Auteur/autrice : CH91

 

George McKenna

Présentation de George McKenna :

George McKenna est un écrivain américain, né en 1940, principalement connu pour ses romans d’horreur et ses thrillers. Bien que moins célèbre que certains des grands noms du genre, McKenna a contribué au paysage de la littérature d’horreur avec ses récits souvent sombres et psychologiques.

Peu d’informations détaillées sont disponibles sur la vie personnelle de George McKenna, ce qui ajoute un certain mystère à sa figure d’auteur. Cependant, ses œuvres parlent d’elles-mêmes, révélant un intérêt pour les aspects les plus sombres de la psyché humaine et les thèmes surnaturels.

Parmi ses romans notables, on trouve « Rites » (1981), un récit qui explore probablement des thèmes occultes ou des cérémonies sinistres, fidèle à l’attrait de l’époque pour ce type d’horreur. Son travail suggère une affinité pour créer une atmosphère de suspense et de terreur, plongeant souvent ses lecteurs dans des scénarios angoissants.

Bien qu’il ne soit pas aussi prolifique que certains de ses contemporains, les contributions de George McKenna au genre de l’horreur sont reconnues par les amateurs du macabre. Ses livres sont des exemples de l’horreur psychologique et parfois surnaturelle qui a marqué les années 1980 et au-delà.

En résumé, George McKenna est un écrivain américain né en 1940, connu pour ses romans d’horreur, dont « Rites ». Bien que les détails de sa vie restent largement inconnus, son œuvre témoigne d’un talent pour tisser des récits sombres et captivants qui résonnent avec les amateurs du genre.

Livres de George McKenna :

Rites d’infamie (1981)

Pour en savoir plus sur George McKenna :

La page Wikipédia sur G. McKenna
La page Noosfere sur G. McKenna
La page isfdb de G. McKenna

Inu Shivan, dame de Shtar par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de Inu Shivan, dame de Shtar

Titre : Inu Shivan, dame de Shtar (Tome 4 sur 4 – Shtar)
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1977
Editeur : Fleuve noir

Première page de Inu Shivan, dame de Shtar

« En ce troisième jour d’ankeram, Yeker avait quitté depuis plusieurs heures l’horizon des mimosées géantes, chauffant avec ardeur l’atmosphère ochracée au-dessus des arborescences artificielles d’Eshestro. Au sommet de la plus haute d’entre elles, dans la salle en hémicycle incluse à l’intérieur d’un prodigieux ensemble de moyens audio-visuels, quatre représentants de chacun des mondes fédérés, moins la Terre, suivaient le déroulement de la 630e Étoile Régatonne.
Les observateurs spécialisés formés en trois équipes, couvraient les trente heures du jour phlamien en se relayant devant les écrans. Ils recevaient directement les informations sur la compétition enregistrées par les caméras des juges-arbitres et celles des navires concurrents.
Pour la première fois depuis que l’Étoile Régatonne avait été conçue, soit depuis 2 520 années fédérales, les observateurs ne se trouvaient pas seuls dans la cité aérienne interplanétarisée. Le Pouvoir Fédéral, cette entité occulte dont l’existence n’était pas démontrable, venait d’y déléguer plusieurs archontes. »

Extrait de : J.L et D. Le May. « Inu Shivan, dame de Shtar – Shtar. »

Défi dans l’uniformité par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de Défi dans l’uniformité

Titre : Défi dans l’uniformité (Tome 3 sur 4 – Shtar)
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1977
Editeur : Fleuve noir

Première page de Défi dans l’uniformité

« Ophus, Seigneur Régatan d’Evan, le plus célèbre des champions de skoll, glissa ses longues jambes musclées dans le survêtement moelleux qui isolerait son corps athlétique de la rude enveloppe du scaphandre spatial. Il soigna chaque mouvement, conscient de la surveillance impitoyable des caméras électroniques transmettant en continu le moindre de ses gestes jusqu’au Centre de Diffusion de la Fédération. Il n’ignorait pas que des milliards de fanatiques portaient en ce moment même des écussons, des cravates, des chemises, voire des sous-vêtements ornés de son nom ou de son portrait, de face et de profil, dans la gamme la plus étonnante des couleurs perceptibles.
Il honorait ainsi de son image ou de son sigle une lourde mamelle sous un calicot, une croupe dont l’ondulation rythmée faisait vivre ses traits imprimés sur le satin, un pendentif à trois crédits ballottant au creux d’une maigre poitrine androgyne, une énorme bague de souteneur médio-évanide et des milliers de différents objets devenus emblèmes par le miracle de l’inspiration de leurs créateurs. »

Extrait de : J.L et D. Le May. « Défi dans l’uniformité – Shtar. »

L’étoile régatonne par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de L’étoile régatonne

Titre : L’étoile régatonne (Tome 2 sur 4 – Shtar)
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1977
Editeur : Fleuve noir

Première page de L’étoile régatonne

« Shan leva les yeux au-dessus du menu qui apparaissait faiblement lumineux sur le lecteur pivotant, et pour la troisième fois depuis qu’ils s’étaient installés à leur table, découvrit le regard mauve, posé avec insistance sur le sien. Il tenta de nouveau un discret contact télépathique sans obtenir plus de résultat que précédemment et, laissant apparaître une moue d’incompréhension, reporta son attention sur Pietr qui marmonnait les principaux titres décryptés sur le menu :
— … Perles de Sirius en robe de Safara… Bouquet gorgonel à la sauce Phlamide… Râble de shenec aux hydrines de Mars… Rouelles d’antacones au coulis de Véga… Animelles en lamelles aux gousses jumelles…
— Hein ? s’étonna Shan en ouvrant tout grands ses yeux gris.
— Le dernier, c’est de mon cru. Pas mal, hein ? Mais ce chef a de ces trouvailles ! Si seulement, quelque part… en queue de liste… en supplément… je ne sais pas, moi… n’importe où… je pouvais lire qu’il sait préparer le borchtch et les blennies ! Tiens ! Caviar du fleuve Réal d’Agathille !… Caviar !… Non mais, tu as entendu ? Caviar… »

Extrait de : J.L et D. Le May. « L’Étoile Régatonne – Shtar. »

Il était une voile parmi les étoiles par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de Il était une voile parmi les étoiles

Titre : Il était une voile parmi les étoiles (Tome 1 sur 4 – Shtar)
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1976
Editeur : Fleuve noir

Première page de Il était une voile parmi les étoiles

« — Vous avez demandé à nous voir, Cartan. Nous vous écoutons.
— Oui… Il m’a semblé que vous pourriez être intéressés. Notez cependant que vous ne devez pas vous croire obligés de traiter avec moi. Je vous ai accordé la priorité, en raison de nos bonnes relations.
— Nous allons pouvoir juger, si vous le voulez bien.
— D’accord. Mais ne vous gênez surtout pas, j’ai preneur à n’importe quel prix.
— Vous vous répétez. Votre temps est précieux, je n’en doute pas et le nôtre ne l’est pas moins.
— Oh moi !… J’ai tout mon temps et, comme je vous le disais, ne vous créez aucune obligation. Je ne suis pas embarrassé. »

Extrait de : J.L et D. Le May. « Il était une voile parmi les étoiles – Shtar. »

Stellan par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de Stellan

Titre : Stellan (Tome 3 sur 3 – Shark Ergan)
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1974
Editeur : Fleuve noir

Première page de Stellan

« Nous avons donc persisté, après maintes confuses réflexions, bousculant les habitudes, pestant contre les critiques tout en utilisant ces dernières contre les premières, afin de poursuivre le cycle des Eremides.

Les aventures de celui que nous baptisâmes Stellan pour que son nom soit prononçable par des lèvres humaines des régions solariennes, paraissent de nature à susciter la discussion. Certains ont tendance à défendre une voie identique à la sienne, d’autres refusent d’admettre l’irrationnel et l’irraisonnable de l’homme. Pour beaucoup, ce qui est la décision du début devrait être conclusion à la fin, pour d’autres et nous appartenons évidemment à cette orientation philosophique, la caractéristique essentielle de l’être intelligent, c’est la faculté de changer de voie, de rythme, d’objectif, voire d’opinion.

Mais nous continuons le cycle des Eremides parce qu’il occupe une place importante dans le Codex Ygien Eremental et que certaines des aventures tissées par ses différents héros ont un caractère d’originalité qui séduit les incorrigibles voyageurs rêveurs que nous sommes. »

Extrait de : J.L et D. Le May. « Stellan – Shark Ergan. »

Dame Lueen par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de Dame Lueen

Titre : Dame Lueen (Tome 2 sur 3 – Shark Ergan)
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1973
Editeur : Fleuve noir

Première page de Dame Lueen

« Bleu, le ciel trop clair au zénith et devenant de la teinte délicate de la lavande des adrets avant de prendre la luminosité des pervenches pour, finalement, se fondre à l’horizon du sud avec l’indigo profond de la mer.

Rouges, les montagnes, mais d’une teinte contenant toutes les nuances de cette couleur chaude et heureuse, active et tonique, depuis le pourpre des failles humides comme des lèvres de jeune fille jusqu’à l’ocre presque jaune des pics déchiquetés par l’action du gel, du vent et de la foudre, en ordre indifférent.

Sombres, les vallées sinueuses, sans que l’on puisse définir avec exactitude si la dominante frôle le vert, comme pousse à le croire l’instinct qui sait discerner le dessin des forêts couvrant les pentes et les fonds d’un manteau en lambeaux, ou s’il convient plutôt de chercher la vérité dans les bruns subtils, mélange de pigmentations diverses fondues par l’éloignement et l’altitude sous un manteau translucide de brumes de chaleur. »

Extrait de : J.L et D. Le May. « Dame Lueen – Shark Ergan. »

L’empreinte de Shark Ergan par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de L’empreinte de Shark Ergan

Titre : L’empreinte de Shark Ergan (Tome 1 sur 3 – Shark Ergan)
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1973
Editeur : Fleuve noir

Première page de L’empreinte de Shark Ergan

« Le sommeil fuyait, comme il avait tendance à le faire désormais chaque nuit. La terre, abreuvée en abondance par la pluie des jours précédents, s’ouvrait discrètement à la pénétration des germes libérés par les graines jusqu’alors assoupies. Ce que le froid de la saison écoulée avait maintenu en état de léthargie commençait à s’éveiller pour reconnaître son environnement. L’odeur forte du sol gras, riche en humus dont la fermentation s’activait, s’ajoutait à celle des calices précocement ouverts et parvenait jusqu’au onzième et dernier niveau de la tour dont Stellan occupait la cellule numéro 4 orientée vers le levant.

Pas un bruit ne montait des autres niveaux de la tour-école et l’obscurité voilait la façade circulaire dont les baies semblaient des yeux d’ombre ouverts sur la nuit. A l’évidence, les maîtres-instructeurs et les espers profitaient de leurs heures de repos après les dures épreuves physiques de la journée.

Le jeune homme grogna et s’assit, n’y tenant plus. Il se laissa glisser sur le sol depuis la couche suspendue, moite de son corps et fit quelques pas vers la terrasse. »

Extrait de : J.L et D. Le May. « l’Empreinte de Shark Ergan – Shark Ergan. »

W. A. Ballinger

Présentation de W. A. Ballinger :

W. A. Ballinger était le pseudonyme de l’écrivain irlandais William Howard Baker (né le 3 octobre 1925 à Cork, Irlande ; décédé le 13 février 1991 à Londres, Angleterre). Bien qu’il ait écrit sous son propre nom et sous plusieurs autres pseudonymes, dont le prolifique « Peter Saxon », c’est sous le nom de W. A. Ballinger qu’il publia son roman d’horreur le plus connu, Drums of the Dark Gods.

Baker était un écrivain, éditeur et éditeur prolifique. Il a travaillé comme rédacteur en chef du Sexton Blake Library et a écrit de nombreux romans dans les genres de la guerre, de l’horreur et du mystère, y compris des titres pour Sexton Blake, Danger Man et Jonathan Quintain. Il est également connu pour avoir fondé Howard Baker Books dans les années 1960.

Son roman d’horreur Drums of the Dark Gods, publié sous le nom de W. A. Ballinger, est particulièrement noté pour son atmosphère étrange et ses thèmes occultes. L’histoire plonge dans des aspects sombres et mystérieux, caractéristiques du genre de l’horreur.

Bien qu’il ait utilisé de nombreux pseudonymes au cours de sa carrière, le nom de W. A. Ballinger reste associé à son unique contribution notable au genre de l’horreur. William Howard Baker, sous ses différentes identités d’écrivain, a laissé une œuvre vaste et variée qui témoigne de sa polyvalence en tant qu’auteur.

Livres de W. A. Ballinger :

Supplices vaudous (1966)

Pour en savoir plus sur W. A. Ballinger :

La page Wikipédia sur W. A. Ballinger
La page Noosfere sur W. A. Ballinger
La page isfdb de W. A. Ballinger

Echec à la raison par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de Echec à la raison

Titre : Echec à la raison (Tome 2 sur 2 – Le Métaxylia)
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1975
Editeur : Fleuve noir

Première page de Echec à la raison

« Cela tournait, tourne et tournera sans qu’il soit jamais possible d’évaluer quand cela commença à tournoyer ni de prévoir quand cela sera susceptible de cesser d’évoluer, pour la simple raison que pour Luielle la durée est une notion aussi inexistante que le Temps… à moins que le fait d’être entre autres, le Temps lui-même, ne soit un obstacle infranchissable à la perception de son écoulement.

Si par quelque projection mentale prodigieuse, une intelligence supérieure à tout ce que l’entité vivante la mieux pourvue en la matière peut concevoir, parvenait à imaginer ce que nous devrions pouvoir nommer l’Univers et qui comprend bien des univers différents, cette intelligence ne serait pas capable d’évaluer une des dimensions, qu’elle soit spatiale ou temporelle, dans ce lieu ubiquiste où exista, existe, existera Ellelui.

Qu’on l’admette ou le réfute, qu’on refuse de l’entendre ou de l’imaginer, cela tournoie et vibre… ou vibre en tournoyant, projetant des rayonnements en trains d’ondes aussi bien à proximité immédiate qu’à l’infini, ces deux localisations étant proprement indescriptibles, bien que recevant l’impact direct, violent ou amorti, des pulsions isotropiques de Luielle. »

Extrait de : J.L et D. Le May. « Échec à la Raison – Le Métaxylia. »