Étiquette : Billon
L’ère des gladiateurs par F. Pohl et C. M. Kornbluth
Fiche de L’ère des gladiateurs
Titre : L’ère des gladiateurs
Auteur : F. Pohl et C. M. Kornbluth
Date de parution : 1965
Traduction : M. Deutsch, P. Billon
Editeur : Opta / Galaxie
Sommaire de L’ère des gladiateurs
- L’ère des gladiateurs
- Une mort douce
- Masse critique
Première page de L’ère des gladiateurs
« LE teint blafard, le visage taillé en museau de belette, l’accusé était le type même du psychopathe constitutif inférieur. « Faut que vous me tiriez de là », fit-il d’une voix geignante à l’adresse de maître Charles Mundin. « C’est la troisième fois et, ce coup-là, je suis bon pour le conditionnement ! » Mundin examina son premier client d’un air dégoûté : « Vous ne voulez vraiment pas plaider coupable ? » lui demanda-t-il à nouveau par acquit de conscience.
Il avait été commis d’office et considérait que le tribunal lui avait joué là un tour de cochon. Les empreintes digitales du client buté s’étalaient sur la pièce à conviction, une cassette de fer-blanc dérobée au guichet du Stade de Monmouth. Même technique que dans les deux affaires précédentes : un fil et un hameçon. Un soi-disant complice, qui avait détourné l’attention du caissier pendant les cinq minutes nécessaires à l’opération, était prêt à »
Extrait de : F. Pohl et C. M. Kornbluth. « L’ère des gladiateurs. »
L’enfant des étoiles par J. Williamson et F. Pohl
Fiche de L’enfant des étoiles
Titre : L’enfant des étoiles (Tome 2 sur 3 – La paix des étoiles)
Auteur : J. Williamson et F. Pohl
Date de parution : 1966
Traduction : P. Billon
Editeur : Le Masque
Première page de L’enfant des étoiles
« Tout commença le jour où le soleil s’éteignit. Le jour où l’humanité se mit à frémir en entendant prononcer le nom de l’Enfant des Étoiles !
C’était le jour, c’était l’heure, c’était l’instant de l’équinoxe de printemps… et les étoiles proches scintillaient.
Elles étaient une douzaine à clignoter de concert. Sirius l’éclatante et sa dense sœur naine. Les deux sœurs jumelles à l’éblouissante robe jaune d’Alpha du Centaure… les étincelles lointaines d’Eta Eridani et de 70 A d’Ophiuchus… le radieux Soleil lui-même.
Les vastes moteurs du cosmos suspendirent leur fonctionnement : la transmutation des petits atomes en éléments plus grands, la transformation des masses excédentaires en énergie, le filtrage de cette énergie à travers des couches stratifiées de gaz turbulents, la radiation de leur puissance atomique à travers l’espace. »
Extrait de : F. Pohl et J. Williamson. « La paix des étoiles – L’enfant des Étoiles. »
Des mondes à profusion par M. St. Clair
Fiche de Des mondes à profusion
Titre : Des mondes à profusion
Auteur : M. St. Clair
Date de parution : 1974
Traduction : F. Straschitz, B. Martin, P. Billon, P. J. Izabelle, A. Dorémieux, R. Durand, C. Grégoire, A. Merlin, A. Rosenblum
Editeur : Opta
Sommaire de Des mondes à profusion
- Beaulieu
- Manuel de mariage
- Le temps des prophètes
- Adieu la terre
- La croisade des ténèbres
- Son et lumières
- Le dieu a soif
- Les altruistes
- Escale
- Les vins de la Terre
- Les questions
- Le bazar bizarre
- Quel ennemi ?
- La déesse au coin de la rue
- L’oeuf du mois
- La mort de chaque jour
- Lazare
Première page de Beaulieu
« LA couleur des cheveux de la jeune femme, pensa Denton, méritait un seul qualificatif : celui d’« éhonté » – un or éhonté ; et même l’or qui parait son cou et ses poignets avait des reflets éhontés lorsqu’elle se pencha pour lui ouvrir la porte de la voiture de sport verte au volant de laquelle elle était assise.
« Montez, » lui dit-elle, et elle ne souriait pas.
Denton obéit. Était-ce le début du mythe favori de tous les hommes, la blonde passionnée dans la décapotable verte ? Bien que le docteur eût prévu une opération exploratoire pour le lundi suivant, Denton était, il le savait, jeune et de bonne apparence. Les signes extérieurs de sa maladie – une certaine pâleur cireuse de la peau – n’étaient perceptibles qu’à la vue exercée d’un médecin. Les randonnées dans les vallées et les collines qu’il avait faites durant l’été lui avaient donné un hâle sportif. Le mythe était donc possible. »
Extrait de : M. St Clair. « Des mondes à profusion. »
Le livre d’or par F. Leiber
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1982
Traduction : M. Deutsch, C. Tournier, D. Riche, R. Lathière, P. Billon, P. J. Izabelle, Y. Hersant
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Le vaisseau lève l’ancre à minuit
- La maison d’hier
- Le jour du professeur Kometevsky
- Une balle à son nom
- La vieille petite miss Macbeth
- Essayez de changer le passé
- Nos vacances en soucoupe
- Le matin de la damnation
- Créativité pour les chats
- Les lunettes du professeur Dragonet
- Chants secrets
- Les corridors noirs
- La racine carrée du cerveau
- Amérique la belle
- Voyage de nuit
Première page de Le vaisseau lève l’ancre à minuit
« Ceci est l’histoire d’une femme qui était belle. Et d’un monstre.
C’est aussi l’histoire de quatre habitants de la planète Terre – stupides, égoïstes, enfermés dans leur contexte social. Nous quatre : Es qui était plus ou moins une artiste, Gene qui étudiait les atomes – et qui était en révolte contre le monde et contre lui-même –, Louis qui philosophait et Larry – c’est moi – qui essayait d’écrire des livres.
C’était en août – un mois d’août étrange et étouffant – que nous avions fait la connaissance d’Helen. La date est fixée dans ma mémoire car notre petite ville venait de voir sa torpeur de bourgade du Midwest troublée par une série d’accès de panique, ce genre de grandes peurs qui suscitent une vague de faits divers insolites dans les journaux ou qui en sont le produit – il est malaisé de dire où est la cause et où est l’effet. »
Extrait de : F. Leiber. « Le livre d’or. »
Le livre d’or par F. Herbert
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1976
Traduction : D. Abonyi, C. Meistermann, P. Billon
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Opération musikron
- Les primitifs
- Etranger au paradis
- Chant nuptial
- L’oeuf et les cendres
- Semence
- Passage pour piano
- Vous cherchez quelque chose ?
- Forces d’occupation
- L’effet M. G.
- Le syndrome de la Marie-Céleste
- La bombe mentale
Première page d’Opération Musikron
« HONOLULU est apaisée ; les morts ont été enterrés, les décombres des bâtiments, évacués. Un bateau de sauvetage se balance au gré des flots du Pacifique, au large de Diamond Head. Des plongeurs suivent une tramée de bulles au fond des eaux vertes, dans la direction de l’épave du spatiotrain de stateside. Ce sont les effets du Syndrome de Brouillage. À terre, dans des bâtiments militaires récupérés, des psychologues travaillent vainement dans les séquelles de l’aliénation. C’est là que le Syndrome de Brouillage a frappé pour la première fois : en une seconde, une cité tranquille était atteinte de folie furieuse.
Neuf villes contaminées en quarante jours.
Par la Peste Noire du XXe siècle.
SEATTLE
D’abord un tintement dans les oreilles, puis un son flûté qui se transforma en un sifflement, lequel devint le hurlement de sirène d’un train de cauchemar qui traversait son rêve en grondant et en cliquetant. »
Extrait de : F. Herbert. « Le livre d’or de la science fiction. »
Le livre d’or par T. Sturgeon
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : T. Sturgeon
Date de parution : 1978
Traduction : D. Pemerle, J. Polanis, A. Dorémieux, P. Billon, F. Straschitz
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or :
- L’île des cauchemars
- Les ossements
- Largo
- Cicatrices
- Un don particulier
- M. Costello, héros
- La musique
- Parcelle brillante
- L’autre Célia
- Un crime pour Llewellyn
- La fille qui savait
- Sculpture lente
Première page de L’île des cauchemars
« LE gouverneur visa entre les deux feuilles d’une menthe importée à grands frais, et aligna l’échancrure verte sur le coin de la véranda en bambou et la silhouette d’un homme courbé sur la plage. Il ne disait rien. Cela dura tant, que son visiteur manifesta une certaine inquiétude de ne plus entendre la voix, ou plutôt le bourdonnement confortable du gouverneur. Que faire d’autre, pensa-t-il, sinon regarder cet homme âgé qui, son verre froid contre la joue, observait entre les deux feuilles le batteur de grèves. Que faire d’autre dans cet archipel d’îlots mornes et lumineux, sinon parler. Si on laissait tomber la conversation, on pensait chaleur, on pensait silences scandés par le ressac, bruissement alangui des palmes, ce qui ramenait à la chaleur. Bon sang, pensa-t-il soudain, et ce gouverneur qui s’habille tous les soirs pour dîner, tous les soirs par cette chaleur.
« Pauvre cinglé », grommela le gouverneur.
« Qui ça ? » demanda le visiteur américain. »
Extrait de : T. Sturgeon. « Le livre d’or de la science-fiction. »
L’homme qui a perdu la mer par T. Sturgeon
Fiche de L’homme qui a perdu la mer
Titre : L’homme qui a perdu la mer
Auteur : T. Sturgeon
Date de parution : 1978
Traduction : A. Rosenblum, F. Straschitz, P. Billon, J. Polanis, M. Boissier, P. J. Izabelle, R. Lathière
Editeur : Le livre de poche
Sommaire de L’homme qui a perdu la mer :
- Ça
- Dieu microcosmique
- Et la foudre et les roses
- La merveilleuse aventure du bébé Hurkle
- Le contact de ta main
- L’éveil de Drusilla Strange
- L’homme qui a perdu la mer
- Epitaphe
Première page de Ça
« Ça marchait dans les bois. Ce n’était pas né. Ça existait. Sous les aiguilles de pin les feux couvent, foyers ardents qui se consument sans fumée dans la terre. La chaleur, l’obscurité, la décomposition provoquent la croissance. La vie est une chose, la croissance une autre. Ça grandissait mais ce n’était pas vivant. Ça marchait sans respirer à travers bois et ça pensait, voyait, c’était hideux et fort mais ce n’était pas né et ne vivait pas. Ça grandissait et se déplaçait sans vivre.
Ça émergea en rampant de la pénombre et du terreau humide et chaud dans la fraîcheur d’un matin. C’était énorme. C’était tout couvert de bosses et croûtes faites de sa propre horrible substance, et des fragments s’en détachaient à mesure que ça avançait, tombaient à terre et se tordaient, puis s’immobilisaient et s’enfonçaient tout pourrissants dans l’humus forestier. »
Extrait de : T. Sturgeon. « L’homme qui a perdu la mer. »
Collector par W. Tenn
Fiche de Collector
Titre : Collector
Auteur : W. Tenn
Date de parution :
Traduction : B. Martin, A. Rosenblum, P. Billon, F. Straschitz, J. Parsons, M. Rolland, C. Renard, M. Battin, M. Deutsch, E. Gille, F.-M. Watkins
Editeur :
Sommaire de Collector :
- Bernie le Faust
- Paiement d’avance
- Descente au pays des morts
- Comment fut découvert Morniel Mathaway
- Conflits interplanétaires
- Vénus est un monde fait pour l’Homme
- Droit d’asile
- Drôles de locataires
- Jeu d’enfant
- La génération de Noé
- La gloire refusée
- La libération de la terre
- La révolte masculiniste
- La ruée vers l’est
- Le choix d’un monde
- Le déserteur
- Le farceur
- Le monstre aux yeux plats
- Un système non-P
- Le tout et la partie
- Les escargots de Bételgeuse
- Les hommes dans les murs
- Moi, moi et moi
- Un flirgleflipologue de génie
- Un monde en chocolat
- Vénus et les sept sexes
- Votre tout-puissant serviteur
- Winthrop aimait trop le XXVe siècle
Première page de Bernie le Faust
« C’est comme ça que m’appelle Ricardo. Moi, je ne sais ce que je suis au juste.
J’étais assis dans mon petit bureau de deux mètres sur trois. Je lisais les annonces de vente d’excédents de guerre du gouvernement, en essayant de voir où je pourrais me faire un bon petit dollar et où je n’aurais que des emmerdes.
Alors la porte s’est ouverte. Ce petit mec, avec sa gueule sale et son costume tropical dégueulasse et tout fripé, est entré dans le bureau, il a toussoté et il m’a dit :
« Cela vous intéresserait-il d’en acheter un de vingt pour cinq seulement ? »
Et voilà. Rien de plus, rien de moins.
« De quoi ? » j’ai fait en le frimant de la tête aux pieds. »
Extrait de : W. Tenn. « Collector. »
Orbite hallucination par I. Asimov
Fiche d’Orbite hallucination
Titre : Orbite hallucination
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1983
Traduction : F. Valorbe, P. Billon, M. Bocard, M. Fichkine, C. Grégoire, M. Rivelin, J. J. M. & C. M. Bailly
Editeur : Londreys
Sommaire d’Orbite hallucination :
- C’est vraiment une bonne vie par J. Bixby
- La machine à capter les sons par R. Dahl
- Orbite hallucination par J. T. McIntosh
- Le vainqueur par D. E. Westlake
- Un autre nom pour la rose par C. Anvil
- L’homme qui n’oubliait jamais par R. Silverberg
- Cycle fermé par I. Asimov
- Absalon par H. Kuttner
- Les ailes de l’ombre par F. Saberhagen
- En cas d’incendie par R. Garrett
- Du bon usage des amis par J. Brunner
- Les conducteurs par E. W. Ludwig
Première page de C’est vraiment une bonne vie
« Sur la véranda, tante Amy se balançait dans le fauteuil à bascule à haut dossier et s’éventait, quand Bill Soames atteignit à bicyclette le haut de la route et s’arrêta devant la maison.
Tout transpirant sous le « soleil » de l’après-midi, Bill souleva la caisse de produits d’épicerie, la retira du grand panier posé sur la roue avant de la bicyclette et se dirigea vers le perron.
Le petit Anthony était assis sur la pelouse et jouait avec un rat. Il avait attrapé le rat dans la cave – il lui avait fait croire qu’il sentait du fromage, le fromage à l’odeur la plus riche, le fromage le plus délicieusement crémeux qu’un rat eût jamais cru sentir, et il était sorti de son trou, et maintenant Anthony le tenait par la pensée et lui faisait faire des tours.
Quand le rat vit venir Bill Soames, il essaya de s’enfuir, mais Anthony dirigea sa pensée sur lui, et le rat culbuta sur l’herbe et resta couché là tout tremblant, ses petits yeux noirs brillants de terreur. »
Extrait de : I. Asimov. « Orbite hallucination : nouvelles de science-fiction. »
Un défilé de robots par I. Asimov
Fiche d’Un défilé de robots
Titre : Un défilé de robots (Tome 2 sur 6 – Les robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1964
Traduction : P. Billon
Editeur : J’ai lu
Sommaire d’Un défilé de robots :
- Le robot A L-76 perd la boussole
- Victoire par inadvertance
- Première loi
- Assemblons-nous
- Satisfaction garantie
- Risque
- Lenny
- Le correcteur
Première page de Le robot A L-76 perd la boussole
« Les yeux de Jonathan Quell se plissaient d’inquiétude derrière leurs verres sans monture tandis qu’il franchissait en coup de vent la porte marquée « Directeur Général ».
Il jeta sur la table le papier plié qu’il tenait à la main.
— Regardez un peu, patron ! haleta-t-il.
Sam Tobe fit passer son cigare d’un côté à l’autre de sa bouche et obéit. Sa main se porta sur sa joue mal rasée qu’elle parcourut en produisant un bruit de râpe.
— Bon sang ! explosa-t-il. Que viennent-ils nous raconter là ?
— Ils prétendent que nous n’avons envoyé que cinq robots types A L, expliqua Quell sans aucune nécessité.
— Ils étaient au nombre de six, dit Tobe.
— Six, bien sûr ! Mais ils n’en ont reçu que cinq à l’autre bout. Ils nous ont fait parvenir les numéros de série et l’A L-76 est porté manquant.»
Extrait de : I. Asimov. « Les robots – Un défilé de robots. »