Étiquette : Wyndham

 

John Beynon

Présentation de John Beynon :

John Beynon, également connu sous le pseudonyme de John Wyndham, était un écrivain britannique de science-fiction né en 1903 et décédé en 1969. Il est surtout connu pour ses romans post-apocalyptiques, tels que « The Day of the Triffids » et « The Chrysalids ».

Beynon a commencé sa carrière littéraire dans les années 1920 en écrivant des histoires d’aventures pour divers magazines. Il a publié son premier roman de science-fiction, « The Secret People », en 1935, mais c’est avec « The Day of the Triffids » en 1951 que sa carrière a vraiment décollé. Le roman a été un succès international et a été adapté au cinéma, à la télévision et au théâtre.

Beynon a continué à écrire des romans de science-fiction à succès dans les années 1950 et 1960, notamment « The Kraken Wakes » et « The Midwich Cuckoos ». Il a également travaillé comme éditeur de magazines de science-fiction, tels que « New Worlds » et « Science Fantasy ».

Bien que Beynon ait été critiqué pour son style d’écriture simple et accessible, il a été reconnu pour son talent à créer des mondes post-apocalyptiques crédibles et à explorer les thèmes de l’humanité, de la survie et de l’évolution. Sa contribution à la science-fiction lui a valu d’être nommé Grand Maître de la Science-Fiction en 1965 par la Science Fiction and Fantasy Writers of America.

Livres de John Beynon :

Passagère clandestine pour Mars (1951)

Pour en savoir plus sur John Beynon :

La page Wikipédia de J. Beynon
La page Noosfere de J. Beynon
La page isfdb de J. Beynon

Révolte des Triffides par J. Wyndham

Fiche de Révolte des Triffides

Titre : Révolte des Triffides (Le jour des Triffides – différente traduction)
Auteur : J. Wyndham
Date de parution : 1951
Traduction : M. Duino
Editeur : Fleuve noir

Première page de Révolte des Triffides

« Si, comme moi, vous vous étiez éveillé ce mercredi-là avec la sensation instantanée de vous trouver plongé dans une atmosphère de dimanche, tout en sachant pertinemment bien que ce n’est pas Noël ou n’importe quel autre jour de fête officielle, vous auriez pensé vous aussi que quelque chose ne tournait pas rond dans la maison. Huit heures avaient sonné quelque part et rien ne bougeait, rien ne vivait.
Je tendis l’oreille, croyant d’abord avoir mal entendu – car après tout l’erreur pouvait venir de moi, elle devait même venir de moi, cent personnes ensemble ayant plus de mal à confondre les jours qu’une seule – mais non ! Une autre pendule se mit en branle, et de nouveau huit coups retentirent dans les couloirs et les chambres. Cette fois, il n’y avait plus à douter : quelque chose ne tournait pas rond…
C’est à un stupide accident que je dois d’avoir raté la fin du monde. Et aussi, bien sûr, au fait que  »

Extrait de : J. Wyndham. « Révolte des Triffides. »

Les transformés par J. Wyndham

Fiche de Les transformés

Titre : Les transformés (Les chrysalides – différente traduction)
Auteur : J. Wyndham
Date de parution : 1955
Traduction : A. Audiberti
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les transformés

« Quand j’étais petit, je rêvais parfois d’une cité, et c’était étrange car cela commença avant même que je sache ce qu’est une cité. Une ville, nichée dans la courbe d’une large baie bleue, se présentait à mon esprit.
Les immeubles étaient tout à fait différents de ceux que je connaissais. Le trafic, dans les rues, était étrange. Les voitures roulaient sans chevaux. Parfois, il y avait des objets dans le ciel, des objets brillants qui avaient la forme de poissons et qui n’étaient certainement pas des oiseaux.
C’était un endroit superbe, fascinant et, un jour, alors que j’étais encore trop jeune pour être prudent, je demandai à ma sœur aînée, Marie, où pouvait se trouver cette délicieuse cité.
Elle secoua la tête et me dit que cet endroit n’existait point. Pas actuellement. Mais peut-être, suggéra-t-elle, avais-je rêvé d’époques d’un passé depuis longtemps écoulé. Les rêves étaient des choses bizarres et on ne pouvait les expliquer. Il se pouvait donc que ce que je voyais fût une partie du  »

Extrait de : J. Wyndham. « Les transformés. »

Les chrysalides par J. Wyndham

Fiche de Les chrysalides

Titre : Les chrysalides
Auteur : J. Wyndham
Date de parution : 1955
Traduction : C. et L. Meistermann, M. Hubert
Editeur : Terre de brume

Première page de Les chrysalides

« Lorsque j’étais petit, je rêvais parfois d’une ville – ce qui était étrange parce que cela commença avant que je sache ce qu’est une ville. Mais cette ville, nichée dans la courbe d’une grande baie azurée, pénétrait dans mon esprit. Je voyais les rues, les bâtisses qui les bordaient, le rivage, et même les bateaux dans le port ; pourtant, de mon vivant je n’avais alors vu ni mer ni bateau…

Et les bâtiments ne ressemblaient pas du tout à ceux que je connaissais. La circulation dans la rue était étrange : des chariots qui roulaient sans chevaux pour les tirer ; et dans le ciel apparaissaient parfois des objets, des objets en forme de poissons qui n’étaient assurément pas des oiseaux.

La plupart du temps, c’est de jour que je voyais cet endroit merveilleux, mais, de temps en temps, c’était la nuit, alors que les lampes brillaient comme un collier de vers luisants le long du rivage, et certaines paraissaient être des étincelles qui dérivaient dans l’eau ou dans l’air. »

Extrait de : J. Wyndham. « Les chrysalides. »

Le village des damnés par J. Wyndham

Fiche de Le village des damnés

Titre : Le village des damnés (Les coucous de Midwich)
Auteur : J. Wyndham
Date de parution : 1959
Traduction : A. Veillon
Editeur : Denoël

Première page de Le village des damnés

« défense d’entrer à Midwich

Un des plus grands bonheurs de ma femme a été d’épouser un homme né un 26 septembre. Sans cela, nous aurions sûrement passé la nuit du 26 au 27 chez nous à Midwich, ce qui eût entraîné des conséquences qui, Dieu merci, lui ont été épargnées.
Comme c’était mon anniversaire, et que d’autre part il se trouvait que la veille j’avais reçu et signé un contrat avec un éditeur américain, nous partîmes dans la matinée du 26 pour fêter à Londres l’une et l’autre circonstance. Ce fut charmant. Quelques visites utiles, homard au Chablis chez Wheeler, ensuite au spectacle, pour voir la dernière invention d’Ustinov, et après un souper fin, le retour à l’hôtel où Janet, ma femme, ne manqua pas de s’extasier sur le confort de la salle de bains, ce qu’elle fait toujours hors de chez elle.
Sans nous presser, le lendemain, nous rentrâmes à Midwich. Un arrêt chez l’épicier à Trayne, qui est notre centre de ravitaillement le plus proche. Nous reprîmes ensuite la route principale traversant le  »

Extrait de : J. Wyndham. « Le Village Des Damnés: Les Coucous De Midwich. »

Le temps cassé par J. Wyndham

Fiche de Le temps cassé

Titre : Le temps cassé
Auteur : J. Wyndham
Date de parution : 1956
Traduction : E. Gille
Editeur : Denoël

Sommaire de Le temps cassé :

  • Chronoclasme
  • Le temps du repos
  • Météore
  • Survie
  • Les lunettes de Pawley
  • Numéro opposé
  • De Caïphe à Pilate
  • Stupides martiens
  • Circuit de compassion
  • Fleur sauvage

Première page de Chronoclasme

« Le jour où j’entendis parler de Tavia pour la première fois, l’allusion fut assez confuse et ne retint guère mon attention. Un monsieur d’un certain âge, un étranger, m’aborda un matin dans la grand-rue de Plyton. Il souleva son chapeau, s’inclina – avec peut-être un soupçon d’exotisme – et se présenta poliment :
— Je me nomme Donald Gobie, docteur Gobie. Je vous serais très reconnaissant, sir Gerald, s’il vous était possible de me consacrer quelques minutes. Je suis vraiment désolé de vous déranger, mais il s’agit d’une affaire assez urgente et d’une importance considérable.
Je le regardai attentivement.
— Il doit y avoir quelque erreur, lui dis-je. Je n’ai pas le moindre titre de noblesse.
Il sembla déconcerté.
— Mon Dieu. Je suis absolument désolé. Mais quelle ressemblance… j’étais tout à fait sûr de m’adresser à sir Gerald Lattery. »

Extrait de : J. Wyndham. « Le temps cassé. »

Le règne des fourmis de J. Wyndham

Fiche de Le règne des fourmis

Titre : Le règne des fourmis
Auteur : J. Wyndham
Date de parution : 1956
Traduction : D. Hersant
Editeur : Denoël

Sommaire de Le règne des fourmis

  • La révolte masculiniste par W. Tenn
  • Le règne des fourmis par J. Wyndham

Première page de Le règne des fourmis

« Il n’y avait rien d’autre que moi. Je restais suspendue, hors du temps et de l’espace, dans un vide où nulle force ne s’exerçait, où ne régnaient ni lumière ni ténèbres. J’étais une entité, mais je n’avais pas de forme ; j’avais conscience d’exister, mais je n’éprouvais pas de sensations ; j’étais douée d’un esprit, mais non d’une mémoire. Je me demandais si ce… néant était mon âme, et il me semblait que je m’étais toujours posé cette question et que je continuerais à me la poser éternellement…
Puis, pour une raison ou une autre, l’impression d’éternité se dissipa. Je me rendis compte qu’une force s’exerçait sur moi, me contraignait à me déplacer, et l’impression d’infini que j’avais ressentie se dissipa à son tour. Rien ne me prouvait que je me déplaçais. Je savais simplement que j’étais attirée vers quelque chose ou quelqu’un et j’en étais heureuse : c’était ce que je souhaitais. Je n’avais pas  »

Extrait de : J. Wyndham. « Le Règne des fourmis. »

Le péril vient de la mer par J. Wyndham

Fiche de Le péril vient de la mer

Titre : Le péril vient de la mer
Auteur : J. Wyndham
Date de parution : 1958
Traduction : H. Couppie
Editeur : Denoël

Première page de Le péril vient de la mer

« L’iceberg le plus proche paraissait échoué pour de bon. Les vagues, avec tout l’élan de l’Atlantique derrière elles, se brisaient contre lui comme sur un roc. Au-delà se dressaient d’autres formes massives, également échouées par la marée descendante, et qui surgissaient telles des montagnes immaculées. Çà et là, les plus petites d’entre elles flottaient encore et, poussées par le vent et par le courant, remontaient la Manche. Ce matin-là, j’ai eu l’impression que nous n’avions jamais encore vu autant d’icebergs à la fois. Je me suis attardé à contempler ces falaises d’un blanc aveuglant surplombant la mer bleue.
« Je crois que je vais faire le récit de tout ce qui est arrivé, ai-je dit.
— Un long exposé, qui raconterait tout ? Un livre ? a demandé Phyllis.
— Ma foi, je ne crois pas qu’on l’imprime jamais, sous couverture glacée et reliure toile. Mais tout de même, ce serait un livre.
— Je suppose qu’un livre est toujours un livre, même si l’auteur et sa femme sont les seuls à le lire.
— D’autres qu’eux pourraient bien le lire. Il me semble que c’est une chose à faire. Après tout, nous en savons aussi long que n’importe qui sur toute  »

Extrait de : J. Wyndham. « Le péril vient de la mer. »

Le livre d’or par J. Wyndham

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : J. Wyndham
Date de parution : 1987
Traduction : G. Barlow
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or :

  • Le troc des mondes
  • Le monstre invisible
  • Adaptation
  • Indiscrets passe-temps de Pawley
  • Péril rouge
  • La roue
  • Casse-tête chinois
  • Abus de confiance
  • Ce rêve étrange et pénétrant
  • La quête aléatoire

Première page de Le troc des mondes

« LE RÉFUGIÉ DE L’AN 2145

Dehors, par les hautes fenêtres du laboratoire, on voyait les jardins inondés de soleil. C’était une de ces matinées de juin où l’on oublie les défauts de notre civilisation et où tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Certes, ni le professeur Lestrange ni moi n’avions le moindre soupçon que quelque chose de fâcheux allait se produire. Il y avait déjà quelque trois heures et demie que nous travaillions d’arrache-pied.
Lestrange, en cette année 1945, n’était pas très différent des photographies, prises dix ans plus tard, qui ornent maintenant les manuels. Déjà, à quarante ans, ses traits les plus frappants étaient ce vaste front pâle derrière lequel se résolvaient tant de mystères et ces yeux perçants qui voyaient tant de choses cachées au commun des mortels. Déjà, les adaptations et les perfectionnements dont il était l’auteur présageaient une carrière couronnée de succès, bien qu’il n’eût encore à son actif aucune de ces découvertes révolutionnaires assez singulières pour être comprises et acclamées du public. L’heure n’avait pas encore sonné où le nom de Lestrange  »

Extrait de : J. Wyndham. « Le livre d’or de la science-fiction – John Wyndham. »

Le jour des Triffides par J. Wyndham

Fiche de Le jour des Triffides

Titre : Le jour des Triffides
Auteur : J. Wyndham
Date de parution : 1951
Traduction : M. Battin, S. Guillot
Editeur : Terre de brume

Première page de Le jour des Triffides

« Lorsqu’un jour que vous savez être un mercredi débute comme s’il s’agissait d’un dimanche, c’est que quelque chose ne tourne vraiment pas rond quelque part.
Ce fut l’impression que je ressentis dès l’instant où je me réveillai. Et lorsque mon esprit se mit en marche avec un peu plus de vivacité, j’en acquis la quasi-certitude. Après tout, cela venait sans doute de moi, et de personne d’autre, même si j’avais du mal à saisir ce qui ne tournait pas rond. Je continuai d’attendre, saisi par le doute. Mais j’eus bientôt mon premier élément de preuve objective – une pendule qui, dans le lointain, sonna huit coups. J’écoutai, attentivement et avec méfiance. Presque aussitôt, une autre pendule se mit à tinter sur une note bruyante et catégorique. Sans hâte, elle frappa huit coups indiscutables. C’est alors que je sus que les choses allaient de travers. »

Extrait de : J. Wyndham. « Le Jour des Triffides. »