Étiquette : J'ai lu
L’étoile des mutants par Karen Haber

Fiche de L’étoile des mutants
Titre : L’étoile des mutants (Tome 3 sur 4 – Les mutants)
Auteur : Karen Haber
Date de parution : 1992
Traduction : P. K. Rey
Editeur : J’ai lu
Première page de L’étoile des mutants
« Je suis l’homme dans la lune.
Ethan Hawkins contemplait la face blanc argent tachetée de sombre du satellite naturel de la Terre. Son visage – teint basané, cheveux bruns et tempes grisonnantes – se reflétait dans la vitre de sécurité. Le disque séculaire formait un halo brillant autour de sa figure aux joues creuses et fermes.
Hawkins se renfrogna à mesure que la vision s’estompait pour céder la place à un épais rideau de ténèbres piqueté d’étoiles glacées. Puis il haussa les épaules. Avec la rotation constante de la structure circulaire abritant ses bureaux et ses appartements privés, il retrouvait la lune à intervalles réguliers. Patience, se dit-il. Il paraît que c’est une vertu, à ce qu’on dit.
Il se déplaça sur son siège, tressaillant sous les élancements qui se manifestaient là où les implants de son bras rencontraient sa vraie chair, juste en dessous de l’épaule droite. »
Extrait de : K. Haber. « Les Mutants – L’étoile des mutants. »
Super-mutant par Karen Haber

Fiche de Super-mutant
Titre : Super-mutant (Tome 2 sur 4 – Les mutants)
Auteur : Karen Haber
Date de parution : 1990
Traduction : I. Tolila
Editeur : J’ai lu
Première page de Super-mutant
« Le dôme était clair et cristallin dans la masse noire de l’espace. Seules les lueurs tranchantes des étoiles traversaient le vide. Puis les étoiles disparurent derrière un filet de fines lignes blanches : une mortelle toile d’araignée. Kelly McLeod la fixa avec horreur. L’impensable venait d’arriver : l’un des principaux dômes de la station lunaire avait craqué.
La mort devrait produire un son, se dit-elle. Même dans le vide du cosmos – une note musicale pour annoncer la fin.
À la place, une alarme stridente transperça l’air. Le claquement sec de la fermeture des portes de sécurité ajouta un sinistre contrepoint à son cri plaintif. Kelly rentra ses cheveux noirs sous le col de sa combinaison pressurisée orange, boucla son casque et s’engagea dans le corridor central.
Trop tard, songea-t-elle. J’arrive probablement trop tard.
Elle avançait aussi vite que l’encombrante combinaison le lui permettait. Ses cheveux trempés de sueur collaient à son front et à sa nuque. »
Extrait de : K. Haber. « Les Mutants – Super-mutant. »
La saison des mutants par Robert Silverberg et Karen Haber

Fiche de La saison des mutants
Titre : La saison des mutants (Tome 1 sur 4 – Les mutants)
Auteur : Robert Silverberg et Karen Haber
Date de parution : 1989
Traduction : P. K. Rey
Editeur : J’ai lu
Première page de La saison des mutants
« L’hiver est vraiment la saison des mutants. Telle était la réflexion que se faisait Michael Ryton en claquant derrière lui la porte du cabanon. C’était en effet au plus froid de l’année qu’ils effectuaient leur rassemblement. Curieusement, cette période semblait appropriée. Surtout cette année-là.
Le vent de décembre soulevait le sable qui cinglait le visage du jeune homme aux joues rougies par le froid, et dégageait de son front ses fines mèches blondes qui flottaient comme un pavillon clair dans le jour finissant. Derrière ses verres teintés, ses yeux larmoyaient.
— Mike, ah, tu es là !
La brune Mélanie, sa sœur, emmitouflée jusqu’aux yeux dans le cache-col violet que leur mère avait tricoté lors du rassemblement de l’année dernière, sortit du cabanon et faillit s’étaler par terre. Elle ne pouvait faire trois pas sans trébucher.
— Il est quatre heures, dit-elle. Tu es en retard pour la réunion. On n’attend que toi pour commencer la communion. »
Extrait de : R. Silverberg et K. Haber. « Les mutants – La saison des mutants. »
Il est parmi nous par N. Spinrad

Fiche d’Il est parmi nous
Titre : Il est parmi nous
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 2009
Traduction : S. Denis, R. C. Wagner
Editeur : J’ai lu
Première page d’Il est parmi nous
« — Amuse-toi bien à sauver l’Univers, Dex ! fit sèchement Ellie. Et tente de ne pas descendre trop de bière !
— Tu es vraiment obligée de me gâcher le plaisir ? marmonna Dexter Lampkin avec aigreur.
Elle lui déposa un bécot sur la joue.
— C’est juste que je préférerais que tu n’enroules pas ta foutue Alfa autour d’un arbre, est-ce trop demander ? dit Ellie. On fait la paix ?
— On fait la paix, grogna Dexter avant de refermer la porte derrière lui.
Ça faisait bien trois ans qu’il se rendait à ces machins du premier mercredi du mois. Une douzaine de fans de son roman depuis longtemps épuisé, auto-proclamés « Transformationalistes », se réunissaient pour boire de la bière et faire tourner un joint avec des airs de conspirateurs, en se persuadant qu’ils finiraient par sauver le monde. »
Extrait de : N. Spinrad. « Il est parmi nous. »
Bleue comme une orange par N. Spinrad

Fiche de Bleue comme une orange
Titre : Bleue comme une orange
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1999
Traduction : R. C. Wagner
Editeur : J’ai lu
Première page de Bleue comme une orange
« À Panem et Circenses », dit Mervin Appelbaum à Monique Calhoun.
Et il porta un toast avec un dernier verre de Champagne de prix, tandis que le vol RightStuff en provenance de Tripoli quittait sa trajectoire d’attente pour traverser la couverture nuageuse et effectuer son approche finale de l’aéroport international de Newark.
« Aux Jardins d’Allah », répondit-elle avec un semblant de sourire tout en levant un semblant de verre.
Son client ignorait que l’étiquette apposée par elle sur le projet constituait une référence sarcastique à un motel miteux d’Hollywood où de célèbres lions littéraires du XXe siècle comme Fitzgerald et Faulkner avaient pondu non sans peine des scénarios de films pour les usines à rêves capitalistes en anesthésiant leur conscience dans un océan d’alcool.
Ce sont les gens comme vous qui rendent ce boulot écœurant, Mervin, se retint-elle d’ajouter. »
Extrait de : N. Spinrad. « Bleue comme une orange. »
Des fleurs pour Algernon par D. Keyes

Fiche de Des fleurs pour Algernon
Titre : Des fleurs pour Algernon
Auteur : D. Keyes
Date de parution : 1972
Traduction : G. H. Gallet
Editeur : J’ai lu
Première page de Des fleurs pour Algernon
« Conte randn N° 1
3 mars. Le Dr Strauss dit que je devrez écrire tout ce que je panse et que je me rapèle et tout ce qui marive à partir de mintenan. Je sait pas pourquoi mais il dit que ces un portan pour qu’ils voie si ils peuve mutilisé. J’espaire qu’ils mutiliserons pas que Miss Kinnian dit qu’ils peuve peut être me rendre un télijan. Je m’apèle Charlie Gordon et je travail à la boulangerie Donner. Mr Donner me donne 11 dolar par semène et du pain ou des gâteau si j’en veut. J’ai 32 ans et mon aniversère est le mois prochin. J’ai dit au Dr Strauss et au proféseur Nemur que je sait pas bien écrire mes il dit que sa fait rien il dit que je dois écrire corne je parle et come j’écrit les composisions dans la clase de Miss Kinnian au cour d’adultes atardé du Colege Bikman où je vait 3 fois par semène a mes heure de liberté. Le Dr Strauss dit d’écrire bocou tou ce que je panse et tou ce qui m’arive mes je peux pas pansé plus pasque j’ait plus rien a écrire et je vais marété pour ojourdui.
Charlie Gordon. »
Extrait de : D. Keyes. « Des fleurs pour Algernon. »
Les monstres de Gor par J. Norman

Fiche de Les monstres de Gor
Titre : Les monstres de Gor (Tome 12 sur 37 – Cycle de Gor)
Auteur : J. Norman
Date de parution : 1979
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Opta
Première page de Les monstres de Gor
« LE SLEEN
« IL n’y a pas d’indice, » avait dit Samos.
J’étais allongé sur la grande couche. Je fixais le plafond de la chambre. La faible lumière d’une lampe ajourée vacillait. Les fourrures étaient profondes et douces. Mes armes étaient posées un peu plus loin. Une esclave, endormie, était enchaînée à mes pieds.
Il n’y avait pas d’indice.
« Il peut être n’importe où, » avait dit Samos. Il avait haussé les épaules. « Nous savons seulement qu’il est parmi nous. »
Nous ne savons pas grand-chose d’une espèce animale nommée : Kur. Toutefois nous savons que ses représentants sont sanguinaires, qu’ils se nourrissent de chair humaine et qu’ils aiment la gloire. »
Extrait de : J. Norman. « Cycle de Gor – Les monstres de Gor. »
Les nomades de Gor par J. Norman

Fiche de Les nomades de Gor
Titre : Les nomades de Gor (Tome 4 sur 37 – Cycle de Gor)
Auteur : J. Norman
Date de parution : 1969
Traduction : B. Martin
Editeur : J’ai lu
Première page de Les nomades de Gor
« LES PLAINES DE TURIA
Courez ! cria la femme. Sauvez-vous donc !
Je vis un instant ses yeux emplis de frayeur au-dessus de son voile, puis elle fila rapidement devant moi.
C’était une paysanne aux pieds nus, et son vêtement n’était guère que toile à sac. Elle portait un panier d’osier contenant des vulos, des pigeons domestiques élevés pour leur chair et leurs oeufs.
Son homme, une pioche au bout du bras, n’était pas loin derrière elle. Il avait sur l’épaule un gros sac, sans doute bourré de tout ce qu’il avait pu sauver de sa hutte.
Il m’évita en décrivant un vaste crochet. »
Extrait de: J. Norman. « Cycle de Gor – Les Nomades de Gor. »
Les prêtres-rois de Gor par J. Norman

Fiche de Les prêtres-rois de Gor
Titre : Les prêtres-rois de Gor (Tome 3 sur 37 – Cycle de Gor)
Auteur : J. Norman
Date de parution : 1968
Traduction : B. Martin
Editeur : J’ai lu
Première page de Les prêtres-rois de Gor
« LA FOIRE D’EN’KARA
Moi, Tarl Cabot, originaire de la Terre, je suis un homme que connaissent les Prêtres-Rois de Gor.
C’est vers la fin du mois d’En’Kara de l’année 11 117 de la fondation de la Cité d’Ar que j’arrivai au Palais des PrêtresRois, dans les Monts Sardar, sur la planète Gor, l’Anti-Terre. J’étais parvenu quatre jours auparavant, à dos de tarn, au pied de la gigantesque palissade noire qui enclôt les terrifiantes Sardar, ces sombres montagnes couronnées de glace, consacrées aux Prêtres-Rois, interdites aux hommes, aux mortels, à toute créature de chair et de sang.
Je dessellai et libérai mon tarn, gigantesque monture semblable à un faucon; car il ne pourrait pas m’accompagner dans les Sardar. Il avait une fois tenté de me faire franchir la palissade en direction des Monts, mais jamais plus je ne me risquerais à un tel vol. L’oiseau avait été pris dans le réseau invisible protégeant les Prêtres-Rois, réseau d’où »
Extrait de : J. Norman. « Cycle de Gor – Les Prêtres-Rois de Gor. »