Étiquette : Norton
Opération Atlantis par A. Norton
Fiche d’Opération Atlantis
Titre : Opération Atlantis
Auteur : A. Norton
Date de parution : 1967
Traduction : B. Weiner
Edition : Albin Michel
Première page d’Opération Atlantis
« « L’Atlantide ? Un conte de fées ! » L’homme près de la fenêtre fit un demi-tour. « Tu plaisantes…» Il protesta d’abord avec assurance, mais cette assurance reflua devant le visage impassible de son compagnon.
« Tu as vu les films des trois premiers essais. Était-ce là le produit de l’imagination de quelqu’un ? Tu as contrôlé toutes les mesures de sécurité prévues pour s’assurer du contraire. Un conte de fées, dis-tu ? » L’air paisible, l’homme grisonnant s’affaissa un peu plus dans son siège. « Je me demande ce qui est vraiment enfoui, à la source de certains de nos contes traditionnels. Les sagas Scandinaves, considérées autrefois comme de la pure fiction, se sont révélées depuis longtemps être les chroniques d’événements historiques. Notre folklore, le plus souvent, n’est qu’une accumulation de réminiscences dénaturées, de clan, de tribu, ou de nation. Prends les dragons : il y eut un temps où des dragons cuirassés arpentaient la planète… »
Extrait de : A. Norton. « Opération Atlantis. »
Le monde des sorciers par A. Norton
Fiche de Le monde des sorciers
Titre : Le monde des sorciers
Auteur : A. Norton
Date de parution : 1970
Traduction : P. Billon
Editeur : Opta
Première page de Le monde des sorciers
« Les pieds enflés de Craike lui faisaient endurer une véritable agonie ; à chacune de ses inspirations, il devait lutter contre l’étreinte d’une main brûlante enserrant ses poumons compressés. Il s’accrochait faiblement à un rugueux éperon de roche formant saillie dans la muraille du canyon, vacillant contre la paroi et éraflant jusqu’au sang sa peau contre la pierre, mais ce roc érodé rouge et jaune n’était pas plus implacable que les volontés de meurtre lancées à ses trousses.
Il y avait si longtemps qu’il fuyait ! Depuis l’instant où il avait quitté le camp E. Mais jusqu’à la veille au soir – non, l’avant-veille – au moment où il était venu au poste d’essence, il n’avait pas su ce que cela signifiait, d’être réellement traqué. La volonté de tuer de ceux qui le poursuivaient était à ce point intense qu’elle traumatisait ses sens d’Esper, déchaînant en lui une panique complète. »
Extrait de : A. Norton. « Le monde des sorciers. »
Le fardeau des Yurths par A. Norton
Fiche de Le fardeau des Yurths
Titre : Le fardeau des Yurths
Auteur : A. Norton
Date de parution : 1978
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Opta
Première page de Le fardeau des Yurths
« La jeune Raski esquissa les cornes du démon avec deux doigts de la main droite et cracha au milieu. Le jet de salive atterrit, couvert de poussière, sur le calcaire creusé d’ornières de la route, manquant d’un cheveu le bord de la cape tachée d’Elossa. Celle-ci ne se détourna pas vers la jeune fille ; son regard resta fixé sur la chaîne de montagnes qu’on apercevait au loin : son but.
Dans la ville, la haine prenait la forme d’un nuage nauséabond qui l’asphyxiait. Les Yurths ne pénétraient jamais dans les agglomérations indigènes quand ils pouvaient l’éviter. Les émanations de haine étaient tellement intenses qu’elles attaquaient le Sens Supérieur, brouillaient la réception, dénaturaient les pensées. Mais il lui avait fallu se procurer de la nourriture. Elle avait glissé sur une pierre la veille au soir, en traversant un cours d’eau, et les provisions contenues dans le sac qu’elle portait à la ceinture s’étaient transformées en une bouillie gluante dont elle s’était débarrassée au matin. »
Extrait de : A. Norton. « Le fardeau des Yurths. »
Andre A. Norton
Présentation de Andre A. Norton :
Andre Alice Norton (1912-2005) était une écrivaine américaine de science-fiction et de fantasy. Elle a commencé à écrire dans les années 1930, mais c’est dans les années 1950 qu’elle a acquis une renommée grâce à la publication de son premier roman de science-fiction, « The Stars Are Ours! » (non traduit) (1954). Elle a ensuite publié plus de 200 livres, y compris des romans, des nouvelles et des anthologies.
Norton était connue pour sa capacité à créer des mondes imaginaires complexes et pour son utilisation habile de l’archétype du héros dans ses histoires. Elle a également exploré des thèmes tels que la politique, la guerre, la religion et la société dans ses romans. Elle a remporté de nombreux prix pour ses contributions à la science-fiction et à la fantasy, y compris le prix SFWA Grand Master en 1983.
En plus de sa carrière d’écrivaine, Norton était également engagée dans la promotion de la science-fiction et de la fantasy. Elle a été membre de l’Association des écrivains de science-fiction américains et a cofondé la Science Fiction and Fantasy Writers of America. Elle a également été membre de la Society for Creative Anachronism, un groupe dédié à la reconstitution historique.
Norton a continué à écrire jusqu’à sa mort en 2005, laissant derrière elle un héritage durable dans le monde de la science-fiction et de la fantasy. Elle a inspiré des générations de lecteurs et d’écrivains avec son imagination, sa créativité et sa vision du monde.
Livres de Andre A. Norton :
Trillium :
- Les 3 amazones (1990)
- Le talisman écarlate (1992)
- Le Trillium d’or (1993)
- La dame du Trillium (1995)
- Le Trillium céleste (1997)
Le fardeau des Yurths (1978)
Le monde des sorciers (1970)
Opération Atlantis (1967)
Pour en savoir plus sur Andre A. Norton :
La page Wikipédia sur A. A. Norton
La page Noosfere sur A. A. Norton
La page isfdb de A. A. Norton
Tigre, feu et flamme par A. Norton, M. Lackey et M. Zimmer Bradley
Fiche de Tigre, feu et flamme
Titre : Tigre, feu et flamme
Auteur : M. Zimmer Bradley, M. Lackey et A. Norton
Date de parution : 1995
Traduction : M. Lebailly
Editeur : Lefrancq
Première page de Tigre, feu et flamme
« GEMEN ELFRIDA S’AGENOUILLA SUR LES DALLES FROIDES du Temple, parmi ses compagnes, les Robes Grises, qui chantaient les louanges de la Déesse et contemplaient le Cœur de la Puissance, représentation matérielle de la Déesse Radieuse, centre efficace de tout culte rendu en ce lieu. Elle se sentait autant chez elle dans le Grand Temple de Merina qu’en tout autre endroit de la terre et n’éprouva aucune difficulté à se plonger dans la transe-prière.
On disait que le Cœur, suspendu au plafond, au milieu de l’édifice, était un morceau du Soleil – le corps de la Déesse – tombé du ciel, et qu’il brûlait encore lorsqu’il atterrit là. On édifia ce Temple pour l’y abriter et, pendant des années, les artisans l’ornèrent à profusion. Si l’on en croit la légende, au départ c’était un étrange rocher rutilant, mais on le revêtit d’une couche d’or et on le sertit de si nombreux rubis que le métal précieux en devint invisible. Ce temple n’était pas le seul à posséder une »
Extrait de: A. Norton, M. Lackey et M. Zimmer Bradley. « Tigre, feu et flamme. »
Le Trillium d’or par M. Zimmer Bradley et A. Norton
Fiche de Le Trillium d’or
Titre : Le Trillium d’or (Tome 3 sur 5 – Cycle de Trillium)
Auteur : A. Norton
Date de parution : 1993
Traduction : C. et T. de Chérisey
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le Trillium d’or
« Elles étaient trois, les trois filles du Trillium Noir. Dans l’éclat de leur maturité, elles deviendraient Haramis, la Magicienne ; Kadiya, la Guerrière Errante ; et Anigel, la Reine.
Nées d’un seul et même enfantement (fait, en soi, étrange et sans précédent), elles virent le jour sous les auspices de l’Archimage Binah, Grande Gardienne des Terres, qui salua leur venue en ce monde et leur attribua leurs noms. La Grande Magicienne prophétisa qu’elles seraient, un jour, l’espoir et les sauveurs de leur peuple. Puis elle fit don à chacune d’elles d’une amulette d’ambre recelant un minuscule bouton du légendaire Trillium Noir, emblème de leur nation et de leur clan royal.
Bien qu’habité par des humains depuis des générations, le Ruwenda, qui les vit naître, restait un pays de mystères. Les marais le recouvraient presque entièrement, hormis quelques îlots de terre ferme, souvent couverts de ruines, vestiges d’an- »
Extrait de : A. Norton. « Cycle de Trillium – Le Trillium d’Or. »
Les trois amazones par M. Zimmer Bradley
Fiche de Les trois amazones
Titre : Les trois amazones (Tome 1 sur 5 – Cycle de Trillium)
Auteur : M. Zimmer Bradley, J. May et A. Norton
Date de parution : 1990
Traduction : M. Lebailly
Editeur : Pocket
Première page de Les trois amazones
« Extrait de la Chronique péninsulaire de Lampiar, défunt savant du Labornok
En l’an huit cents, après que le Ruwenda en fut venu à gouverner le marais sauvage appelé le Bourbier Dédaléen (jusqu’à un certain point, car ils ne maîtrisèrent jamais les Insolites), la légende et l’histoire s’éveillèrent en même temps pour enregistrer l’un de ces grands changements qui, de temps à autre, modifient l’équilibre même du monde.
Pour les nations civilisées de la Péninsule – et plus particulièrement notre Labornok qui l’avoisine –, le plateau marécageux du Ruwenda constituait une source d’irritation et de frustration, une épine dans la chair des peuples plus énergiques et plus avancés. En vérité, le Ruwenda n’était pas un royaume bien organisé, sans doute à cause de son impuissance à imposer sa suzeraineté aux aborigènes étranges résidant à l’intérieur de ses frontières déclarées. Les rois ruwendiens laissaient complaisamment persister des enclaves anarchiques, souvent au détriment de leurs sujets légitimes, de la paix générale et de l’ordre du royaume.
Bien qu’ils ne leur aient jamais demandé de prêter serment d’allégeance, la Couronne et les mar- »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Cycle du Trillium – Les 3 amazones. »