Étiquette : Pocket
Terre de liberté par A. McCaffrey

Fiche de Terre de liberté
Titre : Terre de liberté (Tome 1 sur 4 – Cycle des hommes libres)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1995
Traduction : T. Bauduret
Editeur : Pocket
Première page de Terre de liberté
« Kristin Bjornsen se demanda si l’été ne pourrait pas être la seule saison sur la planète Barevi. Depuis neuf mois qu’elle était là, la température n’avait presque pas changé. Après avoir été capturée et vendue comme esclave, elle avait passé quatre mois dans ce qui semblait être l’unique ville de la planète, et elle venait de se payer cinq mois de liberté relative – bien que de simple survie – après sa fuite dans un coucou volé.
Le tissu de sa tunique sans manches était indestructible, mais il ne la protégerait pas contre le froid. Le décolleté profond frisait l’indécence, et la jupe s’arrêtait à mi-cuisses. Cette tunique ressemblait beaucoup, en fait, à la mini-robe qu’elle portait pour aller au cours en ce beau matin de printemps où les astronefs des Cattenis étaient descendus sur Denver, l’une des cinquante cités de la Terre choisies par les conquérants pour faire leurs premières armes. »
Extrait de : A. McCaffrey. « Terre de liberté – Cycle des hommes libres. »
Le monde d’Acorna par A. McCaffrey et E. A. Scarborough

Fiche de Le monde d’Acorna
Titre : Le monde d’Acorna (Tome 4 sur 4 – Acorna)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 2000
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Le monde d’Acorna
« Environ six semaines après avoir rejoint l’équipage du Condor, vaisseau amiral des Entreprises Interplanétaires de Recyclage et Récupération Becker, Acorna, de « quart de récupération », était à la barre, entourée par les voyants lumineux de la console du cockpit et par les milliards d’étoiles extérieures. Elle se sentait bien, un peu comme si elle avait retrouvé le foyer de son enfance – le seul qu’elle se rappelait, le vaisseau minier qu’elle partageait avec ses oncles adoptifs. Pour le moment, elle laissait derrière elle les complexités de la société et de la culture linyaari. À la place, se déployaient devant elle les complexités de l’univers telles qu’elles étaient consignées dans les notes, cassettes et fichiers du Capitaine Becker et de son illustre parent, l’astrophysicien et magnat de la récupération Theophilius Becker. »
Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Le monde d’Acorna – Acorna. »
Le peuple d’Acorna par A. McCaffrey et E. A. Scarborough

Fiche de Le peuple d’Acorna
Titre : Le peuple d’Acorna (Tome 3 sur 4 – Acorna)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 1999
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Le peuple d’Acorna
« Sur la planète Laboue, dans l’opulente résidence principale d’Hafiz Harakamian, à l’intérieur de l’une des centaines de vitrines amoureusement faites à la main dans des bois rares et satinés, et dans lesquelles il conservait ses collections les plus précieuses, Acorna avait vu un jour une série d’œufs incrustés de pierreries. Créés des siècles auparavant par un homme du nom de Carl Fabergé pour le tsar de Russie, dont la richesse était loin d’égaler celle de leur présent propriétaire, les œufs avaient ébloui la fillette, avec leurs émaux éclatants, leurs dorures, leurs guirlandes et nœuds de diamants et de gemmes scintillantes, et leurs minuscules pièces mobiles – scènes délicatement ouvragées qui se dépliaient quand on les ouvrait.
Maintenant, à une distance inconcevable de la maison d’Oncle Hafiz et de nombreuses années plus tard, Acorna eut l’impression que les œufs étaient magiquement devenus gigantesques et s’étaient projetés dans l’espace, où leurs couleurs brillaient de façon encore plus éclatante sur le noir de l’infini que dans les souvenirs de son enfance. »
Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Le peuple d’Acorna – Acorna. »
La quête d’Acorna par A. McCaffrey et M. Ball

Fiche de La quête d’Acorna
Titre : La quête d’Acorna (Tome 2 sur 4 – Acorna)
Auteur : Anne McCaffrey et Margaret Ball
Date de parution : 1998
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de La quête d’Acorna
« Les mineurs d’astéroïdes Calum Baird, Declan « Gill » Giloglie et Rafik Nadezda étaient au début d’un de leurs longs voyages d’extraction minière, quand ils découvrirent, flottant dans l’espace proche de l’astéroïde où ils travaillaient, une capsule de survie d’origine inconnue et son unique occupant endormi. L’occupant était humanoïde, mais pas tout à fait humain ; les mineurs s’en souciaient moins que de se voir soudain avec un bébé sur les bras – et un bébé femelle, en plus ! Pourtant, n’ayant aucune envie d’interrompre l’exploitation rentable de cette ceinture d’astéroïdes pour ramener l’enfant à leur base, ils n’eurent d’autre choix que de la garder et de s’occuper d’elle de leur mieux. En quelques jour, ils se mirent tous à l’aimer comme leur propre fille. Ils prirent rapidement conscience des qualités exceptionnelles de l’enfant – elle avait le pouvoir de purifier l’eau et l’air, elle apprenait à une vitesse étonnante et avait une maturité très au-dessus de son âge. En un an, elle atteignit la taille et la maturité d’une adolescente humaine. »
Extrait de : A. McCaffrey et M. Ball. «La quête d’Acorna – Acorna. »
La petite licorne par A. McCaffrey et M. Ball

Fiche de La petite licorne
Titre : La petite licorne (Tome 1 sur 4 – Acorna)
Auteur : Anne McCaffrey et Margaret Ball
Date de parution : 1997
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de La petite licorne
« Le système de coordonnées espace-temps qu’ils utilisaient n’avait aucun rapport avec la Terre, notre soleil, la Voie lactée, ni aucun autre point de référence que nous pourrions utiliser pour nous diriger et, dans tous les systèmes de coordonnées que nous utilisons, ils sont si loin des limites de nos cartes que jamais personne n’a envisagé d’aller là-bas, même avec la propulsion protonique. Disons donc simplement qu’ils se trouvaient quelque part entre la fin de nulle part et le commencement d’ici, quand leur espace et leur temps arrivèrent à leur terme, et que ce qui avait d’abord été un vaisseau de croisière se transforma en prison de mort. Ils sont comme nous à bien des égards, autres que l’apparence. Ils n’avaient pas envie de mourir s’ils pouvaient l’éviter ; s’ils ne pouvaient pas vivre, ils voulaient au moins mourir dans la paix et la dignité, et non dans une cellule de torture des Khlevii ; et ils auraient joyeusement renoncé à la vie, à la dignité et à tout le reste pour sauver leur enfant, qui ne savait même pas ce qui était sur le point de leur arriver. »
Extrait de : A. McCaffrey et M. Ball. « La petite licorne – Acorna. »
Le livre d’or par P. J. Farmer

Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1980
Traduction : R. Lathière, P. Billon, A. Rosenblum, J.-P. Pugi, B. Martin, J. Chambon
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Totem et tabou
- L’homme des allées
- Prométhée
- L’ombre de l’espace
- Du fond de la chauffe
- La voix du sonar dans mon appendice vermiforme
- Chassé-croisé dans le monde du mardi
- Papa travaille …
- Après la chute de King Kong
- Fragments sauvés des ruines de mon esprit
Première page de Totem et tabou
« Ce jour-là, Minou Phelynn en vint à l’ultimatum. « Tu as le choix, Jay, » dit-elle à son fiancé. « Ce sera l’alcool ou moi. »
Jay Martiney comprit tout de suite qu’elle parlait sérieusement. Il n’y avait qu’à voir l’expression durcie de son visage triangulaire et l’éclat de ses yeux verts fendus en amandes. Il tenta pourtant une dernière justification. « Voyons, ma chatte, je ne suis tout de même pas un alcoolique ! Un buveur poids léger, tout au plus. Poids moyen, si tu veux. »
Minou eut un rictus ironique qui découvrit de petites dents très pointues et deux canines extraordinairement longues. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Le livre d’or de la science-fiction. »
Le livre d’or par R. Matheson

Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : Richard Matheson
Date de parution : 1981
Traduction : A. Dorémieux, D. Riche, B. Martin, A. Rosenblum, M. Deutsch, R. Durand, P. Hebert, P. J. Izabelle, N. Dudon, R. Lathière
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Journal d’un monstre
- La chose
- Les déshéritiers
- Paille humide
- Le dernier jour
- Lazare n°II
- L’homme qui a fait le monde
- Le zoo
- Le test
- Le conquérant
- Funérailles
- Moutons de Panurge
- Le distributeur
- Rien de tel qu’un vampire
- Deadline
- Le pays de l’ombre
- Appuyez sur le bouton
- Bobby
- Ce que je crois
Première page de Journal d’un monstre
« X – Aujourd’hui maman m’a appelé monstre. Tu es un monstre elle a dit. J’ai vu la colère dans ses yeux. Je me demande qu’est-ce que c’est qu’un monstre.
Aujourd’hui de l’eau est tombée de là-haut. Elle est tombée partout j’ai vu. Je voyais la terre dans la petite fenêtre. La terre buvait l’eau elle était comme une bouche qui a très soif. Et puis elle a trop bu l’eau et elle a rendu du sale. Je n’ai pas aimé.
Maman est jolie je sais. Ici dans l’endroit où je dors avec tout autour des murs qui font froid j’ai un papier. Il était pour être mangé par le feu quand il est enfermé dans la chaudière. Il y a dessus FILMS et VEDETTES. Il y a des images avec des figures d’autres mamans. Papa dit qu’elles sont jolies. Une fois il l’a dit.
Et il a dit maman aussi. Elle si jolie et moi quelqu’un de comme il faut. Et toi regarde-toi il a dit et il avait sa figure laide de quand il va battre. J’ai attrapé son bras et j’ai dit tais-toi papa. Il a tiré son bras et puis il est allé loin où je ne pouvais pas le toucher. »
Extrait de : R. Matheson. « Le livre d’or de la SF. »
Immortels en conserve par M. Coney

Fiche de Immortels en conserve
Titre : Immortels en conserve
Auteur : Michael Coney
Date de parution : 1973
Traduction : A. Pérez
Editeur : Pocket
Première page de Immortels en conserve
« Phillip Ewell en eut l’idée.
Maintenant bien sûr il est mort. Il s’est éteint à l’âge « physique » de soixante-dix ans, et il est mort heureux… Je le soupçonne pourtant d’avoir presque regretté, aux tout derniers moments, l’impulsion qui l’avait poussé à abandonner trente-quatre ans plus tôt sa carrière de chirurgien spécialiste des Transplantations. Mais je suis certain que ces regrets furent minimes et ne provinrent jamais de motivations égoïstes. Personnellement l’immortalité lui importait peu, mais lorsqu’il se mettait à parler de l’avenir son regard trahissait une insatisfaction diffuse.
Étendu là, dans sa petite maison de pierre grise dont la fenêtre s’ouvrait par-delà le village sur la Lande et sur Haytor Rock, ses yeux brillaient. Malgré l’état d’extrême faiblesse dans lequel le laissait la maladie. »
Extrait de : Michael Coney. « Immortels en conserve. »
Maison hantée par S. Jackson

Fiche de Maison hantée
Titre : Maison hantée
Auteur : S. Jackson
Date de parution : 1959
Traduction : D. Mols
Editeur : Pocket
Première page de Maison hantée
« Aucun organisme vivant ne peut connaître longtemps une existence saine dans des conditions de réalité absolue. Les alouettes et les sauterelles elles-mêmes, au dire de certains, ne feraient que rêver. Hill House se dressait toute seule, malsaine, adossée à ses collines. En son sein, les ténèbres. Il y avait quatre-vingts ans qu’elle se dressait là et elle y était peut-être encore pour quatre-vingts ans. À l’intérieur, les murs étaient toujours debout, les briques toujours jointives, les planchers solides et les portes bien closes. Le silence s’étalait hermétiquement le long des boiseries et des pierres de Hill House. Et ce qui y déambulait, y déambulait tout seul.
Le docteur John Montague était docteur en philosophie. Il s’était également spécialisé en anthropologie, pressentant obscurément que cette étude le rapprocherait sans doute davantage de sa véritable vocation, à savoir l’analyse des manifestations surnaturelles. »
Extrait de : Shirley Jackson. « Maison hanté. »
Le cadran solaire par S. Jackson

Fiche de Le cadran solaire
Titre : Le cadran solaire
Auteur : S. Jackson
Date de parution : 1958
Traduction : D. Haas
Editeur : Pocket
Première page de Le cadran solaire
« Après l’enterrement, ils rentrèrent à la maison, qui était, sans contestation possible désormais, la maison de Mrs. Halloran. Ils restèrent un moment à se dandiner, comme s’ils hésitaient sur la conduite à tenir, dans le beau vestibule aux proportions majestueuses, tandis que Mrs. Halloran allait dans l’aile droite annoncer à Mr. Halloran que les derniers devoirs avaient été rendus à Lionel sans mélodrame. La jeune Mrs. Halloran, voyant s’éloigner sa belle-mère, dit d’un ton désabusé :
— Elle va peut-être tomber raide morte sur le pas de la porte. Fancy chérie, tu aimerais voir grand-maman tomber raide morte sur le pas de la porte ?
— Oui, mère.
Fancy tira sur le bas de la robe noire dont sa grand-mère l’avait accoutrée. La jeune Mrs. Halloran n’estimait pas convenable de faire porter le deuil à une enfant de dix ans. D’autant que la robe était trop longue et vraiment indigne d’une Halloran. »
Extrait de : Shirley Jackson. « Le cadran solaire. »