Étiquette : Brèque
Chansons de la Terre Mourante 2 par G. R. Dozois et G. R. R. Martin
Fiche de Chansons de la Terre Mourante 2
Titre : Chansons de la Terre Mourante 2
Auteur : G. R. Dozois et G. R. R. Martin
Date de parution : 2009
Traduction : F. Dolisi, C. Chazel, E. Chastellière, J.-D. Brèque, P. Dusoulier, P.-P. Durastanti, E. Holstein
Editeur : ActuSF
Sommaire de Chansons de la Terre Mourante 2
- Evillo l’ingénu par T. Lee
- Les traditions de Karzh par P. Volsky
- La tragédie lamentablement comique de Lixal Laqavee par T. Williams
- Le proclamation de Sylgarmo par L. Shepard
- Gorlion d’Almérie par M. Hughes
- Incident à Uskvosk par E. Moon
- Guyal le conservateur par J. C. Wright
- Invocation de l’incuriosité par N. Gaiman
Première page de Evillo l’ingénu
« Au-dessus du Derna
Sur les hauteurs, à une certaine distance du canyon boisé et escarpé où coule le mince fleuve Derna, des hameaux ponctuent un triste paysage. Un soir, dans cette région, un villageois trouva un tout petit enfant. Caché derrière de hautes touffes d’herbe à malice, parmi les saules épineux au feuillage cruel, sous un soleil rouge à l’éclat mourant, ce bébé aurait pu passer inaperçu. Mais l’homme qui le trouva prit sans doute ses cheveux dorés pour un objet de valeur, catégorie métaux précieux.
Le gaillard en question se nommait Swind ; ayant compris son erreur, il n’en transporta pas moins le bébé jusqu’au village tout proche de Ratgrad.
« Mais enfin, Swind… Pourquoi n’as-tu pas laissé cette chose là où elle était ? Où est passée ta générosité ? Un gid de passage ou une goule affamée aurait très certainement apprécié cette trouvaille… »
Extrait de : G. R. Dozois et G. R. R. Martin. « Chansons de la Terre mourante Tome 2. »
L’extase des vampires par B. Stableford
Fiche de L’extase des vampires
Titre : L’extase des vampires (Tome 1 sur 4 – Edward Copplestone)
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 1996
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Denoël
Première page de L’extase des vampires
« Le ciel était étonnamment dégagé au-dessus de la ville et les étoiles brillaient de tout leur éclat. Le réverbère le plus proche se trouvait à cent mètres de là, mais grâce à la pleine lune, la visibilité était parfaite.
Monsieur le Comte avait insisté pour que le duel ait lieu avant l’aube. Lorrain avait désapprouvé ce défi aux convenances, mais il était bien obligé d’admettre que la lumière était amplement suffisante. »
Extrait de : B. Stableford. « Edward Copplestone – L’extase des vampires. »
La patrouille du temps – l’intégrale par P. Anderson
Fiche de La patrouille du temps – L’intégrale
Titre : La patrouille du temps – l’intégrale
Auteur : P. Anderson
Date de publication : 2016
Traduction : B. Martin, P.-P. Durastanti, M. Deutsch, C. Arcilla-Borraz, R. Durand, J.-D. Brèque,
Editeur : Bélial
Sommaire de La patrouille du temps – l’intégrale
- La patrouille du temps
- Le grand roi
- Les chutes de Gibraltar
- Echec aux Mongols
- L’autre univers
- D’ivoire, de singes et de paons
- Le chagrin d’Odin le Goth
- Stella Maris
- L’année de la rançon
- Le bouclier du temps
- La mort et le chevalier
Première page de La patrouille du temps
« On demande hommes, 21-40, de préf. célib., exp. mil. ou tech., bonne cond. phys., pour travail bien rémunéré av. voyages à l’étranger. Bureau d’Ingénierie sa, 305 E. 45, 9-12 & 2-6.
« Vous comprenez qu’il s’agit d’un travail assez inhabituel, dit Mr. Gordon. Et confidentiel. J’imagine que vous savez garder un secret ?
– En temps normal, répondit Manse Everard. Et tout dépend du secret. »
Mr. Gordon sourit – d’un sourire bizarre, une courbe des lèvres serrées telle qu’Everard n’en avait jamais vue. Il parlait un américain courant et portait un complet banal, mais il dégageait une étrangeté qui ne venait pas seulement de son teint bistre, de ses joues imberbes ou de l’incongruité de ses yeux mongols, effilés de part et d’autre de son nez mince et caucasien. C’était difficile à définir. »
Extrait de : P. Anderson. « La Patrouille du temps – l’intégrale. »
L’épée brisée par P. Anderson
Fiche de L’épée brisée
Titre : L’épée brisée
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1954
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Bélial
Première page de L’épée brisée
« Il était un homme du nom d’Orm le Fort, un fils de Ketil Asmundsson, lequel était un grand propriétaire du nord du Jutland. De mémoire d’homme, la famille de Ketil avait toujours vécu dans l’Himmerland, et elle possédait quantité de terres. Asgerd, l’épouse de Ketil, était une fille de Ragnar Lodbrok par une concubine. Orm venait donc de forte lignée, mais comme il était le cinquième fils survivant de son père, il ne pouvait guère compter sur un gros héritage.
Orm était un grand navigateur et partait en viking presque tous les étés. Comme il était dans son vingtième hiver, il alla voir Asmund, l’aîné de ses frères, et lui dit : « Depuis quelques années tu t’es établi dans l’Himmerland où tu as cultivé la ferme, et tes frères veulent en avoir leur part. Mais il est clair que si nous divisons la terre en cinq, notre famille de »
Extrait de : P. Anderson. « L’épée brisée. »
Les neuf sorcières par P. Anderson
Fiche de Les neuf sorcières
Titre : Les neuf sorcières (Tome 2 sur 2 – Le roi d’Ys)
Auteur : P. Anderson et Karen Anderson
Date de publication : 1987
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Le livre de poche
Première page de Les neuf sorcières
« L’enfant ne savait qu’une seule chose : elle était sur la mer. Cela suffisait à l’enchanter. La cérémonie elle-même, la bénédiction de la flotte, dépassait sa compréhension, tout autant que l’invitation formulée par son père : « Tu aimerais venir avec moi, ma petite ? » Mais elle ressentit pleinement la force de ses bras, le grondement amusé dans sa gorge lorsqu’il la serra tout contre lui.
Elle oubliait déjà les prodiges auxquels elle avait assisté sur le quai : cette compagnie vêtue de tenues multicolores, ces chants entonnés avec gravité, soutenus par tout un concert de carillons, de sifflets, de vibrations, de tambours, qui suivait la procession d’un navire à l’autre. L’homme à la barbe grise qui »
Extrait de : P. et K. Anderson. « Le roi d’Ys – Les neuf sorcières. »
Roma mater par P. Anderson
Fiche de Roma mater
Titre : Roma mater (Tome 1 sur 2 – Le roi d’Ys)
Auteur : P. Anderson et Karen Anderson
Date de publication : 1986
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Le livre de poche
Première page de Roma mater
« À midi en ce jour anniversaire de la naissance de Mithra, le soleil flamboyait dans un ciel d’une clarté glaciale. En se tournant vers le sud, Gratillonius vit les rayons se fracturer dans ses cils en échardes irisées. Les collines dans le lointain, les tranchées et les palissades plus proches, les champs en terrasses situés en contrebas, tout était immobile sous leur manteau blanc. Les plumets de fumée montant du fort de Borcovicum et du village blotti contre ses remparts étaient si rectilignes qu’ils gâchaient à peine l’impression de pureté. Lorsqu’il tourna son regard vers le nord, il ne discerna aucune trace de l’homme hormis l’ombre du Mur, immense et bleue, coulant le long d’une falaise dont l’ombre à son tour engloutissait un vallon. Plus loin encore, les hauteurs disparaissaient sous la masse noire des arbres en hibernation. Les pointes de glace accrochées à leurs branches scintillaient »
Extrait de : P. et K. Anderson. « Le roi d’Ys – Roma Mater. »
Le bouclier du temps par P. Anderson
Fiche de Le bouclier du temps
Titre : Le bouclier du temps (Tome 4 sur 4 – La patrouille du temps)
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1990
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Bélial
Première page de Le bouclier du temps
« 1987 apr. J.C.
Peut-être avait-il eu tort de revenir à New York le lendemain de son départ. Même ici, en ce jour, le printemps était trop beau. Un crépuscule comme celui-ci n’était pas propice à la solitude, ni aux réminiscences. La pluie avait purifié l’atmosphère pour un temps et les fenêtres ouvertes laissaient entrer un parfum de fleurs et de verdure. Les lumières et les bruits qui montaient de la rue en étaient adoucis, évoquant l’éclat et le murmure d’un fleuve. Manse Everard avait envie de sortir.
Il aurait pu aller faire un tour dans Central Park, avec son étourdisseur dans la poche en cas de pépin. Pas un policier de ce siècle n’y reconnaîtrait une arme. Mieux encore, vu les actes de violence auxquels il avait récemment assisté – dans ce registre, le minimum était déjà insupportable –, il aurait pu se balader dans le centre-ville jusqu’à »
Extrait de : P. Anderson. « La patrouille du temps – Le bouclier du temps. »
La rançon du temps par P. Anderson
La fiche de La rançon du temps
Titre : La rançon du temps (Tome 3 sur 4 – La patrouille du temps)
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1988
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Bélial
Sommaire de La rançon du temps
- Stella Maris
- L’année de la rançon
Première page de Stella Maris
« Le jour, Niaerdh folâtrait parmi les phoques, les baleines et les poissons qu’elle avait créés. Du bout de ses doigts jaillissaient des goélands et des embruns qui s’envolaient sur les vents. Ses filles sur le bord du monde dansaient au son de ses chants, qui invoquaient la pluie céleste ou faisaient frissonner les eaux sous la caresse du soleil. Lorsque les ténèbres montaient à l’est, elle regagnait sa couche que ces ténèbres recouvraient. Mais elle se levait tôt le plus souvent, longtemps avant le soleil, pour veiller sur sa mer. Sur son front brillait l’étoile du matin. »
Extrait de : P. Anderson. « La patrouille du temps – La rançon du temps. »