre et demi de circonférence, et renfermant chacun six sous-terminaux, treize cercles alignés sur la plaine du Texas. Les boucles circulaires étaient reliées entre elles par une sorte d’épine dorsale les traversant en leur milieu, et des routes rayonnaient de l’aéroport vers Dallas et Fort Worth. »
Extrait de : P. Sargent. « Copies conformes – L’étoile blanche. »