Étiquette : Dolisi

 

Feux croisés par N. Kress

Fiche de Feux croisés

Titre : Feux croisés
Auteur : Nancy Kress
Date de parution : 2003
Traduction : F. Dolisi
Editeur : Fleuve noir

Première page de Feux croisés

« Mon Dieu, j’ai réussi, se dit Jake Holman.
Il leva les yeux vers les visages qui l’observaient depuis l’amphithéâtre naturel d’un coteau californien. Six mille visages, blancs, noirs, bruns ou dorés, grands ou petits, nus ou bien outrageusement fardés, quelconques, laids ou d’une beauté génémodifiée, captivés ou sceptiques, avec ou sans couvre-chef. Six mille personnes prêtes à partir pour les étoiles. Et chacune d’elles était folle.
« Personne n’y croyait, mais nous avons réussi ! déclara Jake au micro. Personne n’a cru qu’une petite société privée pouvait organiser cette expédition vers Forêtverte ! Que nous arriverions à collecter l’argent nécessaire, à construire le vaisseau, à l’aménager et lui fournir un équipage ! Ils croyaient tous que c’était impossible !  »

Extrait de : N. Kress. « Feux croisés. »

Les faucheurs par N. Kress

Fiche de Les faucheurs

Titre : Les faucheurs (Tome 3 sur 3 – Probabilités)
Auteur : Nancy Kress
Date de parution : 2002
Traduction : M. Lebailly, F. Dolisi
Editeur : Pocket

Première page de Les faucheurs

« Bellington Wace Arnold, président de l’Arnold Interplanetary, Inc., arriva tard à son somptueux bureau. Par-delà la fenêtre du dernier étage et le dôme piézoélectrique de Lowell City, le soleil était déjà haut sur l’horizon de Mars. Aujourd’hui, il n’y avait pas beaucoup de poussière. Le ciel n’était que faiblement rose, et Arnold pouvait voir jusqu’au spatioport et sa vilaine pagaille.

« Système en marche. Messages.

— Oui, monsieur Arnold. Cinq messages. » Cela signifiait cinq transmissions « rien que pour vos oreilles » ; l’équipe d’Arnold devrait s’occuper de tout le reste. L’écran mural s’alluma. Tout en écoutant, Arnold s’installa à son bureau et parcourut les listings que sa secrétaire avait estimés assez importants pour qu’il les lise attentivement. »

Extrait de : N. Kress. « Les faucheurs – Probabilités. »

Aurora par K. S. Robinson

Fiche de Aurora

Titre : Aurora
Auteur : Kim Stanley Robinson
Date de parution : 2015
Traduction : F. Dolisi
Editeur : Bragelonne

Première page de Aurora

« Freya et son père partent faire de la voile. Ils vivent depuis peu dans un immeuble d’appartements qui domine l’un des quais de la baie, à l’extrémité ouest de Long Pond. Les gens peuvent disposer quand ils veulent des petits bateaux à voile amarrés le long du quai. Ici, le vent du large souffle presque tous les après-midi.

— Ce doit être pour ça qu’on appelle cette ville le Fetch, dit Badim tandis qu’ils se dirigent vers l’un des bateaux. L’après-midi, sur le lac, nous prenons toujours le vent de plein fouet.

Après avoir signalé leur départ, ils doivent donc pousser l’embarcation du quai directement sous le vent. Badim saute dedans au dernier moment, puis tire la voile si fort que le bateau s’incline. Il le dirige ainsi vers la petite corniche marquant l’incurvation de la berge. Comme on le lui a enseigné, Freya tient la barre très fermement. Dans leur bateau penché, ils foncent droit vers le grand mur du lac. »

Extrait de : K. S. Robinson. « Aurora. »

Chansons de la Terre Mourante 2 par G. R. Dozois et G. R. R. Martin

Fiche de Chansons de la Terre Mourante 2

Titre : Chansons de la Terre Mourante 2
Auteur : G. R. Dozois et G. R. R. Martin
Date de parution : 2009
Traduction : F. Dolisi, C. Chazel, E. Chastellière, J.-D. Brèque, P. Dusoulier, P.-P. Durastanti, E. Holstein
Editeur : ActuSF

Sommaire de Chansons de la Terre Mourante 2

  • Evillo l’ingénu par T. Lee
  • Les traditions de Karzh par P. Volsky
  • La tragédie lamentablement comique de Lixal Laqavee par T. Williams
  • Le proclamation de Sylgarmo par L. Shepard
  • Gorlion d’Almérie par M. Hughes
  • Incident à Uskvosk par E. Moon
  • Guyal le conservateur par J. C. Wright
  • Invocation de l’incuriosité par N. Gaiman

Première page de Evillo l’ingénu

« Au-dessus du Derna
 
Sur les hauteurs, à une certaine distance du canyon boisé et escarpé où coule le mince fleuve Derna, des hameaux ponctuent un triste paysage. Un soir, dans cette région, un villageois trouva un tout petit enfant. Caché derrière de hautes touffes d’herbe à malice, parmi les saules épineux au feuillage cruel, sous un soleil rouge à l’éclat mourant, ce bébé aurait pu passer inaperçu. Mais l’homme qui le trouva prit sans doute ses cheveux dorés pour un objet de valeur, catégorie métaux précieux.

Le gaillard en question se nommait Swind ; ayant compris son erreur, il n’en transporta pas moins le bébé jusqu’au village tout proche de Ratgrad.

« Mais enfin, Swind… Pourquoi n’as-tu pas laissé cette chose là où elle était ? Où est passée ta générosité ? Un gid de passage ou une goule affamée aurait très certainement apprécié cette trouvaille… »

Extrait de : G. R. Dozois et G. R. R. Martin. « Chansons de la Terre mourante Tome 2. »

Chansons de la Terre Mourante 1 par G. R. Dozois et G. R. R. Martin

Fiche de Chansons de la Terre Mourante 1

Titre : Chansons de la Terre Mourante 1
Auteur : G. R. Dozois et G. R. R. Martin
Date de parution : 2009
Traduction : P.-P. Durastanti, F. Dolisi, E. Chastellière, C. Chazel, E. Holstein,
Editeur : ActuSF

Sommaire de Chansons de la Terre Mourante 1

  • Le cru véritable d’Erzuine Thale par R. Silverberg
  • La porte Copse par T. Dowling
  • Le bon magicien par G. Cook
  • L’université de maugie par B. Tetric
  • Abrizonde par W. J. Williams
  • Une nuit au chalet du lac par G. R. R. Martin
  • La dernière quête du mage Sarnod par J. Vandermeer

Première page de Le cru véritable d’Erzuine Thale

« Puillayne de Ghiusz profitait depuis sa naissance de tous les avantages que la vie peut offrir : son père dirigeait de vastes domaines sur le fort prospère rivage méridional de la péninsule du Claritant, sa mère descendait d’une lignée de sorciers possédant par droit héréditaire maintes puissantes magies et lui-même disposait d’un corps aussi gracieux que musclé, d’une santé de fer et d’un formidable intellect.

En dépit de ces dons, Puillayne se révélait toutefois, sans motif apparent, affligé d’une propension indéracinable à la mélancolie la plus profonde. Seul occupant d’un immense manoir surplombant la mer Klorpentine, un superbe écrin de parapets et de barbacanes, de loggias et de pavillons, d’embrasures, de tourelles et de pilastres aux majestueuses courbes, il n’admettait dans son intimité que de rares amis. Son âme se recroquevillait sous les miasmes d’une sombre dépression que seule l’absorption fréquente d’alcools forts parvenait à atténuer. »

Extrait de : G. R. Dozois et G. R. R. Martin. « Chansons de la Terre mourante Tome 1. »

Janus par A. Reynolds

Fiche de Janus

Titre : Janus
Auteur : A. Reynolds
Date de parution : 2005
Traduction : F. Dolisi
Editeur : Presses de la cité

Première page de Janus

« Elle s’appelait Chromis Pasqueflower Bowerbird, et elle avait fait un long voyage pour venir défendre sa cause. Elle envisageait depuis toujours l’infime possibilité d’un échec. Son vaisseau l’avait transportée jusqu’à la capitale-monde du Congrès après un vertigineux voyage de plusieurs années-lumière, elle s’était enfin matérialisée sur New Far Florence, et l’infime possibilité avait enflé jusqu’à lui nouer le ventre. Elle était convaincue qu’elle allait subir une défaite cuisante. Il s’était toujours trouvé des gens pour lui seriner que cette cause était perdue d’avance, mais pour la première fois il lui vint à l’esprit qu’ils avaient peut-être raison. Son projet défiait toutes les règles de l’orthodoxie, il fallait l’admettre.

— C’est quand même une journée parfaite, lui dit Rudd Indigo Mammatus en la rejoignant sur le balcon perché au-dessus des terrasses et des jardins en escalier perdus dans les nuages du bâtiment du Congrès.

— Pour subir une humiliation abjecte, vous voulez dire ? »

Extrait de : A. Reynolds. « Janus. »

Léviathan 99 par R. Bradbury

Fiche de Léviathan 99

Titre : Léviathan 99
Auteur : R. Bradbury
Date de parution : 2009
Traduction : F. Dolisi
Editeur : Denoël

Sommaire de Léviathan 99

  • Le jeune homme et la mer
  • L’île
  • Un peu avant l’aube
  • Gloire à notre chef
  • Nous ferons comme si de rien n’était
  • Olé, Orozco ! Siqueiros, si !
  • La maison
  • Le convoi funéraire de John Wilkes Booth et des studios d’Hollywood
  • Mort d’un homme prudent
  • Le pyjama du chat
  • Triangle
  • La bétonnière à mafiosi
  • Les fantômes
  • Mais où est mon chapeau ?
  • La transformation
  • Route 66
  • Des goûts et des couleurs
  • I Get the Blues When It Rains (souvenir)
  • Tous mes ennemis sont morts
  • Le collectionneur fou
  • L’Orient-Express de léÉternité
  • La chrysalide
  • Quelque part joue une fanfare
  • Rêve de radio
  • Léviathan 99

Première page de Le jeune homme et la mer

« Il se réveilla longtemps après minuit et contempla les flacons qu’il avait sortis des cartons. Levant les mains, il les effleura puis frotta doucement une allumette pour déchiffrer les étiquettes blanches. Ses proches, qui dormaient dans la pièce d’à côté, ne savaient rien de son projet. Au pied de la colline où se dressait leur maison, la mer roulait sur le rivage. Tout en chuchotant les noms magiques de ces lotions, il entendait le ressac laver les rochers et le sable. Des noms agréables en bouche (HUILE BLANCHE DE MEMPHIS, Effet garanti, lotion pommade du Tennessee… SAVON DE HIGGEN À L’OS BLANCHI), des noms qui sonnaient comme le soleil consumant les ténèbres, comme l’eau blanchissant le linge. Il déboucha un flacon, le renifla, versa un peu de liquide sur ses mains, qu’il frotta  »

Extrait de : R. Bradbury. « Léviathan 99. »

Le dernier chant d’Orphée par R. Silverberg

Fiche de Le dernier chant d’Orphée

Titre : Le dernier chant d’Orphée
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 2010
Traduction : J. Callier, F. Dolisi
Editeur : ActuSF

Première page de Le dernier chant d’Orphée

« Joue de ta lyre, Orphée. Pince une corde d’or. Et une autre, plus fort. Allez, encore plus fort ! Pour réveiller les morts… Oui, c’est cela : la mort elle-même ne pourra résister à ta musique. Joue de ta lyre, Orphée ; que par toi les morts se relèvent, que sanglotent les rivières, que de chagrin les arbres perdent leurs feuilles…
Pince donc une autre corde, encore plus fort si tu le peux. Plus doucement ensuite, puis en sourdine…
Chante, Orphée !
Chante ta vie, et le pouvoir qui t’a été donné de comprendre le sacré, et les tâches que les dieux t’ont confiées, et les souffrances qui en découlent, et ta mort, aussi… Et chante l’éternel renouveau qui succède à la mort…
Chante ! »

Extrait de : R. Silverberg. « Le Dernier Chant d’Orphée. »

Les vestiges de l’automne par R. Silverberg

Fiche de Les vestiges de l’automne

Titre : Les vestiges de l’automne (Tome 3 sur 3 – Nouveau printemps)
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 2005
Traduction : J. et F. Dolisi, E. Holstein
Editeur : ActuSF

Sommaire de Les vestiges de l’automne

  • Les vestiges de l’automne
  • L’été du grand retour

Première page de Les vestiges de l’automne

« Le départ vers le cocon ancestral était imminent. Pour se préparer au mieux à l’expédition, Nortekku étudiait les événements relatés au cours des deux siècles précédents. Depuis des semaines, il était plongé dans les récits décrivant le Peuple émergeant enfin des cocons, à la fin du Long Hiver, dans ce monde étrange et désert où les débris semés par les étoiles de mort flottaient dans les couches supérieures de l’atmosphère, où un ruban arc-en-ciel colorait le ciel de ses nuances : améthyste, cuivre, topaze, cramoisi, vert éclatant… Il avait lu aussi les récits de la célèbre traversée du continent jusqu’aux ruines de l’ancienne Vengiboneeza, et de la découverte des premières cités du Printemps Nouveau. À ce stade, cette histoire le captivait tellement qu’il continua à remonter de plus en plus loin dans le temps, avec voracité, compulsivement.
Il avait tant de choses à assimiler ! Parviendrait-il un jour à maîtriser son sujet ? Les années défilaient, se rembobinaient sous ses yeux. Pas à pas, il recula, depuis l’époque du Temps du Départ jusqu’à celle  »

Extrait de : R. Silverberg. « Nouveau printemps – Les vestiges de l’automne. »

Dernières nouvelles de Majipoor par R. Silverberg

Fiche de Dernières nouvelles de Majipoor

Titre : Dernières nouvelles de Majipoor (Tome 8 sur 8 – Majipoor)
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 2013
Traduction : E. Holstein, J.-P. Pugi, F. Dolisi,
Editeur : ActuSF

Sommaire de Dernières nouvelles de Majipoor

  • Le bout du chemin
  • Le livre des changements
  • La tombe du pontife Dvorn
  • L’apprenti en sorcellerie
  • Heures sombres au marché de minuit
  • De la manière de tisser des sorts à Sippulgar
  • Le septième sanctuaire

Première page de Le bout du chemin

«  Si vous voulez vraiment en savoir plus sur les Changeformes, lui expliqua le Résident du district, il vous faut parler à Mundiveen. Il a vécu quelque chose comme une douzaine d’années parmi eux.
— Et où est-ce que je peux trouver ce Mundiveen ? demanda Stiamot.
— Oh, vous le croiserez dans les environs. Un vieux docteur boiteux, complètement frappadingue. Excentrique, agaçant, un petit bonhomme assez pénible. Vraiment, vous ne pouvez pas le rater. »
C’était le deuxième jour de Stiamot à Domgrave, la plus grande ville – littéralement envahie par les mauvaises herbes – dans cette obscure région du nord-ouest de l’Alhanroel. Jamais il n’était venu dans cette partie du continent, auparavant. Pas plus qu’aucune des personnes qu’il connaissait, d’ailleurs. Un simple secteur agricole, une campagne fertile dont la terre avait une bizarre teinte verdâtre et où de vastes exploitations s’éparpillaient au  »

Extrait de : R. Silverberg. « Majipoor – Dernières nouvelles de Majipoor. »