Étiquette : Serph

 

Le pouvoir noir par J. Williamson

Fiche de Le pouvoir noir

Titre : Le pouvoir noir
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1976
Traduction : F. Serph, G. H. Gallet
Editeur : Albin Michel

Première page de Le pouvoir noir

« Le guide était un Noir nggonggan desséché par l’âge qui sautillait avec une agilité étourdissante sur son unique jambe, en agitant sa béquille peinte en jaune, pour rallier ses touristes. C’était un groupe bariolé d’étrangers nantis de coups de soleil, de shorts de couleurs vives et de lunettes noires. Nggongga était trop chaude pour eux et beaucoup s’étaient muni de réfrigérants qui les enveloppaient dans de minuscules nuages individuels dus à la condensation.

« Suivez ma béquille ! »

Il descendait en bondissant la rampe qui menait aux sièges réservés du côté de l’ombre, juste au-dessus de la barrière. Son troupeau suivait en haletant, souriant de ses cabrioles, clignant des yeux devant l’embrasement douloureux de l’arène inondée de soleil, contemplant bouche bée les indigènes nggongan qui s’entassaient aux places »

Extrait de : J. Williamson. « Le pouvoir noir. »

L’étoile sauvage par J. Williamson et F. Pohl

Fiche de L’étoile sauvage

Titre : L’étoile sauvage (Tome 3 sur 3 – La paix des étoiles)
Auteur : J. Williamson et F. Pohl
Date de parution : 1969
Traduction : F. Serph
Editeur : Pocket

Première page de L’étoile sauvage

« La lumière soudaine lui fit mal aux yeux et le tira brutalement du sommeil alors qu’il était en plein rêve et, naturellement, c’était de Molly Zaldivar qu’il rêvait. Cherchant à tâtons un appui, il ne trouva que douceur et chaleur molle. Il se sentait égaré et nauséeux.

« Opérateur Quamodian ! »

La douce voix synthétique le rendit au sens de sa situation : la station expérimentale d’Exion ; l’habitat humain de la planète Exion Quatre. L’abri cybernétique qu’il avait construit pour vivre avec Molly, avant qu’elle ne s’en aille. Il était tout seul maintenant, flottant en apesanteur dans la capsule de sommeil, fœtus nu dans une matrice de plastique rose.

« Opérateur Andréas Quamodian ! » La voix claire du robot se fit plus insistante. « Le récepteur a un message transfac pour vous. »

Extrait de : F. Pohl et J. Williamson. « La paix des étoiles – L’étoile sauvage. »

Un monde hors du temps par L. Niven

Fiche d’Un monde hors du temps

Titre : Un monde hors du temps
Auteur : L. Niven
Date de parution : 1976
Traduction : F. Serph, G. H. Gallet
Editeur : Albin Michel

Première page d’Un monde hors du temps

« Fonceur

Il était une fois un homme mort.
Il attendait depuis deux cents ans à l’intérieur d’un cercueil convenablement étiqueté dont l’enveloppe extérieure renfermait de l’azote liquide. Il y avait des nodules cancéreux congelés un peu partout dans son corps glacé. Il avait été très atteint.
Il attendait que la science médicale découvre un traitement.
Il avait attendu en vain. Presque tous les cancers pouvaient être soignés à l’heure actuelle, mais il n’existait aucun traitement pour les billions de parois cellulaires rompues par l’augmentation volumique des cristaux de glace. Il avait été informé du risque qu’il courait. Il avait joué le jeu. Pourquoi pas ? Il allait mourir.
Les caveaux contenaient plus d’un million de ces corps congelés. Pourquoi pas ? Ils allaient mourir. »

Extrait de : L. Niven. « Un monde hors du temps. »

Zodiacal par P. Anthony

Fiche de Zodiacal

Titre : Zodiacal
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1969
Traduction : F. Serph
Editeur : Opta

Première page de Zodiacal

« Ivo ne se rendit d’abord pas compte qu’il était suivi. Cependant une petite expérience le lui confirma : où qu’il aille, l’étranger allait.
Il avait remarqué l’homme, blême, gras et suant, dans une cafétéria, et n’en avait rien pensé jusqu’à ce que la répétition du fait fasse parvenir le problème jusqu’à son conscient. Il était, maintenant, alarmé.
Ivo était un mince jeune homme de vingt-cinq ans aux cheveux noirs et courts, avec des yeux marron et une peau bronzée. Il aurait pu se confondre sans attirer particulièrement l’attention avec la population de pratiquement n’importe quelle grande cité du monde. En ce moment même, c’est ce qu’il essayait vaillamment de faire – mais le poursuivant ne se laissait pas attendrir.
Ce genre de chose arrivait moins souvent aujourd’hui qu’auparavant, mais Ivo savait que les gens comme lui pouvaient toujours mystérieusement disparaître dans certains endroits du pays. Jusqu’à maintenant, son expérience personnelle n’avait pas dépassé une inexplicable augmentation des prix dans certains restaurants et une soudaine raréfaction des chambres dans les motels. »

Extrait de : P. Anthony. « Zodiacal. » Apple Books.

L’ère des miracles par J. Brunner

Fiche de L’ère des miracles

Titre : L’ère des miracles
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1977
Traduction : F. Serph
Editeur : Albin Michel

Première page de L’ère des miracles

« Poignardé d’images comme une poupée de cire le serait d’aiguilles.
Pendant l’été, la nourriture était abondante. Le renard évitait les endroits où son monde était envahi : les bruits mystérieux, les odeurs de fumée, les bipèdes glapissants. L’été prit fin. La boue lui succéda quelque temps. La pluie trempa sa fourrure et le vent devint coupant. Aux gelées, la terre durcit et il y eut une succession de grondements nauséabonds et d’éclairs. Le renard s’éloigna, cherchant refuge dans les hautes herbes et les buissons. Les herbes jaunirent et séchèrent, les buissons dénudés se découpèrent aussi nettement qu’une gravure sur le ciel.
La neige amena la disette.
Le renard se résigna à la chose nouvelle qui avait pris place dans son monde. Ce n’était pas un changement qu’il pût comprendre, mais il ne pouvait pas non plus le contrôler. Ses pas s’imprimèrent dans la neige, brisant la mince pellicule de givre (bien que le manque de nourriture l’amaigrit de jour en jour), et l’amenèrent jusqu’à la frontière où il s’arrêta — non pas pour réfléchir, mais parce que l’équilibre délicat de ses poussées instinctives oscillait entre la faim ici et l’inconnu là-bas. »

Extrait de : J. Brunner. « L’ère des miracles. »

La planète géante – intégrale par J. Vance

Fiche de La planète géante – intégrale

Titre : La planète géante – intégrale
Auteur : J. Vance
Date de parution : P.-P. Durastanti, A. Rosenblum, F. Serph
Traduction : 2003
Editeur : Bélial

Sommaire de La planète géante – intégrale

  • La planète géante
  • Les baladins de la planète géante

Première page de La planète géante

« Arthur Hidders, avait-il dit se nommer. Il était vêtu à la mode de la Terre et, à part ses cheveux longs et sa moustache en croc, il avait l’apparence d’un vrai Terrien – ce qu’il était, dans un sens. On avait du mal à lui donner un âge ; quant à l’éventail de races qui le composait, il s’agissait d’un secret perdu depuis six cents ans. Il mesurait un mètre soixante-cinq au bas mot ; il était svelte, avec des traits délicats un peu trop rapprochés dans une grosse tête ronde, qui abritait de toute évidence un cerveau supérieur.
Abandonnant sa contemplation de l’espace, il se détourna du hublot pour fixer sur le vieux Pianza un regard d’une ingénuité presque enfantine. « Tout cela est très intéressant… mais n’est-ce pas… futile, ma foi ? »
— Futile ? répliqua Pianza avec une grande dignité. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. »

Extrait de : J. Vance. « La planète géante – intégrale. »

Les baladins de la planète géante par J. Vance

Fiche de Les baladins de la planète géante

Titre : Les baladins de la planète géante (Tome 2 sur 2 – Les aventuriers de la planète géante)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1975
Traduction : F. Serph
Editeur : Le Masque

Première page de Les baladins de la planète géante

« EXTRAIT DU « GUIDE DES PLANÈTES HABITÉES »
La Planète Géante fait partie du système de Phèdre, une étoile jaune dont elle est le plus proche satellite ; son diamètre est de 35 000 kms, avec une densité à peine égale à 2 et une gravité légèrement supérieure à la moyenne de la Terre.
Le noyau de la Planète Géante est un amalgame vitreux composé de calcium, de silicium, de carbone, d’aluminium, de bore et d’oxyde variés ; il semble qu’il se soit refroidi en formant une croûte plus tard renforcée d’accrétions venues de l’espace, qui constituent l’actuelle surface de la planète. Tout comme le noyau, ces couches plus récentes manquent singulièrement d’éléments lourds. On  »

Extrait de : J. Vance. « Les aventuriers de la planète géante – Les baladins de la Planète Géante. »