Étiquette : Pohl

 

Homme plus par F. Pohl

Fiche de Homme plus

Titre : Homme plus
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1976
Traduction : P. Hupp
Editeur : Le livre de poche

Première page de Homme plus

« UN ASTRONAUTE ET SON UNIVERS

Il est nécessaire que nous vous parlions de Roger Torraway. Bien entendu, pris isolément, un être humain ne paraît pas particulièrement important lorsqu’il en vit huit milliards. Disons qu’il n’est guère plus important qu’un microchip dans la mémoire d’un ordinateur, mais un chip peut être d’une importance capitale s’il renferme un bit essentiel, et telle était précisément la position de Torraway.

Il était bel homme, dans son genre. Et célèbre. Du moins, il l’avait été.

À une époque, Roger Torraway avait passé deux mois et trois semaines suspendu dans le ciel en compagnie de cinq autres astronautes. Ils étaient sales, ils s’ennuyaient à mourir, ils rêvaient de femmes. Ce n’était pas cela qui l’avait rendu célèbre : il y avait juste de quoi placer deux phrases »

Extrait de : F. Pohl. « Homme plus. »

Heureux les humbles par F. Pohl

Fiche de Heureux les humbles

Titre : Heureux les humbles
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1984
Traduction : M. Demuth
Editeur : Denoël

Sommaire de Heureux les humbles

  • Heureux les humbles par F. Pohl
  • Le moindre des fléaux par C. M. Kornbluth

Première page de Heureux les humbles

« Ainsi donc, ils se marièrent.

Ils faisaient un joli couple, elle avec sa traîne de trente mètres d’un blanc immaculé, lui en pantalon plissé et blouse grise froissée très chic.

C’était un petit mariage, le mieux qu’ils aient pu s’offrir. Les seuls invités étaient les proches parents et quelques amis intimes. Lorsque le pasteur eut scellé leur union, Morey embrassa son épouse et tous prirent le chemin de la réception. Il n’y avait que vingt-huit limousines en tout (mais il est vrai que vingt d’entre elles étaient occupées par les robots-traiteurs) plus trois voitures de fleurs.

« Soyez tous deux bénis », leur déclara le vieil Elon d’un ton affectueux. « Morey, vous savez que Cherry est une gentille fille. »

Il se moucha dans un carré de batiste élimé.

Les vieux se comportaient plutôt bien, se dit Morey. »

Extrait de : F. Pohl. « Heureux les humbles. »

Dialogue avec l’extraterrestre par F. Pohl

Fiche de Dialogue avec l’extraterrestre

Titre : Dialogue avec l’extraterrestre
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1994
Traduction : B. Emerich
Editeur : J’ai lu

Première page de Dialogue avec l’extraterrestre

« — Es-tu prêt, Barrydihoa ? Parfait. Ne sois pas nerveux.
— Je ne suis pas nerveux. Je suis inquiet. Et avec raison : ceci est très important pour nous.
— C’est compréhensible. Commence. Nous souhaitons que tu nous décrives d’abord ta première rencontre avec Garoldtscharka.
— S’il te plaît.
— Oui, bien sûr, Barrydihoa. Nous prenons en compte la rectification. S’il te plaît.
 
C’est à bord de son vaisseau, le Corsaire, que j’ai rencontré pour la première fois le capitaine Garold Tscharka. Il était de mauvaise humeur. Le vaisseau revenait de la colonie de Pava et était parqué en Orbite Lunaire Basse. A priori, tout indiquait qu’il allait rester là un certain temps en raison du tohu-bohu déclenché au Congrès par la question des colonies interstellaires. »

Extrait de : F. Pohl. « Dialogue avec l’extraterrestre. »

Casse-tête chinois par F. Pohl

Fiche de Casse-tête chinois

Titre : Casse-tête chinois
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1985
Traduction : G. Lebec
Editeur : J’ai lu

Première page de Casse-tête chinois

« Part intégrante du long rang de travailleurs agricoles, Castor avait atteint le milieu de la rizière lorsqu’il marcha sur la tête du mort. Ses pensées n’avaient alors rien à voir avec les morts. Elles n’avaient guère plus de rapport avec les plants de riz qu’il repiquait dans les sillons fangeux, ni avec la pluie tiède qui ruisselait sur ses épaules courbées, ni avec la douleur qui lui cisaillait les reins. Non, il pensait à Maria et au problème qu’elle avait, à retourner nager dans la mer, à la question de savoir si oui ou non les gens de l’observatoire le laisseraient postuler un emploi chez eux et, surtout, à ce que Maria et lui allaient faire au lit ce soir, puis, tout d’un coup, ce fut là. Au début, il ne sut pas qu’il s’agissait de la tête d’un mort. Il ne pouvait la voir car, si la rizière »

Extrait de : F. Pohl. « Casse-tête chinois. »

A travers la grande porte par F. Pohl

Fiche de A travers la grande porte

Titre : A travers la grande porte (Tome 5 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1990
Traduction : B. Emerich
Editeur : J’ai lu

Première page de A travers la grande porte

« LA VISITE

Jadis, il y a environ un demi-million d’années, de nouveaux voisins arrivèrent dans les parages du système solaire de la Terre. Ils voulaient à tout prix se montrer amicaux. Du moins, c’était dans leur intention si jamais ils découvraient dans ce coin quelqu’un avec qui nouer amitié. Aussi débarquèrent-ils un beau jour sur la troisième planète de ce système, celle-là même que nous nommons aujourd’hui la Terre, pour voir s’il y avait du monde dans cette contrée.

Seulement, l’époque était mal choisie pour rendre visite. Oh ! la vie ne manquait pas sur la Terre. Cette planète grouillait de monde. Il y avait l’ours des cavernes et les tigres à dents de sabre, les pachydermes et les cerfs. Il y avait aussi des serpents, des poissons, des oiseaux ainsi que des crocodiles. »

Extrait de : F. Pohl. « La grande porte – A travers la grande porte. »

Les annales des Heechees par F. Pohl

Fiche de Les annales des Heechees

Titre : Les annales des Heechees (Tome 4 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1987
Traduction : B. Emerich
Editeur : J’ai lu

Première page de Les annales des Heechees

« SUR LE ROCHER RIDÉ

Commencer n’est pas facile. J’ai envisagé toutes sortes de préludes. Comme cette ruse :

Si vous n’avez lu aucun des livres écrits par Mr Fred Pohl, vous ne me connaissez pas. Grosso modo, il a dit la vérité. Parfois, il a exagéré, mais dans l’ensemble, il a dit la vérité.

Toutefois, mon programme d’ordinateur, mon ami Albert Einstein, m’a fait remarquer que je suis de toute façon trop orgueilleux pour masquer mes références littéraires. Si bien que j’ai rejeté le gambit Huckleberry Finn. Alors j’ai songé à l’une de ces formules surannées exprimant l’angoisse cosmique et la quête de l’âme qui, toujours (comme Albert me l’a rappelé), imprègnent ma conversation. »

Extrait de : F. Pohl. « La grande porte – Les annales des Heechees. »

Rendez-vous à la grande porte par F. Pohl

Fiche de Rendez-vous à la grande porte

Titre : Rendez-vous à la grande porte (Tome 3 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1984
Traduction : M. Darroux, B. Emerich
Editeur : J’ai lu

Première page de Rendez-vous à la grande porte

« Un brin de causette avec un simulacre

Je ne suis pas Hamlet. Mais je suis tout de même un grand serviteur ; ou du moins c’est ce que je serais si j’étais humain. Mais je ne le suis pas. Je suis un programme d’ordinateur ; une condition honorable dont je ne rougis nullement, surtout dans la mesure où (comme vous pouvez le constater) je suis un programme très sophistiqué, capable non seulement d’établir une progression ou de dresser un ou deux décors, mais également de citer les obscurs poètes du vingtième siècle.

C’est pour planter un décor que je vous parle en ce moment. Je m’appelle Albert et j’adore faire des présentations. Aussi vais-je commencer par me présenter.

Je suis un ami de Robinette Broadhead. Enfin, ce n’est pas tout à fait exact ; je ne suis pas certain de pouvoir affirmer que je suis son ami, encore que je m’efforce d’être un ami pour lui. »

Extrait de : F. Pohl. « Rendez-vous à la Grande Porte. »

Les pilotes de la grande porte par F. Pohl

Fiche de Les pilotes de la grande porte

Titre : Les pilotes de la grande porte (Tome 2 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1980
Traduction : M. Demuth
Editeur : J’ai lu

Première page de Les pilotes de la grande porte

« Wan

Ça n’était pas facile de vivre, si jeune, si totalement seul.

« Va dans les dorés, Wan, vole ce que tu veux, apprends. N’aie pas peur », lui disaient les Hommes Morts. Mais comment pouvait-il ne pas avoir peur ? Les Anciens circulaient dans les passages dorés. Ils étaient stupides mais inquiétants. On pouvait les rencontrer partout, et plus particulièrement tout au bout des passages, là où les écheveaux de symboles tournaient sans fin au centre des choses. C’est-à-dire très exactement là où les Hommes Morts l’incitaient à se rendre. Après tout, il devrait certainement y aller, mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir peur.

Wan ignorait ce qui pourrait lui arriver si jamais les Anciens l’attrapaient. Les Hommes Morts le savaient probablement mais, pour lui, leurs divagations n’avaient pas le moindre sens. »

Extrait de : F. Pohl. « La grande porte – Les pilotes de la Grande Porte. »

La grande porte par F. Pohl

Fiche de La grande porte

Titre : La grande porte (Tome 1 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1977
Traduction : C. et L. Meistermann
Editeur : J’ai lu

Première page de La grande porte

« Je m’appelle Robinette Broadhead, mais je n’en suis pas moins du sexe masculin. Mon analyste (que j’appelle Sigfrid von Shrink, quoique ce ne soit point son nom ; il ne possède aucun nom, car c’est une machine) tire un grand plaisir électronique de ce fait :

— Pourquoi te tourmentes-tu si certaines personnes croient que c’est un nom de fille, Bob ?

— Je ne me tourmente pas.

— Alors pourquoi n’arrêtes-tu pas d’en parler ?

Il m’énerve, à parler de ce dont je n’arrête pas de parler. Je regarde le plafond décoré de mobiles et de poteries mexicaines, puis je regarde par la fenêtre. Ce n’est pas vraiment une fenêtre. C’est un holo du ressac se brisant à Kaena Point ; la programmation de Sigfrid est terriblement éclectique. Au bout d’un moment, je réponds :

— Je ne peux rien changer au nom que m’ont donné mes parents. »

Extrait de : F. Pohl. « La grande porte – La Grande Porte. »

Le syndic par C. M. Kornbluth et F. Pohl

Fiche de Le syndic

Titre : Le syndic
Auteur : F. Pohl et C. M. Kornbluth
Date de parution : 1977
Traduction : B. Martin
Editeur : Opta

Sommaire de Le syndic

  • Le syndic par C. M. Kornbluth
  • Les sillons du ciel

Première page de Le syndic

«  Le Gouvernement ne déclara l’état d’alerte illimitée que le 14 février. L’incident qui précipita cette décision fut le bombardement aérien et la destruction de la compagnie B du 27e Régiment blindé, sur la hauteur de Fort George, à New York. Les chefs du Syndic local avaient occupé et fortifié l’école secondaire George-Washington avec l’aide enthousiaste des élèves, de la Faculté et de tout le voisinage. Le plus remarquable de tous était Thomas « la Loterie » Cleveland, qui fit preuve du même calme et du même génie organisateur qui lui avaient donné une place de choix dans le cadre de la police métropolitaine avant qu’il ait atteint sa trente-cinquième année.

» À cinq heures et quart du matin, le 1er bataillon du 27e blindé adopta le dispositif suivant : compagnie A à l’angle de la 190e Rue et de St Nicholas Avenue, avec mission d’empêcher l’arrivée de renforts pour l’école par la station de métro IRT sise au même point ; compagnies B, C et D, tous véhicules dissimulés de l’école, en contrebas de la »

Extrait de : C. M. Kornbluth et F. Pohl. « Le syndic – Les sillons du ciel. »