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120 heures de cauchemar par F. Brown

Fiche de 120 heures de cauchemar

Titre : 120 heures de cauchemar
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1981
Traduction : J.E.S. Ouyaroff, P. Alpérine, N. et P. Darcis, J. Fournier-Pargoire
Editeur : NEO

Sommaire de 120 heures de cauchemar

  • 120 heures de cauchemar
  • Jéhovah
  • Petite musique de nuit
  • L’apprenti assassin
  • La dernière enquête de Bela Joad
  • Sur le champ de foire

Première page de 120 heures de cauchemar

« Je lisais et relisais la demande de rançon tapée par le ravisseur sur ma propre machine ; assis, effondré plutôt, je me répétais : mon Dieu, mon Dieu, pourquoi une pareille chose m’arrive-t-elle précisément au moment où nous venons de connaître, Ellen et moi, la plus violente des disputes en cinq années de mariage ?… Oui, justement après lui avoir dit des tas de choses horribles au petit déjeuner ! Et ne plus la revoir signifiait ne plus pouvoir lui présenter des excuses au sujet de ma conduite ! Bien sûr, elle m’avait jeté à la figure des propos aussi outrageants que les miens. D’ailleurs, je m’affirmais encore que j’avais eu raison, mais…
Ce point n’avait plus d’importance. Oui, une seule chose comptait, la récupérer… vivante ! Sur mon propre papier à lettres à en-tête, on pouvait lire :
« Si vous voulez revoir votre femme vivante, je vous donne cinq jours pour mettre à ma disposition une somme de 25 000 dollars en billets de cent dollars ou moins. »

Extrait de : F. Brown. « 120 heures de cauchemar. »

Le livre d’or par R. Silverberg

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1979
Traduction : D. Pemerle, P. Alpérine, M. Demuth, F. Straschitz, B. Martin, P. R. Hupp, L. Malbernard
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • Absolument inflexible
  • Le circuit Macauley
  • Eve et les vingt-trois Adams
  • Le coup du téléphone
  • Je vous donne 1000110
  • Quand les arbres ont des dents
  • La danse au soleil
  • Monade urbaine 158
  • Pousser ou grandir
  • Bon pour le service des organes
  • Voir l’homme invisible
  • Des mondes en cascades
  • Le dybbuk de Mazel Toy IV
  • Schwartz et les galaxies

Première page d’Absolument inflexible

« Le détecteur se mit à rougeoyer dans un coin du petit bureau de Mahler. D’un geste las, il le désigna au type assis légèrement effondré devant sa table de travail : un anachronique à la triste mine, empêtré dans les boursouflures du scaphandre spatial qu’il était contraint de porter.
— Comme vous le voyez, dit Mahler en tapotant sur son bureau, on vient d’en trouver un autre. Vous n’arrêtez pas de nous tomber dessus. Quand vous arriverez sur la lune, vous trouverez un plein Dôme de vos pareils. Depuis que j’ai pris mes fonctions ici, j’en ai envoyé plus de quatre mille là-bas. C’était il y a huit ans, en 2776, ce qui fait une moyenne de cinq cents par an. Il ne se passe pratiquement pas de journée sans qu’il nous en débarque un.
— Et pas un qui n’ait été laissé en liberté, dit l’anachronique. Tous les voyageurs de l’espace qui ont atterri ici ont été expédiés immédiatement sur la lune. Tous. »

Extrait de : R. Silverberg. « Le livre d’or de science fiction. »

Au coeur de l’orage par N. Spinrad

Fiche d’Au coeur de l’orage

Titre : Au coeur de l’orage
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1979
Traduction : P. Duvic, F. Straschitz, P. Alpérine, D. Halin, M. Deutsch
Editeur : Pocket

Sommaire d’Au coeur de l’orage

  • Expansion
  • Enfant de l’esprit
  • L’égalisateur
  • Question de technique
  • Agonie
  • Thérapie
  • Chéri, recommençons !
  • Le syndrome infernal
  • Les héros ne meurent qu’une fois
  • Les portes de l’univers
  • Au coeur de l’orage
  • Sur la route de Mindalla
  • En terrain neutre
  • L’âge de l’invention
  • Impasse
  • L’entropie, bébé, quel pied d’acier !

Première page d’Expansion

« En flottant, le capitaine Peter Reed se rapprocha du grand hublot central d’observation de la sphère de commandement.
Devant lui, emplissant la moitié de son champ visuel, se trouvait la planète Maxwell, avec ses continents verdoyants et ses mers bleues qui lui rappelaient la Terre.
Il secoua sa tête chenue. La Terre était à cinquante années-lumière, autrement dit à soixante-dix ans, ou encore à quatre mois seulement. Reed haussa les épaules, ce qui n’était guère facile pour un homme de soixante-dix ans qui tombait en chute libre. Soixante-dix ans, autrement dit huit cents ans.
Il ne put s’empêcher d’éclater de rire. Cinquante années subjectives dans l’espace, pensa-t-il, huit cents ans de temps objectif, et, pour moi, cela a toujours quelque chose de surprenant.
Comme il regardait, un grain de lumière se détacha du disque de Maxwell en suivant une parabole ascendante. »

Extrait de : N. Spinrad. « Au coeur de l’orage. »

Le dieu monstrueux de Mamurth par E. Hamilton

Fiche de Le dieu monstrueux de Mamurth

Titre : Le dieu monstrueux de Mamurth
Auteur : E. Hamilton
Date de parution : 1986
Traduction : L. Terrier, F.-M. Watkins, B. Martin, P. Alpérine
Editeur : NEO

Sommaire de Le dieu monstrueux de Mamurth

  • Comment est-ce là-haut ?
  • L’île de déraison
  • Le dieu monstrueux de Mamurth
  • Les graines d’ailleurs
  • Requiem
  • La planète morte
  • Matériel humain
  • Quand on est du métier
  • Dans l’abîme du passé
  • L’auberge hors du monde

Première page Le dieu monstrueux de Mamurth

« Surgissant de la nuit du désert, il chancela dans le cercle de lumière de notre feu de camp et s’écroula aussitôt. Mitchell et moi, nous nous levâmes d’un bond en laissant échapper une exclamation stupéfaite, car des hommes seuls et à pied sont un spectacle bien rare et bien étrange dans les déserts d’Afrique du Nord.
Pendant les premières minutes, alors que nous nous efforcions de le ranimer, j’étais certain qu’il allait mourir d’un instant à l’autre, mais, petit à petit nous parvînmes à lui faire reprendre conscience. Tandis que Mitchell portait à ses lèvres parcheminées un gobelet d’eau, je l’examinai et m’aperçus qu’il ne pourrait vivre longtemps encore. Ses vêtements étaient en lambeaux et ses mains comme ses genoux affreusement écorchés, comme s’il avait rampé sur le sable pendant des kilomètres. Quand il fit signe, faiblement, qu’il voulait encore boire, je n’hésitai pas à lui donner de l’eau. Je savais que cela ne pouvait lui faire de mal car sa mort était proche.  »

Extrait de : E. Hamilton. « Le Dieu monstrueux de Mamurth. »

5 nouvelles T.2 par E. Hamilton

Fiche de 5 nouvelles T.2

Titre : 5 nouvelles T.2
Auteur : E. Hamilton
Date de parution :
Traduction : L. Terrier, P. Alpérine, M. Deutsch
Editeur : Free Feel Good

Sommaire de 5 nouvelles T.2

  • Comment est-ce là-haut ?
  • Matériel humain
  • Quand on est du métier
  • Dans l’abîme du passé
  • L’auberge hors du monde

Première page de Comment est-ce là-haut ?

« Je ne voulais pas mettre mon uniforme en quittant l’hôpital, mais je n’avais pas d’autres vêtements là-bas, et j’étais trop heureux d’en sortir sans discuter là-dessus. Mais dès que je fus dans l’avion qui m’emmenait à Los Angeles, je regrettai de l’avoir sur le dos.
Les gens me dévisageaient et se mettaient à chuchoter. L’hôtesse m’adressa un large sourire tout particulier. Elle avait dû signaler ma présence au pilote, car il sortit pour venir me serrer la main en disant :
— J’imagine qu’un vol comme celui-ci c’est de la petite bière pour vous.
Un petit homme entra, chercha une place d’un coup d’œil circulaire, et prit celle qui était à côté de moi. C’était un gars à lunettes de cinquante ou soixante ans, un gars maniaque qui mit bien dix minutes à s’installer. Puis il me regarda et contempla mon uniforme et le petit bouton de cuivre sur lequel était écrit le chiffre DEUX.
— Ah, dit-il, vous avez fait partie de l’équipe de l’Expédition n° 2 !
Puis, comme si cette idée venait soudain de lui traverser l’esprit : »

Extrait de : E. Hamilton. « 5 Nouvelles T.2. »

Université galactique par P. Anthony

Fiche d’Université galactique

Titre : Université galactique
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1970
Traduction : P. Alpérine
Editeur : Galaxie / Opta

Première page d’Université galactique

« QUAND arriva son tour, il entra dans la cabine et attendit, avec une certaine appréhension, qu’elle commence à fonctionner. Derrière lui un panneau se ferma hermétiquement en grinçant.

L’intérieur était sombre et il y régnait une insupportable chaleur, qui le fit ruisseler de la tête aux pieds. Puis la température tomba si brutalement que la sueur se figea sur sa peau en écailles glacées qui le firent frissonner. Une éclatante lumière l’éblouit, pour se fondre aussitôt en une obscurité complète. Une gamme de bruits variés l’assourdit, puis un écrasant silence l’oppressa. Une série d’irritations lui picota le nez. Il éternua.

Et ce fut soudain le printemps sur la pente d’une colline tapissée de trèfle, avec des bouffées de nectar et un ronronnement de bourdons. L’air frais était vivifiant. La cabine venait de s’adapter au métabolisme du candidat. »

Extrait de : P. Anthony. « Université galactique. »

L’arbre à salive par B. W. Aldiss

Fiche de L’arbre à salive

Titre : L’arbre à salive
Auteur : B. W. Aldiss
Date de parution : 1965
Traduction : P. Alpérine
Editeur : Denoël

Sommaire de L’arbre à salive

  • L’arbre à salive par B. W. Aldiss
  • Les diploïdes par K. MacLean

Première page de L’arbre à salive

«  Tu sais, je suis vraiment intrigué par la quatrième dimension, dit le jeune homme aux cheveux blonds, avec toute la conviction voulue dans la voix.
— Hum, proféra son compagnon, les yeux levés vers le ciel nocturne.
— Il en est beaucoup question de nos jours. Ne trouves-tu pas que l’on en décèle une trace dans les dessins d’Aubrey Beardsley ?
— Hum », refit son compagnon.
Postés tous deux sur une légère éminence à l’est de la ville somnolente de Cottersall, dans l’est de l’Angleterre, ils observaient les étoiles, en frissonnant un peu dans l’air frisquet de février.
Ils avaient l’un et l’autre une vingtaine d’années. Celui que préoccupait la quatrième dimension s’appelait Bruce Fox. Blond et de haute taille, il était saute-ruisseau à l’étude d’avoués Prendergast et  »

Extrait de : B. W. Aldiss. « L’arbre à salive. »

Un brin de belladone par R. Bloch

Fiche d’Un brin de belladone

Titre : Un brin de belladone
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1983
Traduction : J. Chambon, P. Alpérine, R. Louit, B. Martin, N. Balfet, R. Latbière
Editeur : Casterman

Sommaire d’Un brin de belladone

  • Retour au sabbat
  • Enoch
  • Chapardage
  • Le tunnel des amoureux
  • La maison affamée
  • Les fabricants de rêves
  • Sweet sixteen
  • L’oeil avide
  • Un fabuleux talent
  • Commis voyageur de la mort
  • Le labyrinthe éducatif
  • Un crime des plus singuliers

Première page de Retour au sabbat

« Ceci n’est pas le genre d’histoire dont les chroniqueurs aiment remplir leurs colonnes ; ce n’est pas davantage un de ces bobards comme les agents de publicité adorent en répandre. Quand je faisais encore partie du Service de Publicité du studio, on ne m’aurait pas laissé cracher le morceau. Je m’en serais d’ailleurs bien gardé, car aucun journal n’aurait accepté de publier pareilles sornettes.
Nous autres, gens de publicité, avons le devoir de présenter Hollywood comme un endroit resplendissant ; un monde brillant de tout l’éclat de ses paillettes. Nous ne retenons que la lumière, mais sous la lumière il doit fatalement y avoir des ombres. J’ai toujours su cela – pendant des années ça a été mon travail de maquiller ces ombres – mais les événements qui m’occupent ici offrent un contour inquiétant, trop étrange pour qu’on les passe sous silence. L’ombre qu’ils projettent n’a rien d’humain. 
C’est l’odeur de soufre de toute cette affaire qui m’a fait douter de mon équilibre mental. C’est pourquoi j’ai remis ma démission au studio, je crois. Je  »

Extrait de : R. Bloch. « Un brin de belladone. »

Les neuf cercles du crime par R. Bloch

Fiche de Les neuf cercles du crime

Titre : Les neuf cercles du crime
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 2000
Traduction : B. Martin, G. de Chergé, P. Alpérine, A. Rosenblum, N. et P. Darcis, L. Lemoine
Editeur : Manitoba

Sommaire de Les neuf cercles du crime

  • Un meurtre fort insolite
  • Enoch
  • Une maison accueillante
  • L’âge tendre
  • Le bracelet vivant
  • L’homme qui avait une manie
  • J’embrasse ton ombre
  • Regarde comme elles courent
  • L’homme aux doigts d’or

Première page d’Un meurtre fort insolite

« Seuls les morts connaissent Brooklyn.
C’est Thomas Wolfe qui a dit cela ; maintenant qu’il est mort, il doit savoir à quoi s’en tenir.
Londres, bien sûr, c’est une autre histoire.
Du moins, c’est ainsi qu’Hilary Kane considérait la capitale. Peut-être pas exactement comme une histoire ; plutôt comme un roman démodé, follement picaresque, dans lequel chaque rue représentait un chapitre gorgé de personnages et d’épisodes lui appartenant en propre. Chaque pâté de maisons représentait une page, chaque immeuble un paragraphe replié sur lui-même au sein de l’intrigue embrouillée : telle était l’idée qu’Hilary Kane se faisait de la ville, et il la connaissait bien.
Au fil des années, il l’avait parcourue en tous sens, lisant la ville phrase par phrase, jusqu’à ce que chaque ligne lui fût devenue familière ; il avait appris Londres par cœur. »

Extrait de : R. Bloch. « Les neuf cercles du crime. »

Frère de la chauve-souris par R. Bloch

Fiche de Frère de la chauve-souris

Titre : Frère de la chauve-souris
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1983
Traduction : J. Chambon, P. Alpérine, R. Louit, B. Martin, N. Balfet
Editeur : Denoël

Sommaire de Frère de la chauve-souris

  • Retour au sabbat
  • Frère de la chauve-souris
  • Enoch
  • Chapardage
  • Le tunnel des amoureux
  • La maison affamée
  • Les fabricants de rêves
  • Sweet sixteen
  • L’oeil avide
  • Un fabuleux talent
  • Un crime des plus singuliers
  • Nina

Première page de Retour au sabbat

« Ceci n’est pas le genre d’histoire dont les chroniqueurs aiment remplir leurs colonnes ; ce n’est pas davantage un de ces bobards comme les agents de publicité adorent en répandre. Quand je faisais encore partie du service de publicité du studio, on ne m’aurait pas laissé cracher le morceau. Je m’en serais d’ailleurs bien gardé, car aucun journal n’aurait accepté de publier pareilles sornettes.
Nous autres, gens de publicité, avons le devoir de présenter Hollywood comme un endroit resplendissant ; un monde brillant de tout l’éclat de ses paillettes. Nous ne retenons que la lumière, mais sous la lumière il doit fatalement y avoir des ombres. J’ai toujours su cela – pendant des années ça a été mon travail de maquiller ces ombres – mais les événements qui m’occupent ici offrent un contour inquiétant, trop étrange pour qu’on les passe sous silence. L’ombre qu’ils projettent n’a rien d’humain. »

Extrait de : R. Bloch. « Frère de la chauve souris. »