Étiquette : Le livre de poche
La ferme des animaux – G. Orwell

Fiche de La ferme des animaux
Titre : La ferme des animaux
Auteur : G. Orwell
Date de parution : 2021
Traduction : S. Labbe
Editeur : Le livre de poche
Première page de La ferme des animaux
« M. Jones, de la ferme du manoir, avait certes poussé le verrou des portes du poulailler pour la nuit mais il était trop saoul pour se rappeler qu’il fallait aussi fermer les trappes. Le halo de sa lanterne oscillant dans un sens puis dans l’autre, il traversa la cour en titubant, se débarrassa de ses bottes à coups de pied, dans l’entrée de l’arrière-cuisine, tira au tonneau un dernier verre de bière et trouva son chemin jusqu’au lit où Mme Jones ronflait déjà.
À peine la lumière de la chambre fut-elle éteinte qu’une agitation, des bruissements d’ailes, se répandirent dans les bâtiments de la ferme. Toute la journée, on s’était donné le mot : Major l’Ancien, un Middle White1 autrefois primé, avait fait, la nuit précédente, un rêve étrange dont il voulait informer les autres animaux. Il avait été convenu qu’ils se »
Extrait de : G. Orwell. « La ferme des animaux. »
1984 par G. Orwell

Fiche de 1984
Titre : 1984
Auteur : G. Orwell
Date de parution : 1950
Traduction : A. Audiberti
Editeur : Le livre de poche
Première page de 1984
« C’était une journée d’avril froide et claire. Les horloges sonnaient treize heures. Winston Smith, le menton rentré dans le cou, s’efforçait d’éviter le vent mauvais. Il passa rapidement la porte vitrée du bloc des « Maisons de la Victoire », pas assez rapidement cependant pour empêcher que s’engouffre en même temps que lui un tourbillon de poussière et de sable.
Le hall sentait le chou cuit et le vieux tapis. À l’une de ses extrémités, une affiche de couleur, trop vaste pour ce déploiement intérieur, était clouée au mur. Elle représentait simplement un énorme visage, large de plus d’un mètre : le visage d’un homme d’environ quarante-cinq ans, à l’épaisse moustache noire, aux traits accentués et beaux.
Winston se dirigea vers l’escalier. Il était inutile d’essayer de prendre l’ascenseur. Même aux meilleures époques, il fonctionnait rarement. Actuellement, d’ailleurs, le courant électrique était coupé dans la journée. C’était une des mesures d’économie prises en vue de la Semaine de la Haine. »
Extrait de : G. Orwell. « 1984. »
Le rivage des femmes par P. Sargent

Fiche de Le rivage des femmes
Titre : Le rivage des femmes
Auteur : P. Sargent
Date de publication : 1986
Traduction : N. Guilbert
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le rivage des femmes
« Birana aurait dû pleurer. Au moment d’être conduite au mur, elle aurait dû implorer, supplier, même si sa prière était inutile. Au lieu de cela, elle regardait tranquillement les femmes qui avaient prononcé la sentence, comme pour condamner celles qui l’avaient condamnée.
C’était Yvara, sa mère, qui s’était rendue coupable du premier crime et avait contraint sa fille à commettre le second. Yvara s’était querellée avec une certaine Ciella ; sous le coup de la colère, elle l’avait poignardée.
Yvara savait que son châtiment serait sévère : en raison de la gravité de son acte, à cause de ce qu’elle était et des fonctions qu’elle occupait.
Elle aurait pu s’attirer une certaine indulgence ou, du moins, un peu de compréhension si elle avait »
Extrait de : P. Sargent. « Le Rivage des femmes. »
Le hobbit par John R. R. Tolkien

Fiche de Le hobbit
Titre : Le hobbit
Auteur : John R. R. Tolkien
Date de parution : 1937
Traduction par : D. Lauzon
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le hobbit
« Une fête inattendue
Au fond d’un trou vivait un hobbit. Non pas un trou immonde, sale et humide, rempli de bouts de vers et de moisissures, ni encore un trou sec, dénudé, sablonneux, sans rien pour s’asseoir ni pour se nourrir : c’était un trou de hobbit, d’où un certain confort.
Sa porte, peinte en vert, était parfaitement ronde comme un hublot, avec un étincelant bouton de cuivre jaune placé exactement au centre. Elle s’ouvrait sur un hall en forme de tube, comme un tunnel ; un tunnel très confortable et sans fumée, avec des murs recouverts de lambris, un sol carrelé et garni de tapis, pourvu de chaises bien astiquées et de nombreuses patères pour accrocher chapeaux et manteaux : ce hobbit aimait la visite. Le tunnel s’en »
Extrait de : J.R.R.Tolkien « Le hobbit. »
Bilbo le Hobbit par John R. R. Tolkien

Fiche de Bilbo le Hobbit
Titre du Livre : Bilbo le Hobbit
Auteur : John R. R. Tolkien
Date de parution : 1937
Traduction par : F. Ledoux
Editeur : Le livre de poche
Première page de Bilbo le Hobbit
« Une réception inattendue
Dans un trou vivait un hobbit. Ce n’était pas un trou déplaisant, sale et humide, rempli de bouts de vers et d’une atmosphère suintante, non plus qu’un trou sec, nu, sablonneux, sans rien pour s’asseoir ni sur quoi manger : c’était un trou de hobbit, ce qui implique le confort. Il avait une porte tout à fait ronde comme un hublot, peinte en vert, avec un bouton de cuivre jaune bien brillant, exactement au centre. Cette porte ouvrait sur un vestibule en forme de tube, comme un tunnel : un tunnel très confortable, sans fumée, aux murs lambrissés, au sol dallé et garni de tapis ; il était meublé de chaises cirées et de quantité de patères pour les chapeaux et les manteaux — le hobbit aimait les visites. Le tunnel s’enfonçait assez loin, mais pas tout à fait en droite ligne, dans le flanc de la colline
— la Colline, comme tout le monde l’appelait à des lieues alentour — et l’on y voyait maintes petites portes rondes, d’abord d’un côté, puis sur un autre. Le hobbit n’avait pas d’étages à grimper : chambres, »
Extrait de : J.R.R. Tolkien. « Bilbo Le Hobbit. »