Auteur/autrice : CH91
W. A. Ballinger
Présentation de W. A. Ballinger :
W. A. Ballinger était le pseudonyme de l’écrivain irlandais William Howard Baker (né le 3 octobre 1925 à Cork, Irlande ; décédé le 13 février 1991 à Londres, Angleterre). Bien qu’il ait écrit sous son propre nom et sous plusieurs autres pseudonymes, dont le prolifique « Peter Saxon », c’est sous le nom de W. A. Ballinger qu’il publia son roman d’horreur le plus connu, Drums of the Dark Gods.
Baker était un écrivain, éditeur et éditeur prolifique. Il a travaillé comme rédacteur en chef du Sexton Blake Library et a écrit de nombreux romans dans les genres de la guerre, de l’horreur et du mystère, y compris des titres pour Sexton Blake, Danger Man et Jonathan Quintain. Il est également connu pour avoir fondé Howard Baker Books dans les années 1960.
Son roman d’horreur Drums of the Dark Gods, publié sous le nom de W. A. Ballinger, est particulièrement noté pour son atmosphère étrange et ses thèmes occultes. L’histoire plonge dans des aspects sombres et mystérieux, caractéristiques du genre de l’horreur.
Bien qu’il ait utilisé de nombreux pseudonymes au cours de sa carrière, le nom de W. A. Ballinger reste associé à son unique contribution notable au genre de l’horreur. William Howard Baker, sous ses différentes identités d’écrivain, a laissé une œuvre vaste et variée qui témoigne de sa polyvalence en tant qu’auteur.
Livres de W. A. Ballinger :
Supplices vaudous (1966)
Pour en savoir plus sur W. A. Ballinger :
La page Wikipédia sur W. A. Ballinger
La page Noosfere sur W. A. Ballinger
La page isfdb de W. A. Ballinger
Ehecatl, Seigneur le vent par Jean-Louis Le May

Fiche de Ehecatl, Seigneur le vent
Titre : Ehecatl, Seigneur le vent (Tome 3 sur 3 – Les Hortans)
Auteur : Jean-Louis Le May
Date de parution : 1985
Editeur : Fleuve noir
Première page de Ehecatl, Seigneur le vent
« Ekan se pencha vers sa voisine de droite et utilisa le vocal pour lui souffler :
— Tu ne sembles pas apprécier ce spectacle.
— Au contraire ! Je suis encore une fois stupéfaite de la virtuosité de ces garçons et de ces filles. Quant à la chorégraphie, elle est si remarquable qu’il est difficile d’admettre qu’Illegan Dor appartient aux Normaux.
— N’oublie cependant pas qu’Illegan et son clan sont nés tout près de l’équateur. Notre bonne vieille étoile est un magnifique stimulant de la capacité artistique.
— Il n’empêche que je considère que le monde est mal fait, que ce qui dirige les êtres et les choses paraît ignorer la beauté, la perfection, la générosité. Les Normaux vont disparaître au moment même où ils atteignent l’apogée de leur développement.
— Curieux que tu persistes dans cette aberration. Personne ne peut être tenu pour responsable d’un phénomène aussi normal que l’évolution. Celle-ci n’a jamais cessé depuis l’apparition de la vie. L’humanité suit la règle générale. »
Extrait de : J.-L. Le May. « Ehecatl, seigneur le vent – Les Hortans. »
Reflets d’entre-temps par Jean-Louis Le May

Fiche de Reflets d’entre-temps
Titre : Reflets d’entre-temps (Tome 2 sur 3 – Les Hortans)
Auteur : Jean-Louis Le May
Date de parution : 1984
Editeur : Fleuve noir
Première page de Reflets d’entre-temps
« Yerm guettait l’apparition du soleil, annoncée par une tache pourpre que barrait l’horizon marin avant d’en refléter la nuance. Une journée débutait, qu’elle aurait voulu passer tout entière en compagnie de Milic ou du trio des aquilars.
Elle soupira. Dame Iola ne permettrait pas. Le protocole l’interdisait au même titre que chaque tentative pour agrémenter la vie de recluse d’une adolescente de dix-sept ans. Elle ne faisait pas grief à son père d’avoir été élu Gestionnaire de Terrance. À l’époque, elle avait été heureuse de constater que cette élection, inattendue, allait redonner le courage de vivre à l’homme écrasé par la disparition tragique de la mère de Yerm. Dor Derekan, à la magistrature suprême, avait effectivement retrouvé dynamisme et enthousiasme.
La satisfaction avait été de courte durée. Avec l’élection étaient apparus les devoirs de la charge. L’Élu se devait d’être inattaquable en tous domaines, jusqu’au plus secret de sa vie intime. Mais encore rien non plus ne devrait pouvoir entacher la réputation des membres de sa famille. Une famille réduite à sa fille unique, qui avait dû apprendre à se plier aux règles du tout-puissant protocole. »
Extrait de : J.-L. Le May. « Reflets d’entre-temps – Les Hortans. »
Livradoch le fou par Jean-Louis Le May

Fiche de Livradoch le fou
Titre : Livradoch le fou (Tome 1 sur 3 – Les Hortans)
Auteur : Jean-Louis Le May
Date de parution : 1982
Editeur : Fleuve noir
Première page de Livradoch le fou
« Allongée sur l’amoncellement de coussins lui servant de couche, sous la lueur vacillante de la lampe parfumée, Jyarlama sourit. Les éléments de l’ultime tentative commençaient à se mettre en place. Si tout allait bien, l’interminable attente appartiendrait bientôt au passé.
L’apparition de la première Isthar Shamassin sur le monde de Shkunn remontait à mille cent onze années. Malheureusement, derrière celle qui s’était fait appeler Donirlama, la porte entre les univers s’était refermée. Aucune des incarnations successives de la prêtresse adoptée par une population prompte à croire au merveilleux n’avait été capable de retrouver la clé sans laquelle la puissance du carré n’opérait plus.
Il n’était pourtant pas en cause dans sa forme, le métal
inaltérable du pectoral le protégeant contre une modification, même infime. Les
chiffres de l’envers :
492
357
816 »
Extrait de : J.-L. Le May. « Livradoch le fou – Les Hortans. »
L’épaisse fourrure des quadricornes par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de L’épaisse fourrure des quadricornes
Titre : L’épaisse fourrure des quadricornes (Tome 2 sur 2 – Enquêtes galactiques)
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1978
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’épaisse fourrure des quadricornes
« Rares sont les habitants des mondes fédérés ignorant l’existence de la Centrale de Surveillance Galactique établie sur la quatrième planète solarienne dès la création de l’actuelle Fédération. Nous ne reviendrons pas sur les raisons qui ont poussé les différents Conseils Fédéraux à choisir une planète désertique et privée d’atmosphère pour y installer une partie de la puissance d’intervention.
Nous ne nous étendrons pas plus sur ce qui se trouve dans Marslovsk la Souterraine. Tant de récits l’ont décrit qu’il est superflu d’y revenir. Mais pour la compréhension de l’aventure qui débute par le présent chapitre, il est utile de rappeler que parmi les organisations fédérales enfouies sous la latérite de Mars se trouve le corps très spécial des Expéditions de Reconnaissance et de Recherche des Astronefs, des Naufragés, des Chargements et des Epaves. Vous aurez reconnu sans peine le sigle développé de l’E.R.R.A.N.C.E. »
Extrait de : J.L. et D. Le May. « L’épaisse Fourrure Des Quadricornes – Enquêtes galactiques. »
L’hypothèse tétracérat par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de L’hypothèse tétracérat
Titre : L’hypothèse tétracérat (Tome 1 sur 2 – Enquêtes galactiques)
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1978
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’hypothèse tétracérat
« Le calme régnait dans le poste de commandement et les instruments encore utilisables faisaient l’objet de vérifications continuelles de la part des Nautes du service de quart. La plupart d’entre eux ne quittaient plus ce que les navigateurs interstellaires n’ont jamais cessé d’appeler la passerelle, en souvenir d’autres vaisseaux certainement peu aptes à affronter la tempête magnétique ni les hypervitesses. Ils dormaient dans les cabines d’alerte, afin d’être disponibles dans les moindres délais.
Le transgalactique Elenobora, de Darneking, était en perdition.
Comme cela survient, hélas, quelle que soit la qualité du navire, un certain nombre d’éléments imprévisibles avaient concouru à ce désastre. Une tempête magnétique d’une violence exceptionnelle, causée par l’implosion d’une étoile parvenue à la fin de sa vie, sur le parcours hyperspatial de l’astronef avait mis à dure épreuve les nerfs de l’équipage. L’explosion de l’enveloppe externe de l’étoile, survenue avant que le navire n’ait dépassé la zone critique, avait alors entraîné la rupture du segment arrière, contenant les générateurs d’énergie et les plaques réactrices. »
Extrait de : J.L. et D. Le May. « L’Hypothèse Tétracérat – Enquêtes galactiques. »
O Tuha’d et les chasseurs par Jean-Louis Le May

Fiche de O Tuha’d et les chasseurs
Titre : O Tuha’d et les chasseurs (Tome 8 sur 8 – Contes et Légendes du futur)
Auteur : Jean-Louis Le May
Date de parution : 1986
Editeur : Fleuve noir
Première page de O Tuha’d et les chasseurs
« Évidemment, après coup, avec l’expérience acquise à partir de détails surgis d’un passé qui était l’avenir des vivants de l’époque, il est aisé de laisser tomber, avec juste ce qu’il faut de suffisance, que le début étant ce qu’il a été, la suite ne pouvait être que ce qu’il advint du monde de cristal et la fin encore à imaginer ponctuerait le tout dans une imprécise médiocrité.
Vous me direz que les Gemmides se moquent éperdument de ce que nous en pensons. Les Gogms leur apportent les précieuses devises galactiques depuis qu’ils leur ont accordé une fois pour toutes l’accès libre au continent central sous un certain nombre de conditions draconiennes.
Mais retournons en arrière, c’est-à-dire dans le passé, avec la célérité indispensable à l’auteur qui désire que ses lecteurs puissent suivre sans fatigue un récit particulièrement compliqué.
En ce temps-là, Gemme ne portait pas son nom, joli monde blanc violacé, orbitant autour d’une paisible étoile G5 a 3, à la manière de sept autres planètes plus ou moins volumineuses, chaudes ou au contraire glacées. »
Extrait de : J.-L. Le May. « O Tuha’d et les chasseurs – Contes et Légendes du futur. »
Sahra par Jean-Louis Le May

Fiche de Sahra
Titre : Sahra (Tome 7 sur 8 – Contes et Légendes du futur)
Auteur : Jean-Louis Le May
Date de parution : 1986
Editeur : Fleuve noir
Première page de Sahra
« Port Nordeth donnait l’impression d’avoir été transformé en place forte spatiale des premiers âges interstellaires. Plus un seul des grands navires unissant les mondes de la Confédération Quintique ne s’en approchait ni ne s’en éloignait dans le halo lumineux des particules énergétiques. En contrepartie, les avisos rapides de la Patrouille croisaient inlassablement, interdisant l’approche de l’immense roue crénelée reposant sur son moyeu cyclopéen.
De ce fait, la totalité de l’activité spatiale de la planète était concentrée sur Port Sudeth et les délais d’attente rendaient enragés nombre de commandants de transtellaires, pestant contre la course quinquennale. Ce qui n’affectait en rien le succès croissant de celle-ci. Depuis la première épreuve organisée trois cent trente-cinq ans auparavant, la qualité des participants n’avait cessé de s’améliorer.
Leur nombre seul demeurait inchangé. Pour l’unique raison que les ports couronnes des cinq mondes confédérés n’offraient chacun que cent cinquante darses spatiales et que le règlement exigeait qu’un seul voilier de course soit amarré dans chaque darse. »
Extrait de : J.-L. Le May. « Sahra – Contes et Légendes du futur. »