Le onzième commandement & PSI par L. Del Rey

Fiche de Le onzième commandement & PSI

Titre : Le onzième commandement
Titre : PSI
Auteur : L. del Rey
Date de parution : 1975
Traduction : C. Canet
Editeur : Opta

Sommaire de Le onzième commandement & PSI

  • Le onzième commandement
  • PSI

Première page de Le onzième commandement

« La Terre n’avait délégué ni fanfare tonitruante ni foule en délire pour fêter le retour de Boyd Jensen sur le monde de ses ancêtres. En cette année 2190, l’Église Éclectique Catholique Américaine enseignait toujours la parabole du Fils prodigue, mais le veau gras ne courait pas les rues, et, en dehors de celles destinées à réchauffer le zèle des fidèles, on était chiche en fêtes. Envahi par les mauvaises herbes, le terrain d’atterrissage était en principe interdit aux laïcs. L’approche silencieuse du petit astronef autopiloté n’avait eu pour témoins qu’un prêtre flanqué de deux moines terrorisés.
La trappe de soute du vaisseau était maintenant ouverte, et les moines, qui portaient le grossier froc rouge des convers, transféraient nerveusement la cargaison sur un chariot à vapeur. »

Extrait de : L. Del Rey. « Le Onzième Commandement. »

Première page de PSI

« ENFER

Martha fut réveillée par un bruit de pas étouffés derrière sa porte. Durant le bref laps de temps précédant le frottement du volet du judas que l’on faisait glisser, elle entrouvrit les yeux, juste ce qu’il fallait pour examiner l’illusion de chambre.
Elle était toujours là, petite mais confortable, copie d’une chambre privée dans un sanatorium de luxe. Une porte robuste faisait face à une fenêtre dont les vitres épaisses donnaient maintenant sur la nuit. Une douce lumière baignait les draperies aux tons chauds et reposants, des tapis, un fauteuil capitonné, une table matelassée sous un tiroir encastré dans le mur et un lit qui parvenait assez bien à dissimuler son caractère fonctionnel de lit d’hôpital. Le miroir allait même jusqu’à prétendre la refléter. Elle y apparaissait sous les traits d’une personne corpulente, vêtue d’un pyjama et d’une robe de chambre à fleurs, qui, étendue avec les genoux relevés, la fixait sous ses paupières mi-closes.  »

Extrait de : L. Del Rey. « Psi. »

Laisser un commentaire