Étiquette : Hilling
Le monde d’Acorna par A. McCaffrey et E. A. Scarborough
Fiche de Le monde d’Acorna
Titre : Le monde d’Acorna (Tome 4 sur 4 – Acorna)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 2000
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Le monde d’Acorna
« Environ six semaines après avoir rejoint l’équipage du Condor, vaisseau amiral des Entreprises Interplanétaires de Recyclage et Récupération Becker, Acorna, de « quart de récupération », était à la barre, entourée par les voyants lumineux de la console du cockpit et par les milliards d’étoiles extérieures. Elle se sentait bien, un peu comme si elle avait retrouvé le foyer de son enfance – le seul qu’elle se rappelait, le vaisseau minier qu’elle partageait avec ses oncles adoptifs. Pour le moment, elle laissait derrière elle les complexités de la société et de la culture linyaari. À la place, se déployaient devant elle les complexités de l’univers telles qu’elles étaient consignées dans les notes, cassettes et fichiers du Capitaine Becker et de son illustre parent, l’astrophysicien et magnat de la récupération Theophilius Becker. »
Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Le monde d’Acorna – Acorna. »
Le peuple d’Acorna par A. McCaffrey et E. A. Scarborough
Fiche de Le peuple d’Acorna
Titre : Le peuple d’Acorna (Tome 3 sur 4 – Acorna)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 1999
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Le peuple d’Acorna
« Sur la planète Laboue, dans l’opulente résidence principale d’Hafiz Harakamian, à l’intérieur de l’une des centaines de vitrines amoureusement faites à la main dans des bois rares et satinés, et dans lesquelles il conservait ses collections les plus précieuses, Acorna avait vu un jour une série d’œufs incrustés de pierreries. Créés des siècles auparavant par un homme du nom de Carl Fabergé pour le tsar de Russie, dont la richesse était loin d’égaler celle de leur présent propriétaire, les œufs avaient ébloui la fillette, avec leurs émaux éclatants, leurs dorures, leurs guirlandes et nœuds de diamants et de gemmes scintillantes, et leurs minuscules pièces mobiles – scènes délicatement ouvragées qui se dépliaient quand on les ouvrait.
Maintenant, à une distance inconcevable de la maison d’Oncle Hafiz et de nombreuses années plus tard, Acorna eut l’impression que les œufs étaient magiquement devenus gigantesques et s’étaient projetés dans l’espace, où leurs couleurs brillaient de façon encore plus éclatante sur le noir de l’infini que dans les souvenirs de son enfance. »
Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Le peuple d’Acorna – Acorna. »
La quête d’Acorna par A. McCaffrey et M. Ball
Fiche de La quête d’Acorna
Titre : La quête d’Acorna (Tome 2 sur 4 – Acorna)
Auteur : Anne McCaffrey et Margaret Ball
Date de parution : 1998
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de La quête d’Acorna
« Les mineurs d’astéroïdes Calum Baird, Declan « Gill » Giloglie et Rafik Nadezda étaient au début d’un de leurs longs voyages d’extraction minière, quand ils découvrirent, flottant dans l’espace proche de l’astéroïde où ils travaillaient, une capsule de survie d’origine inconnue et son unique occupant endormi. L’occupant était humanoïde, mais pas tout à fait humain ; les mineurs s’en souciaient moins que de se voir soudain avec un bébé sur les bras – et un bébé femelle, en plus ! Pourtant, n’ayant aucune envie d’interrompre l’exploitation rentable de cette ceinture d’astéroïdes pour ramener l’enfant à leur base, ils n’eurent d’autre choix que de la garder et de s’occuper d’elle de leur mieux. En quelques jour, ils se mirent tous à l’aimer comme leur propre fille. Ils prirent rapidement conscience des qualités exceptionnelles de l’enfant – elle avait le pouvoir de purifier l’eau et l’air, elle apprenait à une vitesse étonnante et avait une maturité très au-dessus de son âge. En un an, elle atteignit la taille et la maturité d’une adolescente humaine. »
Extrait de : A. McCaffrey et M. Ball. «La quête d’Acorna – Acorna. »
Le coffre d’Avlen par L. Sprague de Camp
Fiche de Le coffre d’Avlen
Titre : Le coffre d’Avlen (Tome 1 sur 4 – Novaria)
Auteur : L. Sprague de Camp
Date de parution : 1968
Traduction : S. Hilling
Editeur : Denoël
Première page de Le coffre d’Avlen
« UN MORCEAU DE CORDE
— C’est une curieuse coutume, dit le Barbare, que de
couper la tête à votre roi tous les cinq ans. Ça m’étonne que votre trône
trouve preneur.
Sur l’échafaud, le bourreau passait une pierre à aiguiser
sur le tranchant brillant de sa hache. Il fourra la pierre dans sa poche,
cligna des yeux pour examiner le fil qu’il éprouva du pouce. Son sourire de
satisfaction échappa à la foule au dessous de lui, car il avait la tête
couverte d’une cagoule noire avec deux simples trous pour les yeux. La hache
n’était ni un outil de bûcheron, ni une arme de guerrier. Sa tête d’acier bleu
était anormalement large, comme un couperet de boucher. »
Extrait de : L. Sprague de Camp. « Novaria – Le coffre d’Avlen. »
Le principe du loup-garou par C. D. Simak
Fiche de Le principe du loup-garou
Titre : Le principe du loup-garou
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1967
Traduction : S. Hilling
Editeur : Denoël
Première page de Le principe du loup-garou
« La créature s’arrêta, tapie sur le sol, fixant devant elle les minuscules points lumineux qui brillaient doucement dans l’obscurité.
La créature gémit, effrayée et mal à l’aise.
Le monde était beaucoup trop chaud et humide, l’obscurité, trop épaisse. Les plantes étaient trop nombreuses et trop grandes. L’atmosphère était violemment agitée, et la végétation emplissait l’air de gémissements d’agonie. Au loin, il y avait comme de vagues flamboiements, ou éclatements de lumière, qui pourtant n’éclairaient pas la nuit, et, plus loin encore, quelque chose se plaignait en longs grondements sourds. Et il y avait de la vie, plus de vie qu’aucune planète n’était en droit d’avoir, – mais une vie inférieure et stupide, qui parfois ne dépassait pas un niveau d’existence purement végétative, petits amas de matière n’ayant d’autre pouvoir que celui de réagir faiblement à certains stimuli. »
Extrait de : C. D. Simak. « le principe du loup-garou. » Apple Books.
Légendes de la fantasy 1 par R. Silverberg
Fiche de Légendes de la fantasy 1
Titre : Légendes de la fantasy 1
Auteur : R. SIlverberg
Date de parution : 2004
Traduction : J. Sola, S. Hilling, J.-P. Pugi, C. Perdereau, M. Pagel, I. Pernot
Editeur : Pygmalion
Sommaire de Légendes de la fantasy 1
- L’épée lige par G. R. R. Martin
- Au-delà de l’interstice par A. McCaffrey
- Le plus heureux de tous les enfants décédés par T. Williams
- Sur le Yazoo Queen par O. S. Card
- Le monarque de la vallée par N. Gaiman
- Le messager par R. E. Feist
Première page de L’épée lige
« Au carrefour, deux cadavres d’hommes étaient en train de pourrir dans une cage de fer.
L’Œuf fit halte au-dessous pour les examiner un peu. « Qui étaient-ils, d’après vous, messer ? » Trop aise du répit, Mestre, son mulet, entreprit de brouter l’herbe-au-diable sèche et brunie qui poussait sur les bas-côtés, sans souci des deux énormes futailles de vin qu’il charriait sur son dos.
« Des voleurs », répondit Dunk. Juché sur Tonnerre, il se trouvait beaucoup plus près des morts. « Des violeurs. Des meurtriers. » Des auréoles sombres maculaient sa vieille tunique verte sous les deux aisselles. Comme le ciel était d’un azur sans nuages, et que le soleil, d’un éclat insoutenable, chauffait dur, il avait sué des pintes depuis qu’ils avaient levé le camp, le matin. »
Extrait de : R. Silverberg. « Légendes de la Fantasy Volume 1. »
La tour de verre par R. Silverberg
Fiche de La tour de verre
Titre : La tour de verre
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1970
Traduction : S. Hilling
Editeur : Marabout
Première page de La tour de verre
« Écoutez, aurait voulu dire Siméon Krug, il y a un milliard d’années, il n’y avait pas un seul homme sur Terre, il n’y avait qu’un poisson. Pauvre chose visqueuse pourvue d’écailles, de branchies, et de petits yeux tout ronds. Il vivait dans l’océan, et l’océan était comme une prison, et l’air formait comme un toit au-dessus de sa geôle. Personne ne pouvait traverser le toit. On mourait si on le traversait, disait-on. Mais il y eut un poisson qui le traversa, et il mourut. Et il y en eut un autre, et il le traversa, et il mourut. Mais il y eut un troisième poisson, et il le traversa, et ce fut comme si son cerveau était en feu, ses branchies en flammes, et l’air l’étouffait, et le soleil était une torche dans ses yeux, et il resta gisant dans la boue, attendant la mort, mais il ne mourut pas. Il rampa sur la plage, rentra dans l’eau et dit : « Dites donc, il y a un tout autre monde, là-haut ! » Et il y retourna, et il vécut encore, disons deux jours, et puis il mourut. »
Extrait de : R. Silverberg. « La Tour de verre. »
Horizons lointains par R. Silverberg
Fiche de Horizons lointains
Titre : Horizons lointains
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1999
Traduction : N. Richard, F. Vidonne, J.-P. Roblain, J.-P. Pugi, G. Abadia, M. Thirioux, B. Emerich, M.-C. Caillava, S. Hilling, G. Duchesnes
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Horizons lointains
- Old music et les femmes esclaves par U. Le Guin
- Une guerre à part par J. Haldeman
- Le conseiller financier par O. Scott Card
- Tentation par D. Brin
- A la rencontre du dragon par R. Silverberg
- Les orphelins de l’hélice par D. Simmons
- Méfiez-vous du chien qui dort … par N. Kress
- L’enfant éternel par F. Pohl
- Une soif d’infini par G. Benford
- Le vaisseau qui rentrait à sa base par A. McCaffrey
- Le chemin de tous les fantômes par G. Bear
Première page d’A la rencontre du dragon
« J’arrivai au théâtre à neuf heures ce matin-là, une demi-heure avant l’heure fixée, car je ne savais que trop bien à quel point le Caesar Demetrius pouvait se montrer cruel envers ceux qui oubliaient d’être ponctuels. Mais le Caesar, semblait-il, était arrivé encore plus tôt. Je trouvai Labienus, son garde personnel et compagnon de beuverie favori, qui traînait devant l’entrée du théâtre. En me voyant approcher, il me lança un sourire narquois et dit :
— Qu’est-ce que tu fabriques ? Caesar t’attend.
— J’ai une demi-heure d’avance, répondis-je d’un ton aigre-doux.
Inutile de faire preuve de tact avec des individus comme ce Labienus, ou plutôt Polycrates, ainsi que je devrais l’appeler maintenant que Caesar nous a donné à tous de nouveaux noms grecs. »
Extrait de : R. Silverberg. « Horizons lointains. »
Des hommes et des monstres par W. Tenn
Fiche de Des hommes et des monstres
Titre : Des hommes et des monstres
Auteur : W. Tenn
Date de parution : 1970
Traduction : S. Hilling, E. Gille
Editeur : Opta
Sommaire de Des hommes et des monstres :
- Des hommes et des monstres
- Sur un lacet de soulier par T. Sturgeon
Première page de Des hommes et des monstres
« L’Humanité se composait de 128 personnes. Par le seul jeu de la poussée démographique, cette si vaste horde suffisait depuis longtemps déjà à peupler plus d’une douzaine de tranchées. Des détachements de la Société Mâle occupaient les quatre premiers de ces corridors communicants et y patrouillaient avec tous leurs effectifs, vingt-trois jeunes hommes dans la fleur de l’âge, pleins d’audace et de vivacité. Ils étaient postés à cet endroit-là pour soutenir le premier choc en cas d’attaque dirigée contre l’Humanité, eux, leurs chefs d’escouades et les jeunes initiés qui les servaient.
Arrière-petit-fils était l’un de ces initiés qui apprenaient leur métier d’homme dans cette puissante troupe. Il n’était encore qu’un apprenti guerrier, le garçon de courses, le serviteur de soldats confirmés, aguerris. Mais demain, demain, il serait autre chose…
C’était le jour de son anniversaire. Demain, on l’enverrait accomplir un Vol pour l’Humanité. À son retour – car il reviendrait sans nul doute : Éric était agile, Éric était rusé, oui il reviendrait – le pagne de l’adolescent serait aussitôt remplacé par la ceinture rigide d’un fier guerrier de la Société Mâle. »
Extrait de : W. Tenn. « Des Hommes et des Monstres. »
Le livre d’or par I. Asimov
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1980
Traduction : H. Bouboulis, S. Hilling, C. Tournier, M. Deutsch, R. Durand
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or :
- La preuve
- Personne ici, sauf
- Croire
- Les idées ont la vie dure
- L’amour, vous connaissez
- Quand les ténèbres viendront
- La cane aux oeufs d’or
- L’élément qui manque
- Le crime suprême
- Ce qu’on amusait
- Les fournisseurs de rêves
Première page de La preuve
« Francis Quinn était un politicien de la nouvelle école.
Cette expression, comme toutes celles de ce type, n’a bien sûr aucun sens. La plupart de nos «nouvelles écoles » existaient déjà dans la Grèce antique, et peut-être aussi – mais encore faudrait-il en savoir davantage – dans la vie sociale de l’ancienne Sumer, ainsi que da ns les habitations lacustres de la Suisse préhistorique.
Mais afin d’éviter un début compliqué et ennuyeux, il serait préférable de déclarer sans ambages que Quinn n’a jamais cherché à se faire nommes à un poste quelconque, ni sollicité les suffrages, ni fait de discours, ni bourré les urnes.
Pas plus que Napoléon à Austerlitz, il n’a tiré la moindre balle. Comme la politique produit de curieux personnages, Alfred Lanning était assis de l’autre côté du bureau, les sourcils blancs, féroces, froncés au-dessus de ses yeux où l’impatience chronique avait fait place à une vive attention. Il n’était pas content.
Mais il n’aurait voulu, pour rien au monde, que Quinn s’en aperçoive. Il parlait d’une voix amicale, peut-être par déformation professionnelle. »
Extrait de : I. Asimov. « Le livre d’or de la science fiction. »