Auteur/autrice : CH91
Le labyrinthe de chair par Laurent Genefort

Fiche de Le labyrinthe de chair
Titre : Le labyrinthe de chair (Tome 1 sur 3 – Les chants de Felya)
Auteur : Laurent Genefort
Date de parution : 1995
Editeur : Fleuve noir
Première page de Le labyrinthe de chair
« Les éventails vernis d’écarlate cliquetaient dans le vent pris de folie. Sur les rives de la baie les tigerouges se courbaient en arc, comme s’ils prenaient pour cible le vaisseau qui gravissait péniblement un ciel de lait caillé, poussant au sommet d’une colonne de feu dont le pied de fumée s’estompait déjà.
« — Voilà de quoi sont faits les piliers de leurs temples, répétait à l’envi Assoudim. Ils sont faits de fumée. Ce vaisseau retombera, celui-là sera pour nous, pêcheurs de fer. »
Pourtant il continuait à s’élever. Machinalement, Lorin rajusta sa tunique de lierre de mer tressé, drapée autour de hanches maigres, aux muscles longs. Chaque enfant devait se la fabriquer lui-même, sinon il restait nu. Debout entre les arbres à deux cents pas du rivage, Lorin avait l’illusion de dominer le bord du monde, là où la terre finissait et où commençait la
grande mer du Levant qui n’avait pas de fin. »
Extrait de : L. Genefort. « Le labyrinthe de chair. »
Les voies du ciel par Laurent Genefort

Fiche de Les voies du ciel
Titre : Les voies du ciel (Tome 2 sur 2 – L’opéra de l’espace)
Auteur : Laurent Genefort
Date de parution : 1996
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les voies du ciel
« Axelkahn est un chef-d’œuvre de la technologie yuweh. On dit sa voix magique lorsqu’il chante les opéras immortels. Mais quand les bioprocesseurs se taisent dans sa gorge, ce n’est plus qu’un homme comme les autres. Il lui faut survivre tel qu’il est, ou bien retrouver le seul être qui pourra ressusciter sa voix : un Yuweh disparu au sein d’un Habitat Humain, artefact étrange et démesuré connu sous le nom de Bulbes Griffith.
Mais les Yuweh, cette mystérieuse caste de techniciens terraformateurs, sont-ils seulement humains ?
Les Bulbes Griffith seraient, selon la légende, une construction des Vangk, espèce disparue qui a légué à l’humanité les Portes mettant à disposition des milliers de mondes. Vus de l’espace, les Bulbes ne sont pas sans rappeler la représentation enfantine d’une molécule géante : un agrégat de coquilles de plusieurs kilomètres de diamètre, parfois dotées d’atmosphère, rattachées par de vastes tunnels, les jointures. À quoi servaient-ils, avant que les humains ne s’y installent ? En d’autres termes : quelle est la nature des Bulbes Griffith, périodiquement ravagés par les allostéries, redoutables cataclysmes gravifiques suscitant d’innombrables cultes expiatoires ? »
Extrait de : L. Genefort. « Les voies du ciel. »
La compagnie des fous par Laurent Genefort

Fiche de La compagnie des fous
Titre : La compagnie des fous (Tome 1 sur 2 – L’opéra de l’espace)
Auteur : Laurent Genefort
Date de parution : 1996
Editeur : Fleuve noir
Première page de La compagnie des fous
« Axelkahn était parvenu à l’apogée du dernier mouvement de la Sphinge apprivoisée lorsque sa voix défaillit.
À cette seconde précise commença sa déchéance.
La décence imposait aux artistes de porter un masque en présence des personnalités de Seroa. Celui-ci, spécialement conçu pour l’opéra adapté de la Deuxième symphonie de Zemôn, évoquait plutôt un loup laissant le bas du visage à découvert. Il représentait un vieil archéarque sur le point de mourir. Axelkahn portait un pantalon à lacets qui collait aux cuisses. Il était heureusement drapé dans une toge étudiée pour dissimuler au mieux son
embonpoint.
L’orchestre offrait ce qu’il y avait de mieux dans la Rosace comme musiciens. Ce qui n’empêchait pas les violons de se révéler aussi exécrables que les cuivres. Le balinet le décevait un peu moins – si peu cependant !
La qualité de l’orchestre ne comptait plus dès que son chant s’élevait. »
Extrait de : L. Genefort. « La compagnie des fous. »
Une porte sur l’éther par Laurent Genefort

Fiche de Une porte sur l’éther
Titre : Une porte sur l’éther (Tome 2 sur 2 – L’espace entre les guerres)
Auteur : Laurent Genefort
Date de parution : 2000
Editeur : Fleuve noir
Première page de Une porte sur l’éther
« — Où en sont vos opérations militaires ?
— Je ne peux rien dévoiler de précis par voie électronique. J’ai confiance en votre cryptage, mais des yeux et des oreilles traînent peut-être dans votre voisinage immédiat. N’oubliez pas qu’officiellement, nous sommes ennemis.
— Admettons. L’important est que nous nous accordions sur l’essentiel : en premier lieu, le nettoyage définitif de l’Axis. La situation n’a que trop duré. Il est temps de reprendre les choses en main, de chaque côté.
— Soit. En ce qui nous concerne, les Axiens ne constituent pas une faction nuisible à cette échelle. Nous en contrôlions déjà une partie, et les lois de restriction commerciale en ont réduit beaucoup à la famine.
— Sacrifiez-les. Il ne doit pas en rester un seul.
— Entendu, mais cela exigera des mois. Vous connaissez comme moi le volume à traiter : plus que celui de Dunaskite et Favor réunies.
— L’Axis doit être stérilisé !
— Rassurez-vous, les premiers résultats ne tarderont pas à nous parvenir. De votre côté…
— Vous savez bien qu’il nous est impossible de lever le petit doigt sans donner l’éveil. Chez nous, les tièdes tiennent encore les rênes. »
Extrait de : L. Genefort. « Une porte sur l’éther. »
Dans la gueule du dragon par Laurent Genefort

Fiche de Dans la gueule du dragon
Titre : Dans la gueule du dragon (Tome 1 sur 2 – L’espace entre les guerres)
Auteur : Laurent Genefort
Date de parution : 1998
Editeur : Fleuve noir
Première page de Dans la gueule du dragon
« Debout sur la plate-forme de sortie, l’homme en scaphandre plongeait des pupilles dilatées à l’extrême dans la fournaise. Les oculaires du casque assombrissaient le fond lumineux, assez éblouissant pour rendre aveugle quiconque s’obstinait à le fixer. L’air chauffé à blanc fulminait autour de lui. À cent pieds en contrebas, le magma bouillonnait, dans une vivante fureur. La jauge de radioactivité montait par à-coups vers la cote d’alerte. Encore trois ou quatre minutes et le seuil d’exposition serait dépassé, mais il n’en avait cure.
Un picotement lui démangeait la nuque. Pourquoi était-il là ? Un rendez-vous, qu’on lui avait fixé à l’extérieur d’Ymir, sur le Berg, pour lui faire des révélations… des révélations au sujet de l’assassinat de Masir, voilà !
Sa mémoire se transformait déjà en un gouffre palpitant, peuplé d’éclairs insaisissables.
À intervalle de deux minutes, une salve de projectiles fusait dans le ciel safran, montait en piaulant, s’épanouissait en éventails de feu puis s’abattait sur les flancs inclinés du Berg. »
Extrait de : L. Genefort. « Dans la gueule du dragon. »
Gérard Néry

Présentation de Gérard Néry :
Gérard Néry fut un homme aux multiples talents, naviguant avec aisance entre les mondes du cinéma et de la littérature. Né à Hambourg, en Allemagne, le 19 septembre 1922, il s’est éteint à Lagny-sur-Marne le 1er janvier 2010, laissant derrière lui une œuvre variée en tant qu’acteur, scénariste et romancier prolifique.
Carrière cinématographique
Avant de se consacrer pleinement à l’écriture, Gérard Néry a d’abord fait ses preuves en tant qu’acteur. Dès 1945, il apparaît dans des courts métrages tels que Bernard père et fils et des films comme J’ai dix-sept ans. Sa carrière d’acteur s’est étendue sur plusieurs années, le voyant jouer dans des productions comme Les J3 (1946), Amours, Délices et Orgues (1946), L’Ombre (1948), et Le Chevalier de Londres (1950). Il a également participé à des courts métrages comme La Chasse à l’homme (1952).
Par la suite, il a mis ses compétences au service de l’écriture de scénarios. On lui doit notamment les scénarios de Paris Music Hall (1957) et Vacances explosives (1957). Dans les années 1980, il a également été l’auteur et adaptateur de la série télévisée Brigade verte (1985).
Carrière littéraire
C’est cependant en tant que romancier que Gérard Néry a rencontré un succès populaire significatif. Il a démontré une grande polyvalence, abordant différents genres. Parmi ses œuvres les plus connues figurent la série « Julie Crèvecœur », qui a captivé de nombreux lecteurs à partir des années 1970.
Sa bibliographie est riche et variée, comprenant des romans comme :
- Julie Crèvecœur (1970)
- Les Nuits d’Hollywood (1976)
- Santa et le Roi de Corse (1978)
- Norma Désir (1979)
- La collection « Brigade Verte » avec des titres tels que Plate-forme Marylin (1981), Thermotel (1982), et Guide d’ondes (1982).
- Des romans policiers comme Le Gagnant (1986), Iode 131 (1986), Adieu, le prof’ ! (1987), La Chasse aux cerveaux (1987), et La Fille au mouchard (1987).
- La série d’anticipation « 1999 » qui inclut Panique à la banque du sperme (1989), Pâques sanglantes aux Caraïbes (1989), Mort à l’encre de Chine (1989), Terminus l’Enfer (1989), Les Noyés du fleuve Amour (1989), et Scorpions (1990).
Gérard Néry fut marié à l’actrice Marthe Mercadier de 1952 à 1972, avec qui il a eu une fille, Véronique. Son parcours illustre une carrière dense et créative, marquée par une capacité à s’exprimer à travers divers médias, du grand écran aux pages de ses romans.
Livres de Gérard Néry :
1999 :
- Panique à la banque du sperme (1989)
- Pâques sanglantes aux Caraïbes (1989)
- Mort à l’encre de chine (1989)
- Terminus l’Enfer (1989)
- Les noyés du fleuve Amour (1989)
- Scorpions (1990)
Julie Crèvecoeur :
- Julie Crèvecoeur 1 (1970)
- Julie Crèvecoeur 2 (1970)
- Les amants de Palerme 1 (1972)
- Les amants de Palerme 2 (1972)
- A l’amour comme à la guerre (1973)
- Sursis pour l’amour (1977)
Norma Désir :
- Les nuits de Deauville (1975)
Pour en savoir plus sur Gérard Néry :
La page Wikipédia sur G. Néry
La page Noosfere sur G. Néry
La page isfdb de G. Néry
François Rahier

Présentation de François Rahier :
François Rahier : Un Érudit aux Multiples Facettes de la Littérature Populaire
Né en France le 1er janvier 1947, François Rahier est une figure intellectuelle polyvalente, reconnu comme philosophe, romancier, critique littéraire et enseignant. Son œuvre et ses contributions se déploient principalement dans les domaines de la littérature populaire, de la bande dessinée et de la science-fiction, sans oublier une passion marquée pour l’œuvre d’Alexandre Dumas.
Collaborateur de longue date de revues spécialisées telles que « Hop ! » et « Fumetto » (organe de l’ANAFI, l’Association nationale des amateurs de Fumetti d’Italie), François Rahier s’est imposé comme un critique avisé et un historien méticuleux de ces genres souvent considérés comme mineurs. Ses nombreuses chroniques, notamment celles publiées sur le site BDoubliees, témoignent de sa connaissance approfondie des univers de la bande dessinée et de la science-fiction, explorant aussi bien des œuvres franco-belges que des productions internationales. Parmi ses écrits critiques notables, on peut citer son travail sur « Pierre Forget, chevalier de l’image ».
Au-delà de son activité de critique, François Rahier est également un créateur de fictions. Il a publié des romans de science-fiction, dont « Le Crépuscule du compagnon » (paru chez Fleuve Noir en 1988) et « Le Canevas des Dieux » (aux éditions Rivière Blanche). Son bagage philosophique transparaît souvent dans ses analyses et potentiellement dans ses œuvres de fiction, apportant une profondeur réflexive à son exploration des littératures de l’imaginaire.
Son érudition l’a conduit à collaborer à d’importants ouvrages de référence, notamment l' »Encyclopédie de poche de la Science-Fiction : Guide de lecture » et l' »Encyclopédie de poche de la Science-Fiction », toutes deux dirigées par Jacques Goimard et Claude Aziza.
François Rahier nourrit également une profonde admiration pour Alexandre Dumas. Membre actif du conseil d’administration de la Société des Amis d’Alexandre Dumas père (SAAD), il participe activement à la valorisation de l’héritage de l’illustre écrivain. Son engagement se manifeste notamment par sa contribution à l’édition du Théâtre complet de Dumas aux éditions Classiques Garnier et par des conférences, telle que celle intitulée « Alexandre Dumas, Mousquetaire de la liberté » donnée en mai 2024.
Bien que les détails précis de sa formation universitaire en philosophie et de son parcours d’enseignant soient moins documentés publiquement, l’ampleur et la rigueur de ses travaux attestent d’une solide base académique. François Rahier continue de marquer de son empreinte l’étude et la diffusion des cultures populaires, en éclairant leurs richesses et leurs complexités pour un public averti et pour les nouvelles générations de lecteurs.
Livres de François Rahier :
L’ouragan des enfants-dieux (1991)
Le crépuscule du compagnon (1988)
Pour en savoir plus sur François Rahier :
La page Wikipédia sur F. Rahier
La page Noosfere sur F. Rahier
La page isfdb de F. Rahier
Bertrand Passegué
Présentation de Bertrand Passegué :
Bertrand Passegué est un écrivain français de science-fiction né le 17 janvier 1946 à Neuilly-sur-Seine. Passionné de lecture depuis toujours, il a mené une carrière d’enseignant avant de se consacrer pleinement à l’écriture une fois à la retraite. Il réside avec sa femme, artiste, dans une ancienne ferme qu’ils ont restaurée.
Sa carrière d’écrivain de science-fiction a pris son essor à la fin des années 1980 avec la publication de trois séries aux éditions du Fleuve Noir, dans la célèbre collection Anticipation. Parmi celles-ci, Rétis Galactica s’est distinguée comme une saga d’anticipation ambitieuse confrontant l’humanité à une menace extraterrestre. Malheureusement, l’arrêt de la collection Anticipation chez Fleuve noir a interrompu la publication de cette série avant son terme initialement prévu de quatre tomes ; seuls deux étaient parus. Cependant, près de trente ans plus tard, les éditions Critic ont permis de redécouvrir cette œuvre et d’en publier les tomes inédits.
Plus récemment, Bertrand Passegué s’est également fait connaître sous le pseudonyme de John Crossford pour sa saga d’envergure intitulée Second Œkumène, publiée également chez Critic. Ses œuvres explorent souvent des thèmes classiques du space opera, tels que les voyages interstellaires, la colonisation de nouvelles planètes, les conflits politiques et militaires à l’échelle galactique, et la confrontation avec des formes de vie extraterrestres et des mystères cosmiques. On retrouve dans ses récits des questionnements sur l’avenir de l’humanité, les défis de l’adaptation à des environnements inconnus et les complexités des sociétés humaines projetées dans le futur.
Parmi ses œuvres notables, on peut citer :
- La série Rétis Galactica (Fleuve Noir, puis réédition et tomes inédits chez Critic)
- La série Le Dieu du Delta (Critic)
- La saga Second Œkumène (sous le nom de John Crossford, éditions Critic)
Bertrand Passegué continue d’enrichir le paysage de la science-fiction francophone par ses récits captivants et ses univers vastes.
Livres de Bertrand Passegué :
Bêta IV hydri :
- Le dieu du delta (1988)
- Argyll (1989)
- Le septième cycle (1989)
- La forteresse éternelle (1989)
- Le grand hiver (1989)
Rétis Galactica :
- Le monolithe noir (1992)
- Métacentre (1992)
Troglo-blues :
- Le monde d’en bas (1991)
- Les Maîtres des souterrains (1991)
Pour en savoir plus sur Bertrand Passegué :
La page Wikipédia sur B. Passegué
La page Noosfere sur B. Passegué
La page isfdb de B. Passegué
Sang frais pour le Troyen par Eric Verteuil

Fiche de Sang frais pour le Troyen
Titre : Sang frais pour le Troyen
Auteur : Eric Verteuil
Date de parution : 1990
Editeur : Vaugirard
Première page de Sang frais pour le Troyen
« Devant le perron de la villa « Priam » au Cap d’Antibes, les Rolls, les Mercedes, les Bentley, les Ferrari, les Porsche se succédaient à un rythme rapide.
En haut des marches, Pâris accueillait ses invités : hommes politiques, financiers, gros clients de ses affaires, qu’il s’agit de ses entreprises de textile, prêt-à-porter, haute couture ou des laboratoires pharmaceutiques qu’il contrôlait. Il avait convié également les représentants les plus en vue de la jet-set.
Les regards des arrivants étaient attirés par la jeune femme qui se trouvait à ses côtés. Elle était très belle avec d’immenses yeux gris pailletés, une peau hâlée, des cheveux blonds coiffés en torsades et une taille si mince qu’elle rendait jalouses toutes ses amies. Hélène était depuis quelque temps la maîtresse de Pâris et cette liaison avait l’éclat d’un événement international. En effet, elle était l’épouse d’un armateur pétrolier, certainement le plus grand. Son mari grec, puissant, jaloux, n’avait ni demandé le divorce, ni fait le moindre scandale, à la grande surprise de tous ceux qui le connaissaient. »
Extrait de : E. Verteuil. « Sang frais pour le Troyen. »
Monstres sur commande par Eric Verteuil

Fiche de Monstres sur commande
Titre : Monstres sur commande
Auteur : Eric Verteuil
Date de parution : 1988
Editeur : Fleuve noir / Gore
Première page de Monstres sur commande
« Marie-Ange Jardelle se regarda longuement dans le miroir du vestibule ; elle admirait toujours avec autant de plaisir sa rivière de diamants (vrais), ses dents éblouissantes (fausses), sa cape de vison (vrai), le blond vénitien de ses cheveux (faux), ses chaussures en crocodile (vrai) et ses seins arrogants (faux).
À cinquante ans, elle en paraissait à peine quarante ; il est vrai que des soins réguliers, des régimes intensifs, des opérations esthétiques, liés à un égoïsme farouche et à des revenus considérables, jouaient un rôle primordial dans cette jeunesse rayonnante, mais un peu figée.
Elle descendit au sous-sol, prit la Mercedes et conduisit rapidement jusque chez le docteur Mérignac ; comme elle était attendue, elle put se garer dans la cour de l’hôtel particulier de la rue Vaneau. Elle fut conduite immédiatement dans le bureau du praticien.
— Cher Raoul, dit-elle en l’attirant pour l’embrasser sur les joues. »
Extrait de : E. Verteuil. « Monstres sur commande. »