Étiquette : Pohl
La tribu des loups par F. Pohl et C. M. Kornbluth
Fiche de La tribu des loups
Titre : La tribu des loups
Auteur : F. Pohl et C. M. Kornbluth
Date de parution : 1976
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Opta
Sommaire de La tribu des loups
- La tribu des loups
- Le promenade de l’ivrogne par F. Pohl
Première page de La tribu des loups
« Roget Germyn, banquier de Wheeling (Virginie Occidentale), un Citoyen, s’éveilla en douceur d’un sommeil sans rêve de Citoyen. La troisième heure avait sonné, l’heure convenable pour se lever le jour où il y a quelque chose d’exceptionnel à apprécier.
Le Citoyen Germyn revêtit le costume adéquat pour apprécier un spectacle grandiose – contempler, par exemple, les ruines de l’Empire State sur fond de ciel d’orage depuis une barque ou traverser silencieusement à pied en file indienne l’unique voie restante du Golden Gâte Bridge. Ou encore – comme aujourd’hui (espérons que ce sera aujourd’hui) – assister à la Re-Création du Soleil.
Germyn conservait avec peine le calme nécessaire à un Citoyen – la tentation était forte de méditer sur des sujets malséants : le Soleil sera-t-il »
Extrait de : C. M. Kornbluth et F. Pohl. « La tribu des loups – La promenade de l’ivrogne. »
L’ère des gladiateurs par F. Pohl et C. M. Kornbluth
Fiche de L’ère des gladiateurs
Titre : L’ère des gladiateurs
Auteur : F. Pohl et C. M. Kornbluth
Date de parution : 1965
Traduction : M. Deutsch, P. Billon
Editeur : Opta / Galaxie
Sommaire de L’ère des gladiateurs
- L’ère des gladiateurs
- Une mort douce
- Masse critique
Première page de L’ère des gladiateurs
« LE teint blafard, le visage taillé en museau de belette, l’accusé était le type même du psychopathe constitutif inférieur. « Faut que vous me tiriez de là », fit-il d’une voix geignante à l’adresse de maître Charles Mundin. « C’est la troisième fois et, ce coup-là, je suis bon pour le conditionnement ! » Mundin examina son premier client d’un air dégoûté : « Vous ne voulez vraiment pas plaider coupable ? » lui demanda-t-il à nouveau par acquit de conscience.
Il avait été commis d’office et considérait que le tribunal lui avait joué là un tour de cochon. Les empreintes digitales du client buté s’étalaient sur la pièce à conviction, une cassette de fer-blanc dérobée au guichet du Stade de Monmouth. Même technique que dans les deux affaires précédentes : un fil et un hameçon. Un soi-disant complice, qui avait détourné l’attention du caissier pendant les cinq minutes nécessaires à l’opération, était prêt à »
Extrait de : F. Pohl et C. M. Kornbluth. « L’ère des gladiateurs. »
Les gogos contre-attaquent par F. Pohl
Fiche de Les gogos contre-attaquent
Titre : Les gogos contre-attaquent (Tome 2 sur 2 – Les gogos)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1984
Traduction : J. Bonnefoy
Editeur : Denoël
Première page de Les gogos contre-attaquent
« La femme était une loque. Elle avait fait de pathétiques efforts pour se rendre jolie en vue de l’entretien. Pure perte de temps. J’avais devant moi une petite créature au teint cireux, à l’air maladif et qui s’humectait les lèvres en scrutant d’un regard apeuré mon bureau. Ce n’est pas un accident si tous les murs de la salle d’entretien sont intégralement tapissés d’affiches commerciales en tridi animée. « Seigneur, fit-elle. Je ferais n’importe quoi pour une bonne vieille tasse de Surcafé ! »
Je la gratifiai de mon plus menteur regard de sincère surprise. J’effleurai l’écran où s’affichait son dossier. « C’est marrant ! Je vois là que vous avez prévenu les Vénusiens des risques d’accoutumance induits par le Surcafé et des dangers qu’il faisait courir à la santé. »
Extrait de : F. Pohl. « Les gogos – Les gogos contre-attaquent. »
Planète à gogos par F. Pohl et C. M. Kornbluth
Fiche de Planète à gogos
Titre : Planètes à gogos (Tome 1 sur 2 – Les gogos)
Auteur : F. Pohl et C. M. Kornbluth
Date de parution : 1953
Traduction : J. Rosenthal
Editeur : Denoël
Première page de Planète à gogos
« Tout en m’habillant ce matin-là, je repassais dans ma tête la longue liste de statistiques, d’échappatoires et d’exagérations qu’on s’attendrait à trouver dans mon rapport. Dans mon service, la Production, nous avions eu une série de maladies et de démissions, et il est quand même difficile que le travail soit fait quand le personnel manque pour cela. Mais le conseil d’administration n’accepterait probablement pas cette excuse.
Je me frottai le visage au savon épilatoire et me rinçai à l’eau douce. C’était du gaspillage, bien sûr, mais après tout je paie des impôts, et puis l’eau salée me laisse toujours une sensation de démangeaison. Je n’avais pas tout à fait fini de me rincer la figure que le filet d’eau s’arrêtait de couler ; je jurai sous cape et dus terminer à l’eau salée. »
Extrait de : F. Pohl et C. M. Kornbluth. « Les gogos – Planète à gogos. »
L’étoile sauvage par J. Williamson et F. Pohl
Fiche de L’étoile sauvage
Titre : L’étoile sauvage (Tome 3 sur 3 – La paix des étoiles)
Auteur : J. Williamson et F. Pohl
Date de parution : 1969
Traduction : F. Serph
Editeur : Pocket
Première page de L’étoile sauvage
« La lumière soudaine lui fit mal aux yeux et le tira brutalement du sommeil alors qu’il était en plein rêve et, naturellement, c’était de Molly Zaldivar qu’il rêvait. Cherchant à tâtons un appui, il ne trouva que douceur et chaleur molle. Il se sentait égaré et nauséeux.
« Opérateur Quamodian ! »
La douce voix synthétique le rendit au sens de sa situation : la station expérimentale d’Exion ; l’habitat humain de la planète Exion Quatre. L’abri cybernétique qu’il avait construit pour vivre avec Molly, avant qu’elle ne s’en aille. Il était tout seul maintenant, flottant en apesanteur dans la capsule de sommeil, fœtus nu dans une matrice de plastique rose.
« Opérateur Andréas Quamodian ! » La voix claire du robot se fit plus insistante. « Le récepteur a un message transfac pour vous. »
Extrait de : F. Pohl et J. Williamson. « La paix des étoiles – L’étoile sauvage. »
L’enfant des étoiles par J. Williamson et F. Pohl
Fiche de L’enfant des étoiles
Titre : L’enfant des étoiles (Tome 2 sur 3 – La paix des étoiles)
Auteur : J. Williamson et F. Pohl
Date de parution : 1966
Traduction : P. Billon
Editeur : Le Masque
Première page de L’enfant des étoiles
« Tout commença le jour où le soleil s’éteignit. Le jour où l’humanité se mit à frémir en entendant prononcer le nom de l’Enfant des Étoiles !
C’était le jour, c’était l’heure, c’était l’instant de l’équinoxe de printemps… et les étoiles proches scintillaient.
Elles étaient une douzaine à clignoter de concert. Sirius l’éclatante et sa dense sœur naine. Les deux sœurs jumelles à l’éblouissante robe jaune d’Alpha du Centaure… les étincelles lointaines d’Eta Eridani et de 70 A d’Ophiuchus… le radieux Soleil lui-même.
Les vastes moteurs du cosmos suspendirent leur fonctionnement : la transmutation des petits atomes en éléments plus grands, la transformation des masses excédentaires en énergie, le filtrage de cette énergie à travers des couches stratifiées de gaz turbulents, la radiation de leur puissance atomique à travers l’espace. »
Extrait de : F. Pohl et J. Williamson. « La paix des étoiles – L’enfant des Étoiles. »
Les récifs de l’espace par J. Williamson et F. Pohl
Fiche de Les récifs de l’espace
Titre : Les récifs de l’espace (Tome 1 sur 3 – La paix des étoiles)
Auteur : J. Williamson et F. Pohl
Date de parution : 1964
Traduction : B. Martin
Editeur : Pocket
Première page de Les récifs de l’espace
« Le major aboya : « Eh bien, les Risques, avancez à l’ordre ! Qu’est-ce qu’il vous prend ? » Les cornes de son radar lui donnaient l’apparence de Satan… un jeune Satan ensommeillé, à la mâchoire surbaissée, mais un être dangereux.
« Oui, monsieur », répondit Steve Ryeland en jetant un coup d’œil circulaire. Ainsi, c’était Reykjavik… un monde nouveau pour Ryeland, qui venait tout juste d’arriver d’un camp de travail à sécurité intégrale à l’intérieur du Cercle Arctique, Ryeland clignait les yeux en regardant les bâtiments, hauts de trois cents mètres, ainsi que les réacteurs et les fusées disséminés sur le terrain d’atterrissage. Le petit homme qui se tenait près de Ryeland éternua, puis le poussa du coude. « C’est bon », fit Ryeland en entrant dans la petite salie de Sécurité, vide de mobilier. Seul un téléscripteur était placé dans un coin – il y en avait un dans toutes les pièces – et Ryeland composa sur le clavier :
Renseignements. Steven Ryeland, Risque, AWC-38440, et O. B. Oporto, Risque, XYZ-99942, arrivés à…
Il nota les lettres-code de la plaque d’identité de la machine :
– Station 3-Rayon 4-261, Reykjavik, Islande. »
Extrait de : F. Pohl et J. Williamson. « La paix des étoiles – Les récifs de l’espace. »
Frederik Pohl
Présentation de Frederik Pohl :
Frederik Pohl (1919-2013) était un écrivain américain de science-fiction et un éditeur renommé. Il a commencé sa carrière d’écrivain dans les années 1940 et a rapidement acquis une réputation pour son style innovant et sa capacité à aborder des sujets complexes de manière accessible. Il a également écrit de la science-fiction humoristique sous le pseudonyme de « S. D. Gottesman ».
Dans les années 1960, Pohl est devenu éditeur chez Galaxy Science Fiction et a transformé la revue en une plateforme pour la nouvelle vague de la science-fiction, publiant des auteurs tels que Samuel R. Delany et Harlan Ellison. Il a également été l’éditeur de la célèbre anthologie « Dangerous Visions », qui a marqué un tournant dans la science-fiction en abordant des sujets controversés tels que la sexualité et la religion.
Pohl a écrit plusieurs romans et nouvelles de science-fiction acclamés, dont « Les Années Clandestines » (1955), « L’homme qui voulait changer le monde » (1959) et « La Guerre des étoiles » (1977), qui a été adapté plus tard en film par George Lucas.
En 1993, Pohl a reçu le prix Nebula du meilleur roman pour « Le Retour des ténèbres ». En 1998, il a été intronisé au Science Fiction and Fantasy Hall of Fame. Sa contribution à la science-fiction, en tant qu’écrivain et éditeur, est considérée comme essentielle pour l’évolution du genre.
Livres de Frederik Pohl :
La grande porte :
- La grande porte (1977)
- Les pilotes de la grande porte (1980)
- Rendez-vous à la grande porte (1984)
- Les annales des Heechees (1987)
- A travers la grande porte (1990)
La paix des étoiles :
- Les récifs de l’espace (1964)
- L’enfant des étoiles (1966)
- L’étoile sauvage (1969)
Les gogos :
- Planète à gogos (1953)
- Les gogos contre-attaquent (1984)
Avec Cyril M. Kornbluth :
- L’ère des gladiateurs (1965)
- La tribu des loups (1976)
- Le syndic (1977)
Casse-tête chinois (1985)
Dialogue avec l’extraterrestre (1994)
Heureux les humbles (1984)
Homme plus (1976)
Jem (1979)
L’avènement des chats quantiques (1986)
L’ère du satisfacteur (1969)
L’ultime fléau (1962)
La promenade de l’ivrogne (1960)
Les animaux de la guerre (1957)
Les annales de la cité 1 (1984)
Les annales de la cité 2 (1984)
Les enfants de la nuit (1984)
Plus de vifs que de morts (1990)
Pour en savoir plus sur Frederik Pohl :
La page Wikipédia de F. Pohl
La page Noosfere de F. Pohl
La page isfdb de F. Pohl
Horizons lointains par R. Silverberg
Fiche de Horizons lointains
Titre : Horizons lointains
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1999
Traduction : N. Richard, F. Vidonne, J.-P. Roblain, J.-P. Pugi, G. Abadia, M. Thirioux, B. Emerich, M.-C. Caillava, S. Hilling, G. Duchesnes
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Horizons lointains
- Old music et les femmes esclaves par U. Le Guin
- Une guerre à part par J. Haldeman
- Le conseiller financier par O. Scott Card
- Tentation par D. Brin
- A la rencontre du dragon par R. Silverberg
- Les orphelins de l’hélice par D. Simmons
- Méfiez-vous du chien qui dort … par N. Kress
- L’enfant éternel par F. Pohl
- Une soif d’infini par G. Benford
- Le vaisseau qui rentrait à sa base par A. McCaffrey
- Le chemin de tous les fantômes par G. Bear
Première page d’A la rencontre du dragon
« J’arrivai au théâtre à neuf heures ce matin-là, une demi-heure avant l’heure fixée, car je ne savais que trop bien à quel point le Caesar Demetrius pouvait se montrer cruel envers ceux qui oubliaient d’être ponctuels. Mais le Caesar, semblait-il, était arrivé encore plus tôt. Je trouvai Labienus, son garde personnel et compagnon de beuverie favori, qui traînait devant l’entrée du théâtre. En me voyant approcher, il me lança un sourire narquois et dit :
— Qu’est-ce que tu fabriques ? Caesar t’attend.
— J’ai une demi-heure d’avance, répondis-je d’un ton aigre-doux.
Inutile de faire preuve de tact avec des individus comme ce Labienus, ou plutôt Polycrates, ainsi que je devrais l’appeler maintenant que Caesar nous a donné à tous de nouveaux noms grecs. »
Extrait de : R. Silverberg. « Horizons lointains. »