Étiquette : Martin
Collector par W. Tenn

Fiche de Collector
Titre : Collector
Auteur : W. Tenn
Date de parution :
Traduction : B. Martin, A. Rosenblum, P. Billon, F. Straschitz, J. Parsons, M. Rolland, C. Renard, M. Battin, M. Deutsch, E. Gille, F.-M. Watkins
Editeur :
Sommaire de Collector :
- Bernie le Faust
- Paiement d’avance
- Descente au pays des morts
- Comment fut découvert Morniel Mathaway
- Conflits interplanétaires
- Vénus est un monde fait pour l’Homme
- Droit d’asile
- Drôles de locataires
- Jeu d’enfant
- La génération de Noé
- La gloire refusée
- La libération de la terre
- La révolte masculiniste
- La ruée vers l’est
- Le choix d’un monde
- Le déserteur
- Le farceur
- Le monstre aux yeux plats
- Un système non-P
- Le tout et la partie
- Les escargots de Bételgeuse
- Les hommes dans les murs
- Moi, moi et moi
- Un flirgleflipologue de génie
- Un monde en chocolat
- Vénus et les sept sexes
- Votre tout-puissant serviteur
- Winthrop aimait trop le XXVe siècle
Première page de Bernie le Faust
« C’est comme ça que m’appelle Ricardo. Moi, je ne sais ce que je suis au juste.
J’étais assis dans mon petit bureau de deux mètres sur trois. Je lisais les annonces de vente d’excédents de guerre du gouvernement, en essayant de voir où je pourrais me faire un bon petit dollar et où je n’aurais que des emmerdes.
Alors la porte s’est ouverte. Ce petit mec, avec sa gueule sale et son costume tropical dégueulasse et tout fripé, est entré dans le bureau, il a toussoté et il m’a dit :
« Cela vous intéresserait-il d’en acheter un de vingt pour cinq seulement ? »
Et voilà. Rien de plus, rien de moins.
« De quoi ? » j’ai fait en le frimant de la tête aux pieds. »
Extrait de : W. Tenn. « Collector. »
L’avenir commence demain par I. Asimov

Fiche de L’avenir commence demain
Titre : L’avenir commence demain
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1959
Traduction : B. Martin
Editeur : Pocket
Sommaire de L’avenir commence demain :
- C’est si facile, voyez-vous
- Tous les ennuis du monde
- Profession
- Sept fois neuf …
- La nuit et la mort
- Je suis à Port-Mars sans Hilda
- Les tendres vautours
- Avec un s
- L’ultime question
- L’affreux petit garçon
- Notifications de rejet
Première page de C’est si facile, voyez-vous
« Oh, docteur A…
Oh, docteur A…
Il est une chose (ne partez pas déjà !)
Que j’aimerais savoir de vous.
Mais plutôt mourir que de vous
Déranger ou importuner.
Toutefois le fait est
Qu’en mon esprit
Surgit
La majeure question qui se pose aujourd’hui.
Ne vous offensez point car ce n’est dérision,
Aussi voudrez-vous bien répondre sans façon
Rejetant toutes vos craintes et précautions,
Me dire le secret de vos vastes visions !
D’où diable tirez-vous
Vos mondes impossibles
Et surtout fous-fous-fous ? »
Extrait de : I. Asimov. « L’Avenir commence demain. »
La gloire de Trantor par I. Asimov

Fiche de La gloire de Trantor
Titre : La gloire de Trantor (Tome 2 sur 2 – Le grand livre des robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1991
Traduction : F.-M. Watkins, J.-P. Martin, M. Deutsch, F. Straschitz
Editeur : Omnibus
Sommaire de La gloire de Trantor :
- Les robots de l’aube
- Les robots et l’empire
- Les courants de l’espace
- Poussières d’étoiles
- Cailloux dans le ciel
Première page de Les robots de l’aube
« Baley
Elijah Baley s’était arrêté dans l’ombre d’un arbre et il marmonnait à part lui :
— Je le savais ! Je transpire.
Il se redressa, essuya d’un revers de main son front en sueur et regarda avec dégoût l’humidité qui la recouvrait.
— J’ai horreur de transpirer ! déclara-t-il tout haut, comme s’il émettait une loi cosmique.
Et, une fois de plus, il en voulut à l’Univers d’avoir créé une chose à la fois essentielle et déplaisante. Dans la Cité, où la température et l’humidité étaient parfaitement contrôlées, où le corps n’avait jamais absolument besoin de fonctionner de telle sorte que la production de chaleur était plus importante que le rafraîchissement, on ne transpirait jamais (à moins de le vouloir, bien entendu). »
Extrait de : I. Asimov. « Le grand livre des robots – La gloire de Trantor. »
Les robots et l’empire par I. Asimov

Fiche de Les robots et l’empire
Titre : Les robots et l’empire (Tome 6 sur 6 – Les robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1985
Traduction : J.-P. Martin
Editeur : J’ai lu
Première page de Les robots et l’empire
« Le descendant
Gladïa tâta la pelouse de son salon pour s’assurer qu’elle n’était pas trop humide, puis elle s’assit. Par un léger effleurement elle la régla de manière à se retrouver à demi allongée tandis qu’un autre réglage activait le champ diamagnétique. Alors, comme chaque fois, elle se sentit envahie par un sentiment de parfaite relaxation. Pourquoi pas ? Elle se retrouvait, en fait, flottant à un centimètre au-dessus du tissu.
La nuit, tiède et agréable, était de celles qui règnent sur Aurora dans ses meilleurs jours : parfumée et constellée d’étoiles.
Avec une pointe de tristesse, elle observa les innombrables et minuscules lueurs dont les dessins parsemaient le ciel, des lueurs d’autant plus vives qu’elle avait ordonné une baisse des lumières de son logement. »
Extrait de : I. Asimov. « Les robots – Les robots et l’empire. »
La mère des mondes par I. Asimov

Fiche de La mère des mondes
Titre : La mère des mondes (Tome 4 sur 4 – Early Asimov)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1959
Traduction : B. Martin
Editeur : Denoël
Sommaire de La mère des mondes :
- Cul de sac
- Aucun rapport
- Les propriétés endochroniques de la thiotimoline resublimée
- La course de la reine rouge
- La mère des mondes
Première page de La mère des mondes
« — Mais peux-tu en être certain ? Es-tu sûr que même un historien professionnel peut toujours distinguer entre une victoire et une défaite ?
Gustav Stein, qui lança cette question ironique avec un sourire malicieux, en essuyant discrètement sa moustache poivre et sel du voisinage duquel il venait d’ôter un verre vide, n’avait rien d’un historien. Il était physiologiste.
Mais son compagnon exerçait, lui, le métier d’historien, et c’est avec un sourire non moins malicieux qu’il encaissa cette pique sans méchanceté.
L’appartement de Stein était, pour la Terre, fort luxueux. Certes, il ne bénéficiait pas de cet isolement que procuraient les Mondes extérieurs, puisque sous ses fenêtres s’étalait un phénomène propre à la planète mère – une ville, une grande ville – grouillante de gens qui se côtoyaient, mêlaient leurs transpirations…
L’appartement de Stein n’était pas davantage équipé de son propre groupe énergétique ni de ses propres stocks de matières premières. Il n’avait même pas le contingent le plus élémentaire de »
Extrait de : I. Asimov. « Early Asimov – La mère des mondes. »
Nouvelles oubliées par R. Sheckley

Fiche de Nouvelles oubliées
Titre : Nouvelles oubliées
Auteur : R. Sheckley
Date de parution :
Traduction : R. Lathière, B. Martin, L. Sztajn
Editeur :
Sommaire de Nouvelles oubliées
- Tu seras sorcier
- Cité aux pieds d’argile
- Une paille !
- La montagne sans nom
- La planète infernale
- Un américain bien moyen
Première page de Tu seras sorcier
« Mr Dee était installé dans son grand fauteuil, sa ceinture desserrée les journaux du soir éparpillés autour de lui. Il fumait sa pipe paisiblement, conscient de ce que le monde offrait de merveilleux. Le jour même il avait vendu deux amulettes et un philtre ; sa femme, dont il entendait le remue-ménage dans la cuisine, était occupée à prépare un délicieux repas ; et sa pipe tirait de façon satisfaisante. Avec un soupir de béatitude, Mr. Dee bâilla et s’étira.
Morton, son fils, qui était âgé de neuf ans, pénétra à ce moment-là en hâte dans le salon. Il était chargé de livres.
— « Comment a marché l’école aujourd’hui ? » demanda Mr. Dee
— « Bien. » L’enfant avait ralenti son allure, mais continuait de se diriger vers sa chambre.
— « Qu’est-ce que tu as là ? » s’enquit Mr. Dee, en désignant du doigt la pile de livres que portait son fils. »
Extrait de : R. Sheckley. « Nouvelles oubliées. »
Le robot qui me ressemblait par R. Sheckley

Fiche de Le robot qui me ressemblait
Titre : Le robot qui me ressemblait
Auteur : R. Sheckley
Date de parution : 1980
Traduction : M. Perrin, B. Martin
Edition : Robert Laffont
Sommaire de Le robot qui me ressemblait
- Le robot qui me ressemblait
- Esclaves du temps
- Des voix
- Le mendiant de l’espace
- Projections privées
- Zirn abandonné sans défense, le palais Jenghik en flammes, Jon Westerly mort
- Le western éternel
- Qu’est-ce que la vie ?
- Je vois un homme assis dans un fauteuil lui mord la jambe
- Que font donc les gens quand ils se croient seuls ?
- Les souhaits de Silversmith
- Terminusville
- Les derniers jours de la terre (parallèle ?)
Première page de Le robot qui me ressemblait
« Le Roborama Snaithe est une boutique sans attrait, sise Boulevard KB22 près d’Uhuru Cutoff dans Greater New Newark entre une fabrique d’oxygénateurs et un magasin de protéines. En vitrine, noblesse oblige, des robots : trois humanoïdes au sourire figé, portant l’uniforme de leur profession, Modèle PB2, le chef cuisinier français ; Modèle LR3, la gouvernante anglaise ; Modèle JX5, le jardinier italien. « Avec eux à votre service c’est le charme du passé qui entre dans votre foyer. »
Je traversai le magasin poussiéreux pour me rendre à l’atelier de fabrication, étrange compromis entre un abattoir et l’antre d’un monstre. Des têtes, des bras, des jambes, des bustes empilés sur les rayonnages, entassés dans les coins, tous avec une apparence humaine des plus troublantes… n’étaient les fils métalliques qui s’en échappaient.
Snaithe sortit de la réserve pour m’accueillir ; un petit homme terne et insignifiant, avec une mâchoire allongée et des mains rougeaudes au bout de ses bras ballants. Sûrement d’origine étrangère, »
Extrait de : R. Sheckley. « Le robot qui me ressemblait. »
Nouvelles de l’espace connu par L. Niven

Fiche de Nouvelles de l’espace connu
Titre : Nouvelles de l’espace connu
Auteur : L. Niven
Date de parution : 1971
Traduction : P. Billon, B. Martin, Y. Hersant, F. Truchaud
Editeur : Galaxie / Opta
Sommaire de Nouvelles de l’espace connu
- Les guerriers
- Jusqu’au fond de l’univers
- L’étoile invisible
- Jusqu’au coeur
- L’arme molle
Première page de Les guerriers
« — « Ils nous ont vu arriver, j’en suis certain, réitéra l’officier des technologies étrangères. Voyez-vous cet anneau, commandant ? »
L’image argentée du vaisseau ennemi occupait presque toute la surface de l’écran vidéo. Elle se présentait sous la forme d’un vaste et large anneau encerclant un axe cylindrique, comparable à un crayon, flottant au centre d’un bracelet de platine. Un engin empenné saillait de l’extrémité pointue du corps axial. Des lettres anguleuses étaient tracées le long du cylindre, dont la forme ne rappelait en rien les points et virgules de l’écriture kzinti.
— « Bien entendu, je le vois, » répondit le commandant.
— « Il se trouvait en rotation lorsque nous l’avons repéré pour la première fois. Il s’est immobilisé lorsque nous sommes parvenus à moins de trois cent mille kilomètres, et il n’a pas bougé depuis. »
Le commandant remua la queue d’avant en arrière, doucement, pensivement, comme une lanière rose.
— « Vous me rendez perplexe, », dit-il « S’ils sont avertis de notre présence, pourquoi n’ont-ils pas essayé de s’esquiver ? Seraient-ils tellement cer »
Extrait de : L. Niven. « Nouvelles de l’espace connu. »
Le roi des épées par M. J. Moorcock

Fiche de Le roi des épées
Titre : Le roi des épées (Tome 3 sur 6 – Corum)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1971
Traduction : B. Martin
Editeur : Pocket
Première page de Le roi des épées
« LA FORME SUR LA COLLINE
IL n’y avait pas longtemps, des hommes périssaient et d’autres pensaient mourir. Mais le palais du Roi Onald, réparé, repeint, s’ornait une nouvelle fois de fleurs et les remparts ressemblaient de nouveau à des balcons et à des jardins suspendus. Cependant, le Roi Onald de Lywm-an-Esh ne verrait pas renaître de ses ruines sa ville de Halwyg-nan-Vake, car la mort l’avait frappé durant le siège. Sa mère resterait régente jusqu’à la majorité de son fils. On voyait encore des échafaudages en divers endroits de la Cité des Fleurs, le Roi Lyr-a-Brode et ses barbares ayant causé de grands dommages. On érigeait des statues nouvelles, on ouvrait des fontaines et il devenait évident que la calme splendeur de Halwyg serait restaurée et encore enrichie. Ainsi en allait-il par tout le Royaume de Lywm-an-Esh. »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Corum – Le Roi des Épées. »
La reine des épées par M. J. Moorcock

Fiche de La reine des épées
Titre : La reine des épées (Tome 2 sur 6 – Corum)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1971
Traduction : B. Martin
Editeur : Pocket
Première page de La reine des épées
« CE QUE LE DIEU DE LA MER AVAIT REJETÉ
MAINTENANT, le ciel d’été était bleu pâle au-dessus du bleu plus profond de la mer ; au-dessus de la forêt continentale vert et or ; au-dessus des roches et de l’herbe du mont Moidel ainsi que des pierres blanches du château qui se dressait à son sommet. Et le dernier des Vadhaghs, le Prince Corum à la Robe Écarlate, était profondément amoureux d’une femme mabden, la Margravine Rhalina d’Allomglyl.
Corum Jhaelen Irsei, dont l’œil droit était recouvert d’un bandeau incrusté de sombres joyaux qui le faisaient ressembler à celui d’un insecte, dont l’œil gauche (le normal) était grand, en amande, jaune en son centre et violet au pourtour, était sans méprise possible un Vadhagh. Il avait le crâne étroit et long, le visage ovale, aminci au menton ; ses oreilles »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Corum – La reine des épées. »