Étiquette : Brunner

 

A perte de temps par J. Brunner

Fiche d’A perte de temps

Titre : A perte de temps
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1969
Traduction : B. Blanc, D. Brotot
Editeur : Opta

Première page d’A perte de temps

« Don Miguel Navarro, Licencié de la Société du Temps et loyal sujet de sa Très Catholique Majesté, Philip IX, Rey y Imperador, se réfugia dans une antichambre tranquille à l’écart du grand salon et poussa un soupir de soulagement. Arrivé à la réception depuis moins d’une heure, il cherchait déjà un moyen de s’éclipser sans se faire remarquer.
Il ressentait bien plus qu’un légitime agacement : la nette impression d’avoir été roulé.
Quelques jours plus tôt, il avait le choix entre plusieurs emplois du temps et n’arrivait pas à se décider.
Évidemment cette année 1988 n’était qu’une longue suite de célébrations. Depuis janvier, bals, soirées et festivités diverses se succédaient à un rythme effréné pour commémorer le quatre centième anniversaire de la conquête de l’Angleterre par la puissante Armada Espagnole – cet événement clé de l’Histoire qui empêcha la disparition de l’Em »

Extrait de : J. Brunner. « À perte de temps. »

A l’ouest du temps par J. Brunner

Fiche d’A l’ouest du temps

Titre : A l’ouest du temps
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1967
Traduction : G. Abadia
Editeur : Le livre de poche

Première page d’A l’ouest du temps

« Pendant un long moment, après avoir ouvert la porte du salon, Paul Fidler se trouva littéralement saisi de frayeur.
O Pas la bonne porte ? La bonne porte mais pas la bonne chambre !
Sa main, machinalement, avait cherché le bouton de sonnerie mural à vingt centimètres du montant de la porte, et avait rencontré des livres sur un rayon. Surpris, il avait regardé au lieu de se laisser guider par sa connaissance des lieux, et constaté que la grande table avait changé de place, que les fauteuils étaient disposés autrement et que le mobilier en général ne se trouvait plus au même endroit.
O Encore une lubie de Mrs Gowler ?
C’était une veuve de cinquante ans, sans enfants, pour qui l’hôpital de Chent était devenu une sorte de seconde famille démesurée. Elle y résidait depuis une dizaine d’années, tantôt comme patiente, tantôt comme femme de charge, n’ayant aucun autre  »

Extrait de : J. Brunner. « À l’ouest du temps. »

A l’écoute des étoiles par J. Brunner

Fiche d’A l’écoute des étoiles

Titre : A l’écoute des étoiles
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1979
Traduction : J. Huet
Editeur : Le Masque

Première page d’A l’écoute des étoiles

« Levant les yeux du passeport de Dan Cross pour comparer le visage figurant sur la photographie au modèle vivant, l’officier d’immigration en uniforme sombre dit :
— Astromouchard ?
Désignait-il ainsi Dan lui-même ou l’appareil que ce dernier portait en bandoulière ? Dans l’un ou l’autre cas, la réponse qui s’imposait était oui. Dan opina. L’officier d’immigration se dérida aussitôt.
— Vous pratiquez depuis longtemps ? s’enquit-il. Je suis moi-même converti de fraîche date.
— Tout comme moi ! rétorqua Dan avec un enthousiasme feint. Pour tout dire, on lui avait remis son appareil quatre jours exactement auparavant. « Quel modèle possédez-vous ? C’est un artisan de Los Angeles qui m’a vendu le mien. Il est entièrement monté à la main.  »

Extrait de : J. Brunner. « À l’écoute des étoiles. »

Sur l’onde de choc par J. Brunner

Fiche de Sur l’onde de choc

Titre : Sur l’onde de choc (Tome 4 sur 4 – La tétralogie noire)
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1975
Traduction : G. Abadia
Editeur : Le livre de poche

Première page de Sur l’onde de choc

« PENSÉE POUR AUJOURD’HUI

Ôtez-leur long comme l’ongle, ils vous mettront l’enfer en chair.

MODE DE RECOUVREMENT DES DONNÉES

L’homme assis au creux du fauteuil en acier massif était aussi nu que les murs blancs de la pièce. On lui avait rasé entièrement la tête et le corps. Il ne lui restait plus que les cils. Des languettes adhésives maintenaient des capteurs en position à une douzaine d’endroits de son crâne, sur ses tempes au coin des yeux, aux commissures de ses lèvres, sur sa gorge, à l’endroit du cœur et du plexus solaire ainsi qu’à l’emplacement de chaque ganglion majeur en descendant jusqu’aux chevilles.
De chacun des capteurs partait un fil arachnéen qui aboutissait au seul objet de la pièce – hormis le »

Extrait de : J. Brunner. « La tétralogie noire – Sur l’onde de choc. »

Le troupeau aveugle 2 par J. Brunner

Fiche de Le troupeau aveugle 2

Titre : Le troupeau aveugle 2 (Tome 3 sur 4 – La tétralogie noire)
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1972
Traduction : G. Abadia
Editeur : J’ai lu

Première page de Le troupeau aveugle 2

« LE TEMPS DE LA MACHINE À VAPEUR
 
Bien que le soleil n’apparût que comme une tache brillante sur le gris du ciel, c’était un jour ensoleillé dans la vie de Philip Mason. Contre toute attente, les choses tournaient on ne peut mieux pour lui. Sa déchéance s’était transformée en bienfait !
Ils avaient obtenu leur concession. Ils avaient reçu un premier lot de mille appareils. Leurs premières annonces publicitaires dans les stations de télévision locales – avec Pete Goddard, qui avait fait de l’excellent travail compte tenu de ce qu’il n’avait aucune formation d’acteur – leur avaient valu six cents demandes de renseignements dans le courrier du lundi matin. »

Extrait de : J. Brunner. « La tétralogie noire – Le troupeau aveugle, 2. »

Le troupeau aveugle 1 par J. Brunner

Fiche de Le troupeau aveugle 1

Titre : Le troupeau aveugle 1 (Tome 3 sur 4 – La tétralogie noire)
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1972
Traduction : G. Abadia
Editeur : J’ai lu

Première page de Le troupeau aveugle 1

« PERSPECTIVE
 
Le jour poindra où même les enfants pourront
Jouer sur le gazon en toute quiétude.
Le loup cruel ne les troublera point,
Ils ne connaîtront du lion que son image dans un livre.
Nul arbre vénérable ne laissera tomber
Sa vieille branche sur des têtes sans méfiance.
Les forêts donneront naissance à des bosquets soignés
Et chaque désert sera une pelouse.
Zézayant avec un zèle intempestif,
L’un dira : « J’arrive de l’Ouest,
Où Grand-papa trima pour capter la mer effroyable
Et la changer en un lac docile !  »

Extrait de : J. Brunner. « La tétralogie noire – Le troupeau aveugle, 1. »

L’orbite déchiquetée par J. Brunner

Fiche de L’orbite déchiquetée

Titre : L’orbite déchiquetée (Tome 2 sur 4 – La tétralogie noire)
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1969
Traduction : F. Straschitz
Editeur : Denoël

Première page de L’orbite déchiquetée

« Le Mouchard.

Alors, comment allait le monde ce matin ? Encore plus mal qu’hier. Dans tous les bureaux du Puits Etchmark régnait l’agréable température de dix-huit degrés, mais la sueur perlait au front de Matthew Flamen, le dernier des mouchards. L’émission devait être prête pour midi : composée, rédigée, enregistrée, approuvée, remaniée et transmise à l’émetteur. Rien n’était prêt, sauf la publicité : deux minutes quarante sur un total de quinze minutes. Il avait pourtant une jolie liste, qu’il avait laissée mijoter toute la nuit mais, ligne après ligne, il avait tout rejeté… et son contrat durait encore neuf mois.
C’était le fond d’un cauchemar à répétition. La planète s’était refermée comme une huître fatiguée et lui, étoile de mer affamée, n’avait plus la force de l’ouvrir. Ouvrir ? »

Extrait de : J. Brunner. « La tétralogie noire – L’orbite déchiquetée. »

Tous à Zanzibar par J. Brunner

Fiche de Tous à Zanzibar

Titre : Tous à Zanzibar (Tome 1 sur 4 – La tétralogie noire)
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1968
Traduction : D. Pemerle
Editeur : Le livre de poche

Première page de Tous à Zanzibar

« LA MÉTHODE D’INNIS

Il n’y a rien d’arbitraire ou de forcé dans le mode d’expression d’Innis. Si on le traduisait en prose perspective, non seulement faudrait-il beaucoup d’espace, mais on perdrait les intuitions, les coups de sonde à l’intérieur des modes d’interaction des formes d’organisation. Parce qu’il ressentait le besoin pressant de ce genre de pénétration, Innis a sacrifié point de vue et prestige. Un point de vue peut devenir un luxe dangereux si on le substitue à la perspicacité et à la compréhension. À mesure qu’il voyait clair, Innis a complètement cessé d’utiliser les simples points de vue pour exposer son sujet. Lorsqu’il relie étroitement l’invention de la presse mue à la vapeur et « l’unification des langues vulgaires » avec la montée du nationalisme et de l’esprit révolutionnaire, il n’exprime pas le point de vue de qui que ce soit, et encore moins le sien. Il compose, par la méthode des mosaïques, une configuration, ou galaxie, destinée à illuminer la question… Innis, toutefois, ne se fatigue pas à « déchiffrer » les interrelations des éléments de la galaxie. Ses derniers travaux ne sont pas des produits prêts à être consommés, mais des objets « à faire soi-même »…
 
Marshall McLuhan ; La Galaxie Gutenberg. »

Extrait de : J. Brunner. « La tétralogie noire – Tous à Zanzibar. »

John Brunner

John Brunner

Présentation de John Brunner :

John Brunner, né le 24 septembre 1934 à Wallingford en Angleterre et mort le 26 août 1995 à Glasgow en Écosse, est un écrivain britannique de science-fiction. Il est considéré comme l’un des grands auteurs de ce genre, avec des œuvres qui explorent des thèmes tels que la politique, la technologie, la société et l’environnement.

Une enfance marquée par la littérature

John Brunner est né dans une famille modeste. Son père est un ouvrier agricole et sa mère est femme au foyer. Il découvre la littérature dès son plus jeune âge et se passionne pour les romans d’aventure et de science-fiction. Il commence à écrire des nouvelles et des poèmes à l’âge de 10 ans.

Un début de carrière fulgurant

En 1951, John Brunner vend son premier roman, Galactic Storm, à l’âge de 17 ans. Il continue à écrire de manière prolifique et publie une vingtaine de romans dans les années 1950. Il est récompensé par le prix Hugo du meilleur roman pour The Sheep Look Up en 1972.

La tétralogie noire

La tétralogie noire est une série de quatre romans écrits par John Brunner entre 1968 et 1972. Elle se déroule dans un futur sombre et dystopique où la société est divisée en deux classes : les riches, qui vivent dans des villes futuristes, et les pauvres, qui sont contraints de vivre dans des bidonvilles.

Les romans de la tétralogie noire sont des critiques virulentes de la société capitaliste et de la technologie. Ils explorent des thèmes tels que la pollution, la pauvreté, la violence et la perte de liberté.

Les liens de John Brunner avec la France

John Brunner a entretenu des liens étroits avec la France. Il a visité le pays à plusieurs reprises et a appris le français. Il a également traduit plusieurs de ses romans en français.

L’engagement politique de John Brunner

John Brunner était un homme engagé politiquement. Il était un fervent défenseur du socialisme et de la paix. Il a soutenu le mouvement anti-guerre au Vietnam et a participé à des manifestations contre la bombe atomique.

Les autres passions de John Brunner

En plus de la science-fiction, John Brunner était passionné par la musique, la peinture et la photographie. Il était également un grand amateur de littérature classique.

La mort de John Brunner

John Brunner est mort le 26 août 1995 à Glasgow, à l’âge de 60 ans. Il était l’un des écrivains de science-fiction les plus importants de sa génération. Son œuvre continue d’inspirer et de fasciner les lecteurs du monde entier.

La tétralogie noire

La tétralogie noire est une série de quatre romans écrits par John Brunner entre 1968 et 1972. Elle se déroule dans un futur sombre et dystopique où la société est divisée en deux classes : les riches, qui vivent dans des villes futuristes, et les pauvres, qui sont contraints de vivre dans des bidonvilles.

Le premier roman de la tétralogie, Tous à Zanzibar, publié en 1968, décrit une société mondialisée où les inégalités sociales sont extrêmes. Le roman explore des thèmes tels que la pollution, la pauvreté, la violence et la perte de liberté.

Le deuxième roman de la tétralogie, L’orbite déchiquetée, publié en 1972, raconte l’histoire d’une catastrophe écologique qui menace de détruire la planète. Le roman est une critique virulente de la pollution et de la destruction de l’environnement.

Le troisième roman de la tétralogie, Le troupeau aveugle, publié en 1975, raconte l’histoire d’un jeune homme qui se bat contre un régime totalitaire. Le roman est une critique du totalitarisme et de la perte de liberté.

Le quatrième roman de la tétralogie, Sur l’onde de choc, publié en 1977, raconte l’histoire d’un groupe de personnes qui voyagent dans le temps pour empêcher une catastrophe. Le roman est une réflexion sur le passé, le présent et le futur.

La tétralogie noire est une œuvre majeure de la science-fiction. Elle est une critique visionnaire de la société

Livres de John Brunner :

La tétralogie noire :

A l’écoute des étoiles (1979)
A l’ouest du temps (1967)
A perte de temps (1969)
Alertez la Terre (1974)
Double, double (1969)
Eclipse totale (1974)
L’empire interstellaire 1 (1976)
L’empire interstellaire 2 (1976)
L’envers du temps (1971)
L’ère des miracles (1977)
L’homme total (1964)
La conquête du chaos (1964)
La planète Folie (1968)
La toile de l’araignée (1982)
La tangence des parallèles (1982)
La ville est un échiquier (1965)
Le creuset du temps (1985)
Le jeu de la possession (1980)
Le livre d’or (1979)
Le long labeur du temps (1965)
Le passager de la nuit (1958)
Le traqueur d’étoiles (1968)
Les anges de l’ombre (1956)
Les chimères de l’ombre (1970)
Les dissidents d’Azraël (1982)
Les dramaturges de Yan (1971)
Les négriers du cosmos (1960)
Les productions du temps (1967)
Malédiction sur vous (1969)
Noire est la couleur (1969)
Polymath (1974)
Stimulus (1962)
Virus (1973)

Pour en savoir plus sur John Brunner :

La page Wikipédia sur J. Brunner
La page Noosfere sur J. Brunner
La page isfdb de J. Brunner